Les histoires d'amoureuuuuuuuuuuu <3

Depuis le phénomène Twilight, je vois fleurir les bouquins avec un grand fond d'histoires d'amour, où c'est (souvent) une demoiselle qui tombe amoureuse d'une créature. Mais leur histoire est impossible (musique triste au violon) car leur nature est trop différente, des forces mauvaises complotent contre eux....etc., etc....

Alors, fondamentalement, j'ai rien contre. Les polars envahissent aussi les rayonnages des librairies, mais pourquoi faire tant d'histoire avec comme base l'amour ? Ok, hormis que ça fait vendre, c'est quoi l’intérêt hormis se bercer d'illusions des demoiselles effarouchées ?
J'ai rien non plus contre une histoire d'amour dans un récit (je le fais bien), mais pourquoi en faire le fond de l'histoire ? Il y a temps d'autre chose tout aussi importante à mettre en évidence ! (je pense à l'amitié, bien plus fiable qu'un(e) compagnon (-gne).

Bref...
Comment concevez vous vos histoires d'amour ? Est-ce le fond de vos récits ? Oui ? Non ? Pourquoi ? Et que pensez-vous de ses histoires à la Roméo et Juliette qui pullulent ?

Je me permets la première réponse, après plusieurs mois d'absence (méa culpa : les études, l'avenir et tout çà :S).

Twilight n'a fait naitre qu'un nouveau courant dans la romance : la partie "amoureuse d'une créature mystique". Pour le reste, la romance existe depuis bien plus longtemps. Donc je ne comprends pas trop le problème.
La principale différence par rapport à avant, c'est que ces romances se passent de plus en plus dans des mondes différents du notre avec une toile de fond fantastique ou fantasy.
Il faut après différencier les vrais récits de fantasy/fantastique avec une histoire d'amour en arrière plan (et c'est le cas de la plus part des récits actuels, ceux que je lis en tout cas).

Pourquoi en faire le fond même de l'histoire, au premier plan par rapport aux intrigues habituelles (cad : bien contre mal ou pour repprendre notre Pierre Bottero préféré : ordre contre chaos) ? Parce que c'est de la romance justement. Ce sera à d'autres genres littéraires d'explorer les relations de l'amitié ou autres.
C'est un peu comme demander : pourquoi il y a-t-il des livres qui sont si sombres dans leur intrigue : avec plein de tortures, de viols et autres réjouissance ? Personnellement, ces livres là, je peux pas les ouvrir, mais d'autres aiment assez lire ce genre de choses. C'est un fait, c'est tout.

Bref, pour en revenir au sujet même qui introduit ton post : twilight n'a fait que remettre au goût du jour la romance, en la modernisant pour s'ouvrir aux jeunes (je rajouterais bien "filles" mais dans ce cas, j'ai un vrai problème ^^).

Personnellement, mes histoires d'amour varient en fonction des histoires. Sur certaines histoires, surtout depuis que je me suis mis à lire beaucoup de récits amateurs, c'est le centre et le reste est en arrière plan. Sur d'autres, ce n'est qu'un arrière plan, un bonus pour le héro/héroïne et sa compagne/compagnon. L'intrigue reste alors centrée sur le cœur historique de mon histoire.
Maintenant, je dois être honnête : je suis quasiment incapable de laisser un héros célibataire et je préfère voir un couple mort plutôt que séparait par la faucheuse. Aucun héro/héroïne ne survit longtemps à la mort de sa moitié dans les histoires, sauf si c'est des personnages secondaires ou auquel j'accorde assez peu d'importance. Mon côté fleur bleu qui perce je suppose (avec un peu de retard puisque l'on est en été (cherchez pas, je suis déjà dehors)).

Ce que je pense des histoires que tu évoques ? j'avoue que je suis surpris du terme "pullulent" que tu utilises. Personnellement, malgré le fait que j'ai écumé (et j'écume toujours) la section romance de fictionpress (j'espère que l'on ne me tuera pas pour avoir écrit de mot ici), je ne me souviens pas avoir lu tant de chose sur le sujet. Le fait est même que c'est plutôt extrêmement rare puisque, à mon avis, la plus part des auteurs qui publient vont au contraire chercher dans l'originalité. Maintenant, il est également vrai que je ne me suis pas attaqué à beaucoup de récit "vampirique" et que c'est là que l'on doit retrouver le plus de ce genre de récit. Donc pour le moment, je ne peux vraiment donner mon avis là dessus. Tout doit dépendre de la manière dont est traitée l'histoire. Si on est loin du plagiat ou non.

