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| Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] | |
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salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Ven 28 Nov - 22:09 | |
| Le Lazuli a t il encore frappé ?
C'est ce matin, lors d'une intervention de la police dans une planque crasseuse de la terrible mafia colombienne, que le méfait a été découvert. Le FBI devait arrêter l’infâme Fernando Hermann Cortez dit "le conquistador" pour trafique de drogue ( qu’il revendait souvent aux jeunes de nos quartiers) et de jeunes femmes afin de les prostituer, le tout en provenance de Colombie, grâce aux informations précieuses et fiables de plusieurs indiques. Après plusieurs échanges violents de coup de feu dans l'immeuble délabré qui lui servait de planque, et un ultimatum lancer, la charge fut donnée. C’est au troisième étage que l'homme a été retrouvé mort. L'homme gisait étendu sur le vieux parquet qui couvrait le sol, dans son propre sang, selon les policiers présent le sur terrain. Malgré aucunes informations communiquées par le FBI, il semblerait que ce ne soit pas un de leurs hommes qui aient abattu le trafiquant en question, puisque aucun coup de feu n’a été tiré après l’ultimatum. D'après l'une de nos sources, l'homme aurait été tué d'une balle dans la gorge, c'est à dire la marque de fabrique de Lazuli ou l'irlandaise bleue, et qu’une note à l’attention du FBI aurait été trouvée, écrite avec le sang de la victime. Lazuli « l’irlandaise bleue », de son vrai nom Salyna O’Flaherty, est l’assassin de la mafia irlandaise le plus recherchée aux États Unies. Fille du célèbre mafieux O’Flaherty dit « Tuathan Dè Dannan », assassiné voila quatre ans. Elle à tuer sa première victime (officielle) pour ses 18 ans, mais déjà son casier judiciaire était bien remplie. Elle est rechercher pour des motifs allant du simple vol de voitures jusqu'au meurtre en passant par outrage aux autorités fédérales. Malgré un signe distinctif plus qu’ostentatoire, des cheveux bleus, elle reste totalement introuvable. Plusieurs inspecteurs se sont succédés sur l‘affaire de la jeune fille, mais personne n’a jamais réussit à l’arrêter. Pourtant l’un de ses passes temps favoris après le meurtre, c'est de narguer les policiers. Mais une question se pose : si elle se trouvait dans l’immeuble pendant l’interpellation manquée, comment en est elle ressortit alors que tout le secteur était bouclé par la police et le FBI ? article par James M
Dernière édition par Salyna Cushing-Price le Jeu 19 Aoû - 15:46, édité 1 fois | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
Nombre de messages : 675 Age : 37 Date d'inscription : 12/11/2008
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Mar 13 Jan - 13:41 | |
| Chapitre 1 C'était un jour d'automne, le soleil déclinait doucement à l'horizon, la lumière avait des reflets jaunâtre, loin de cette lumière éclatante lorsque l'astre brille de tout son éclat. Salyna était assise sur les marches du Lincoln Mémorial de Washington. Elle observait le long bassin d’eau claire et les arbres changeants qui l'entouraient. Les feuilles avaient pris leurs teintes rouges, oranges, marrons, jaunes selon leurs degrés de colorations, et elles tombaient délicatement sur le sol ou sur l'eau. Les touristes prenaient leur dernières photos avant que la lumière ne soit trop faible et quittaient les lieux. La place devenait de plus en plus calme. La jeune fille attendit la nuit tombée et que tout le monde soit partit pour s'approcher de la statut de l'ancien président des États-Unis. Sa longue veste traînait sur les marches blanches au fur et à mesure qu'elle les montait. Le froid commençait à prendre petit à petit, et donc elle s'était bien couverte. Elle portait des mitaines noires assorties au reste de ses vêtements. Un bandanas lui couvrait l'intégralité de la tête et recouverte d'une gavroche. Il était donc impossible de discerner ses cheveux. Le foulard seul sur la tête cela faisait trop racaille, et donc les gardiens auraient eu un œil de trop sur elle. Elle