Qu'est ce qu'un bon écrivain ?

Bon questions qu'est ce qui fait d'une personne un bon écrivain ?
Est-le nombre de production ? La qualité de ses écrits ? Les grosses ventes ? Les thèmes , le vocabulaires abordés ? La régularité de la qualité ? la popularité ? la taille du récit ?

Exprimez vous ! Et sans pousser dans le mazo, quelles sont les points forts et les point faible de vos propres écrits ? Avez-vous une idée de ce qui plait à votre lectorat, ce qui lu déplais ?

Cette fois, je ne vais pas écrire des tonnes pour répondre à ce sujet.
Pour moi, le travail d'un bon écrivain tient en deux mots : originalité et maîtrise.
Il doit essayer d'apporter toujours quelque chose de nouveau dans ses écrits, même dans le cas de fanfictions, mais il faut que ce soit toujours en accord avec l'univers dans lequel il plonge son histoire. Voilà pourquoi je parle de maîtrise : maîtrise du vocabulaire, maîtrise de la narration et constance de ces maîtrises.

Pour ma part, je pense manquer de ces qualités sur le long terme. J'ai beaucoup de mal à imaginer et créer dans ma tête (mes personnages ne sont jamais entièrement le fruit de mon imagination) et lorsque mes histoires commencent à être assez longues je perds un peu de la qualité que j'essaie de garder constante. Mais bon, je fais avec ;-)

Pour moi, un bon écrivain est celui qui arrive à te tenir en haleine, qui fait que tu te couches à 4h du mat' parce que tu ne décroches pas.
L'excellent écrivain est celui dont tu te souviens des mois, voire des années après l'avoir lu (et avec un bon souvenir bien sûr)

Un bon écrivain, je pense, n'existe pas. C'est au jugement de chaque lecteur. Certains n'aiment pas Tolkien. On pourrait dire que c'est un mauvais auteur. Mais que faire des milliers de fans qui ont lu et aimaient ses textes ? Bref, encore une fois, je pense qu'il n'y a pas de cases : bons/moyens/mauvais.

Bon, il est vrai que je préfère certains types d'écrits : un vocabulaire correct, un style fluide et une histoire agréable à lire. Mais pour autant, certains écrits qui m'ont donné beaucoup de mal (saccadés, phrases mal construite, répétition à gogo, vocabulaire familier...) avaient beaucoup plu à des lecteurs.

Chaque lecteur à donc ses écrivains bons et ses mauvais mais cela ne suffit pas à les qualifier.

Mais bon, je suis honnête, même avec toute la bonne volonté du monde, je fais également des catégories dans ce que je lis.

Plus personnellement, avec un peu de recul aussi, je pense que mes points forts sont : mes OS du temps où je voyais la vie en noir : courts, poétiques et intenses. Je n'ai jamais fait mieux. De même, des écos que j'ai eu, il semblerait que mon style soit agréable, que je sache manier les mots (ce n'est pas mon avis mais bon).
Côté faiblesse, je citerais ma lenteur à écrire (encore que), mon côté dissipé dans mon écriture qui me retarde énormément, la faiblesse des passages où je ne suis pas inspiré et mon impossibilité de programmer un long récit (que ce soit les personnages ou l'intrigue).
Par chance, mon imagination qui fut fertile me laisse un grand choix d'épopées à narrer, de héros, de villes, d'époques et de peuples à faire découvrir.

ça dépend du point de vue que tu adoptes.


Pour un éditeur, c'est celui qui va te rapporter un max ^__^

Pour un lecteur, c'est celui qui va te faire décrocher du monde réel, qui a de l'originalité et dont il boira les mots.

Question : à partir de quel moment se considére-t-on écrivain ? Quand on passe le baptème de l'édition ? Qu'on ne me parle pas de Sartre ^__^

Caliope a écrit:

ça dépend du point de vue que tu adoptes.

Tout à fait d'accord.
On peut même aller plus loin. Ce qui fait d'un écrivain un bon écrivain... c'est rien.
Encore une fois, tout dépend des goûts des personnes...
Et c'est là que l'on arrive aux fameuses théories "chacun ses goûts" et "si le mauvais n'existait pas, il n'y aurait pas de bon non plus."

Il n'y a pas un grand livre dans lequel il est inscrit toutes les règles pour être bon écrivain. Et même si un tel livre existait, encore une fois, ce serait de la subjectivité.

Par exemple, Marc Lévy fait des récits ultra-commercialisés mais je le trouve franchement médiocre !

Peut-être qu'on ne peut pas donner de règles immuables sur ce qui fait un bon écrivain.
Ca plaît ou ça plaît pas, cependant, il y a des règles pour s'empêcher d'être un mauvais écrivain, comme la maîtrise de la langue de la grammaire et surtout la connaissance de ses limites. Car quand un récit part en live à cause d'un manque de constance et d'un trop plein d'ambition de l'auteur, on se retrouve vite avec une histoire décousue qui je pense ne risque pas de plaire à grand monde...

Mais qui peut tout de même plaire à une minorité.
Donc en gros, un "bon" écrivain, ou du moins un écrivain reconnu comme tel, c'est un écrivain qui écrit des récits touchant un grand public, non?

Je dirai pas un grand public, je dirai un public tout court
Je pense qu'on peut être un très bon écrivain mais n'avoir que peu de lecteur car le sujet, le style ou la catégorie n’intéresse pas beaucoup de monde.
Je pense notamment à beaucoup de sous genre de fantasy ou de science fiction

Au fait, je ne sais pas si c'est permis, mais j'ai vraiment vraiment besoin de vos conseils et ce le plus vite possible, donc... Pleaaaaaaaase allez voir mon petit sujet "Deuxième vie". Merci
Désolé si c'est une sorte de flood mais je ne sais pas, peut-être que personne ne l'a vu

Surtout pas les ventes et la production vu que les mass médias peuvent nous vendre de la m**** . Dans l'écriture comme dans les films il y a deux points de vue celui du scénariste et celui du réalisateur. le scénariste absolu à une super histoire mais le livre semble écrit par un enfant de six ans au contraire du réalisateur absolu ou son histoire est super bien écrite très littéraire mais on en comprends rien à l'histoire et on se fait c****. Un bon écrivain fait le juste milieu entre les deux tendances.

Tu marques un point mestrtom. C'est vrai que l'on retrouve ces deux possibilités. Maintenant, que faire des lecteurs qui arrivent à faire abstraction de la manière d'écrire pour se plonger dans l'histoire. ceux là, vont se faire plaisir avec des scénaristes absolus et les trouveront bons. Ils seront donc bons. Alors que dans ce que tu évoques, ce n'est pas le cas. De même, ces auteurs pourront ciblés un public plus jeune.

Je suis pas loin du scénariste absolu (étant conteur oral) en effet alors que mes romans se destinaient aux adultes j'ai pas mal de jeunes lecteurs (et je suis content qu'ils aiment mes romans). Il est plus facile d'améliorer (ou standardiser celons le point de vue ) un roman de scénariste absolu qu'un roman de réalisateur absolu.

Je pense également. Car pour améliorer un récit de réalisateur absolu, il faudra commencer par le détruire. Tandis qu'un scénariste absolu... il suffit de remanier.