C'est vrai que quand je vais dans le rayon Fantastique & co, j'ai l'impression d'une surenchère de Bit-Lit et romance. Après, est-ce les éditeurs qui en rajoutent aussi en sautant sur la moindre amourette de second plan pour en faire le grand thème du récit, histoire de vendre, alors que l'histoire concerne tout autre chose... Je sais pas.

Pour ma part, mes histoires d'amour sont très très rarement le thème de mon récit. Je préfère laisser ça en second plan et développer d'autres facettes de mon histoire, d'autant que c'est souvent un simple détail parce que... Parce que c'est comme ça dans la vie de tel personnage, ce qui ne va pas concerner l'histoire dans son ensemble et les autres protagonistes.

En contrepartie, il est rare qu'aucune "romance", ne pointe le bout de son nez. Je pars du principe que mes personnages n'ont donc pas tous les mêmes attentes ou la même existence.

Pour finir... Bah, c'est pas récent ce phénomène, même s'il est vrai que le Bit-lit, lui, marche surtout depuis que Twillight a cartonné. Ce n'est franchement pas mon truc. Après, même si ça a tendance à me gaver d'arpenter les nouveautés pour tomber sur une majorité de Bit-lit de tous poils ( C'est p't'être mes bleds aussi, qui sont obsessionnels sur le genre. ), l'en faut pour tous les goûts. ( Même si, hein, oh, un peu de renouveau du côté des vampires serait agréable. A croire qu'ils ne servent plus qu'à alimenter du Bit-lit et du Bit-lit et encore du Bit-lit. )

Pour moi, romance ne veux pas dire amour.
Je pense qu'on peut faire, en second plan bien sur, une romance sans que cela ne perturbe le récit.
Mais on est pas obligé d'avoir des " haaa je t'aime, mais je dois pas t'aimer parce bla bla bla" et une fille en larme à coté, ou des j'ai 15 ans, je t'aime et ce pour toute ma vie et on se marie et on a des enfants bla bla bla
Dans la vrai vie, c'est pas comme ça que ça se passe.
Toute interactions entre 2 personnes peux mener à une romance. Dans mon histoire Lazuli, la romance, faut bien la chercher .... et ça gene pas trop le récit .... et on a pas de je t'aime dégoulinant

Ah Lazuli, la plus horrible fin que l'on puisse trouver... quand je l'avais lu sur fictionpress (je crois), j'avais été déprimé pendant une semaine et à la limite de pleurer pendant deux jours. Sur ce coup là, je t'en veux toujours ^^

Pour en revenir au sujet, je ne vois pas en quoi le phénomène romance est ennuyeux. Rien n'oblige à les lire (en général, on voit direct dans le résumé le genre). Personnellement, une histoire sans romance aura du mal à m'accrocher (enfin, faut voir quoi). Les personnages sont humains et l'humain est un animal social (donc amis, ennemis, connaissance et amour)

Je suis généralement dans le même cas que tout le monde, j'aime mettre des romances dans mes histoires, même entre personnages secondaires ect. Et je pousse même le vice à aimer les mettre en ménage, avoir des enfants et tout le reste. Mais je hais la niaiserie la plus abrutie et le classique "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" pour moi, la romance qui marche ne doit pas être une fin en soit de l'histoire. Soit c'est juste un passage dans l'histoire, ou l'épopée, ou alors un leitmotive pour continuer. Mais j'aime pas du tout cette idée du "c'est super, ils sont ensembles, on peut tout arrêter." Comme si dans la vie réelle dés qu'on avait trouvé "l'amour" il n'y a plus rien après et qu'on doit chercher l'accomplissement de nos sentiments pour être heureux pour toujours. C'est pas du tout mon point de vue.

Mais moi aussi je hais quand c'est trop facile. Une histoire d'amour n'a rien de facile, et j'aime la difficulté. Je suis assez sadique sur ce point. Souvent ça tombe dessus, sans vraiment que les personnages puissent s'y préparer, ou alors oui j'utilise les clichés pour que ça se retourne contre eux. Je suis pas assez cruelle pour faire en sortent qu'elles ne marchent pas, ou que les personnages se retrouvent comme des cons, parce que sérieux, il n'y a rien de plus triste et de plus chiant et surtout de plus NIAIS à écrire qu'un vilain chagrin d'amour. Alors généralement quand mes personnages se séparent, c'est souvent dans un consenti mutuel, ou alors je me focalise le personnage qui largue pour éviter de subir la tristesse de l'autre.

En tout cas, moi aussi c'est pas du tout le sujet principal de mes histoires. Mais c'est souvent présent en second plan.