aurait trouver dommage de devoir le leur arracher. Lorsque le nuit fut aussi sombre qu'elle peut l'être dans les grandes villes, en particulier dans la capitale américaine, elle se glissa discrètement sur la statut de Lincoln, avant de s'installer confortablement sur ses genoux. La statut n'était plus éclairée ses derniers temps à causes des restaurations du systèmes électrique du monument. Ce qui l'arrangeait bien, même si elle ne se privait pas d'y venir même quand les projecteurs étaient braqués sur elles. Lorsqu'elle fut sure qu'aucun gardiens de traînaient trop près, elle commença à parler avec la statue. _"Salut, Lincoln. Comment va aujourd'hui ? Trop de touristes ? Ouais je te comprends, ça doit être carrément trop chiant de se faire prendre en photo toute la journée. En même temps tu l'as cherché ! Fallait pas être président des États-unis, et encore moins te faire assassiner ! Et oui, c'est la rançon de la gloire ! Regarde moi : même sans qu'on m'aime je suis en photo partout, enfin, c’est une photo qui date de plusieurs années. J'ai encore fait les gros titres des journaux et de la télévision. La télévision ? Mais je t'ai déjà expliqué ! Ça à la forme d'un tableau plus ou moins grand, selon si t'as des tunes ou pas, dans lequel les gens parlent et bougent ... Pff faudrait je t'en amène une ... mais sa risque d'être la grosse galère... Qu'est ce que j'ai encore fais ? Bin ... tu vas encore gueuler mais j'ai buter un mec. Ho ouais, c'est bon hein, je sais ce que tu penses. Tu vas encore me faire le discours ? Bon vas y , si y’a que ça pour te faire plaisir .......... C’est bon ? t'as finis ? Je peux finir de te raconter l’histoire ? Allez tu vas pas me reprocher d’avoir exploser un trou du cul ! Quoi mon langage ? Mais tu veux pas me laisser parler un peu ? C’est pas parce que t’es mort y’a 150 ans qu’il faut me faire chier hein ? Bon alors je te disais que c’était le dernier des sales types, voila t’es content ? Nan mais déconne, il refilait de la coke pourrit à des pauvres gamins et se faisait un max de blé sur leur dos dont il se servait pour acheter des armes qui servent à massacrer les paysans colombiens et vendre les femmes comme prostituées. Comment je sais ça ? Hé ! Je te rappelle que je fais partie de la mafia mon vieux ! P ‘tain c’était le gros merdier quand même. Y’a les flics qu’ont débarqué ! C’est vraiment des boulets ! J’ai dû expédier Cortez en enfer vite fait ! J’ai juste eu le temps de laisser un ptit mot avant qu’ils ne déboulent dans la pièce. C’était grave la misère.... T’imagines ? J’suis restée coincé derrière la baignoire pourrit pendant la moitié de la nuit ! Résultat ils ont trouvé que dalle comme d’hab... Tu crois qu’il faudrait que je leur donne des leçons ? Ouais mais la première chose qu’ils vont faire c’est me foutre une balle dans la tête ! ..... ho pardon Lincoln ... je voulais pas t’offenser* ..... » Elle s’allongea un peu plus sur la statu et observa les alentours avant de reprendre son monologue. « Pfff n’empêche ils seraient arrivés dix minutes plus tard, j’aurai sûrement eu des info sur le spaghettis mal cuit ! Au bout du compte j’ai que dalle ! Va falloir que j’aille traîner dans le quartier italiens maintenant ... alors là c’est sur, j’ai pas intérêt à me faire chopper ! Enfin, ils ont jamais réussi, y’a pas de raison que ça commence. Comment ça j’ai trop confiance en moi ? Tellement que tout mes plans virent au plans foireux ... Bonjour la confiance ! Bon je commence à être crevée moi ... j’ai pas dormi depuis hier, à cause de leur baignoire pourrie ....Je vais me rentrer ... Allez bonne nuit mon vieux, et si demain y’a encore trop de touristes souris leur, ils auront peur comme ça ! » La jeune fille éclata de rire et fit un bisou sur la joue de marbre d’Abraham Lincoln avant de s’éloigner comme un fantôme dans la nuit. En traversant le parc, elle frappait à grand coup de pied dans les tas de feuilles mortes qui se formaient de ci de là sur le sol. Elle ramassa aussi des marrons qui traînaient hors de leur cosses. Elle mit plusieurs heures à regagner le trou à rat qui lui servait d’appartement. Il faut dire qu’elle avait fait pas mal de détour, elle s’était arrêtée le long du fleuve afin d’y lancer ses marrons dans l’eau. Après, elle avait fait une halte au Dublin, un bar tenu par la pègre irlandaise où elle pris une Guinness avant de faire une partit de billard avec les jeunes du quartiers. Elle essayait de tenir le plus loin possible de la mafia malgré leur constante présence dans le coin. C’était la Grande Sœur du coin. Tout le monde la connaissait, mais personne n'avait envi de la vendre à la police, par respect pour son défunt père. Tous les gamins l'admiraient, mais elle faisait en sorte de briser leur rêve de mafieux, elle préférait les voir à l'école que dans les rues. Ne pas les voir prendre les mêmes chemins qu’elle. Enfin, elle ouvrit la porte de son appartement sous les toits, il était 5h du matin. Elle ne prit même pas la peine de se déshabiller totalement, elle balança juste sa veste sur le table, enleva ses chaussures et retira la ceinture de son jean pour ne pas être gêné. Elle déroula son bandana, qui laissa tomber une immense tresse bleue jusqu’au niveau de ses fesses. Elle retira l’élastique qui la terminait et secoua sa tête afin de la défaire puis elle s’écoula sur les trois matelas qui lui servaient de lit. Elle vérifia avant de s’endormir que son arme était bien sous ses coussins avant de se laisser sombrer. ********************************************************************* _ « Putain mais comment elle a fait pour nous filer entre les doigts !! » Le commandant du FBI chargé de la pègre irlandaise était furieux. Il hurlait tellement qu’il en postillonnait, voir carrément, il crachait sur les agents qui se trouvaient le plus près de lui. Personne n’osait dire quoi que ce soit, car quand il était dans cet état s’était même pas la peine d’essayer d’en placer une. Et de toute façon, lorsque quelqu’un arrivait à dire quelque chose, il n’écoutait pas. _ « Bon, faut qu’on remette quelqu’un sur cette fille ! Voila presque dix ans qu’elle nous tire dans les pattes et personne ne lui met la main dessus !! Allez je veux des volontaires ou des suggestions ! » Le silence ne semblait pas vouloir se briser dans la pièce. A vrai dire, personne ne savait trop quoi dire sur le sujet. Un léger désespoir planait sur cette affaire depuis quelque temps. _ « Bon, on récapitule » reprit-il. « Salyna O‘Flaherty dit Lazuli, 25 ans, fille de Patrick O’Flaherty, ancien parrain de la mafia irlandaise. 1,60 mètres pour 50 kilos environ lors de sa dernière arrestation, c’est à dire lorsqu’elle avait 16 ans pour vol de voiture ! Depuis plus rien ! Mais d’après nos anciens agents qui bossaient sur l’affaire, elle doit maintenant faire environ 1,70 mètres et une soixantaine de kilos. Cheveux colorés en bleu, habillée la plus part du temps de façon masculine. On ne sait pas où elle vit, ni ce qu’elle fait, RIEN. Et là, alors qu’on doit serrer cette raclure de Cortez, elle met la main dessus juste avant nous et le descend. » _ « Mais Chef, comment être sur qu’elle l’ai buté juste avant qu’on arrive ? Il était peut-être déjà mort bien avant qu’on arrive? » se risqua un des agents. _ « Ha ouais ? Alors la bande à Cortez aurait risqué leur vie pour un cadavre ? Non, de plus le légiste a dit que le corps était encore chaud.... Elle a du le tuer pendant la fusillade, comme ça, ni vu ni connu au milieu de tout ce bordel. Elle est maligne cette garce. Mais impossible de lui foutre la main dessus .... On a fouillé l’appart mais on a rien trouvé. Je sais pas comment elle est sortit, mais quoi qu’il en soit, il faut lui mettre la main dessus et vite ! » Le silence retomba ... En fait, personne n’avait envie de se lancer à ses trousses, déjà trois agents, et pas des débutants avait jeté l’éponge sur cette affaire. Car non seulement, même avec les moyens modernes ils n’arrivaient pas à la pister lorsqu’elle laissait des trace, mais en plus, elle persécutait, discutait par téléphone, par courrier avec les inspecteurs ! Bref elle les faisait tourner en bourrique. _ « Pourquoi on met pas l’Anglais sur le coup ? » osa Kathleen Foster. C’était une agent au bout de la table qui venait de parler. La jeune femme était habillé en civil de façon moderne et élégante. Ses cheveux blond était coupé très court. Ses petits yeux bleus lui donnaient un petit air froid et sérieux. _ « L’Anglais ?......Sale plan je pense, il s’occupe déjà de Fellini ............ Quoi que, c’est pas stupide ....Allez me le chercher, Foster. » La jeune femme quitta la pièce pour aller trouver leur homme. Celui qu’on surnommait l’Anglais était un ancien du MI-6 qui avait finit par prendre ses quartiers ici. Il avait eu un poste il y a quelque année après avoir obtenu la nationalité américaine grâce à son mariage, qui d’ailleurs n’avait pas duré longtemps. Pendant l’absence de Foster, le commandant appela son homologue chargé de la mafia italienne afin qu’il lui libère l’homme, ce qui ne fut pas aisé. Au bout d’un quart d’heure, les deux agents revinrent dans la pièce. Colin McCormick, n’avait pas l’image de l’anglais comme on pouvait l’imaginer. L’élégance britannique ne s’appliquait pas à lui. Certes c’était un bon agent, mais c’était aussi l’un des plus indisciplinés et son allure le confirmait. Il portait un jean vieilli dont on se demandait comment il n’y avait pas de trous au niveau des genoux tellement il était usé. Lorsqu’il était au bureau, il portait un T-shirt près du corps mais il en avait toujours sur lui un autre, plus large lorsqu’il devait partir sur le terrain. Il disait que le costume cravate ne servait à rien lorsqu’il fallait mener une enquête, si ce n’est avoir une belle présentation pour la presse. De plus ses cheveux brun frisé n'était pas coiffés, il avait presque l'air d'un mouton sale. Il s’assit au bout de la table et croisa les bras en attendant qu’on lui dise pourquoi il était venu. _ « McCormick, on vous décharge de Fellini, vous vous occuperez de Lazuli à partir de maintenant. » _ « Pourquoi ? J’ai merdé quelque part ? » Son agacement se ressentait déjà. _ « Non pas du tout, au contraire. Nous pensons que vous êtes le mieux placé pour cette enquête. En plus vous êtes Anglais, alors vous savez comment marche les irlandais. » McCormick pensa que ce stéréotype était tout à fait déplacé, mais il s’abstint de tout commentaire. _ « Et qu’est ce qui vous fait penser que je suis le mieux placé ? J’y connais pas grand-chose en irlandais. » Pendant quelques secondes, il y eu un combat d’égo. Ils se regardèrent droit dans les yeux sans dire le moindre mot. Puis on rappela à l’Anglais de rester à sa place. _ « Ça .» dit le commandant d’un ton ferme. Il lui fit glisser une enveloppe qui contenait des photos prises lors de l’intervention ratée de Cortez. Sur les premières, on voyait un homme baignant dans son sang, la gorge déchiquetée. Rien de bien intéressant selon McCormick. Un gars, mort sur le sol, en quoi serait il plus compétant qu’un autre pour élucider cet exécution ? C’était la dernière photo qui était la plus intéressante: on voyait sur le matelas, un mot écrit en lettre de sang, sûrement celui de Cortez, qui disait : « Je vous ai encore baisée, Fellini est à moi » . Il leva les yeux vers son patron, le regard assez incrédule et blasé. _ « Elle lui veut quoi à Fellini ? » demanda t il _ « On est pas sûre, mais on pense que c'est un de ses sbires, ou lui même, qui a tué le père de la Lazuli y’a quatre ans. Alors sûrement qu’elle veut lui faire la peau pour venger son père. » _ « Et vous pensez qu’en la trouvant, je trouverai Fellini ? » _ « Aucune idée, mais en trouvant Fellini vous la trouverez elle. Vous êtes chargé de cet enquête McCormick. Foster fera équipe avec vous. Elle connait bien les planques irlandaises. » Les deux nouveaux coéquipiers se regardèrent sans broncher. Puis McCormick se leva, et avant de passer la porte, invita sa nouvelle partenaire à le suivre pour aller bachoter un peu le dossier, avant éventuellement de se lancer sur une piste. *Abraham Lincoln (12 février 1809- 15 avril 1865), 16éme Président des États-Unis, assassiné par John Wilkes Booth, d'une balle dans la tête alors qu'il assistait à une pièce de théâtre.
Dernière édition par Salyna Cushing-Price le Dim 4 Avr - 17:38, édité 1 fois | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Ven 30 Jan - 11:59 | |
| Chapitre 2 Foster et McCormick étaient allés prendre un café à la cafétéria du FBI pour discuter un peu du dossier sur lequel ils devaient enquêter. C'est surtout la jeune femme qui parla à son nouveau partenaire car elle connaissait relativement bien le sujet comparer à lui, qui venait juste d'être placer dessus. Il compris rapidement que cela ne sera pas une partie de plaisir et que Lazuli, comme on la surnommait, serai tout, sauf, facile à trouver et encore moins à attraper. _En fait, elle joue à "attrape moi si tu peux" avec les inspecteurs ? conclu t il à la fin du briefing. _"En gros ouais, on peux résumer ça comme ça." Confirma Foster. _"Bon bin déjà on sait par où commencer." L'inspecteur se leva, et enfila son long manteau avant même que sa collègue n'ait pu faire quoi que se soit. Elle lui demanda ce qu'il faisait. _"Bin, on va lui rendre une petite visite." lui répondit il sur un ton ironique. La jeune femme se précipita à ses trousses. _"Et comment comptez vous faire ?" l'interrogea t elle avec un ton assez arrogant. _"Puisque c'est ELLE qui nous trouve, faisons lui savoir que nous la cherchons." Les deux inspecteurs se rendirent alors dans le quartier irlandais de Washington. Foster connaissait les lieux et savait qu'il fallait se rendre au Dublin, si on voulait être sure que quelqu'un lui fasse passer le message. Il était même pas 11h du matin, mais il y avait déjà pas mal de monde dans le bar qui sentait la bière et la fumée de cigarette. Beaucoup de vieux irlandais étaient assis sur les canapés du fond de la pièce et discutaient de tout et de rien. Des jeunes faisaient des parties de billards ou de fléchettes. Il y avait une musique très entraînante, avec des flûtes, violons et claquettes. Personne ne fit spécialement attention à eux lorsqu'ils rentrèrent. Ils s'installèrent directement au bar. Foster était connue dans le coin, et le barman ne mit pas longtemps à la reconnaître. _"Alors Inspecteur, qu'est ce que je vous sert ?" son ton était faussement amical, à vrai dire, il était aussi méprisant. _"Ça " dit elle en présentant une photo de Salyna _" Ha désolé, inspecteur, on fait pas de ça chez nous ..... "Puis il tourna les talons, mais McCormick lui attrapa le bras. _"Hé, la dame t'a demandé quelque chose. On t'a jamais appris à dire la vérité au cours de catéchisme ?" Le barman le regarda avec un air méprisant, ses sourcils se froncèrent mais il ne s'énerva pas. Il prit la photo de la jeune fille et siffla un des jeunes qui jouait au fléchettes pour qu'il le lui en apporte une. Il épingla la photo dessus et l'envoya en plein sur la cible qui se trouvait à plusieurs mètres. Le silence tomba alors dans le bar, et tout le monde se tourna vers les deux inspecteurs. Un vrai malaise s'installa alors. Foster compris qu'il était grand temps de s'en aller, et que de toute façon, le message serai transmit. Mais McCormick ne semblait pas décider à bouger. Il rattrapa par le bras sa collègue qui prenait la direction de la sortie. Il attendait, même lorsque Foster le pressait de sortir. Il s'accouda au bar et observa la salle comme un professeur qui attends une réponse de la part de ses élèves. _"Bon dans une classe, y'a deux raisons pour que les élèves ne répondent pas à une question posée. Soit, c'est qu'ils ont rien capté à la question, soit ils savent tous la réponse mais aucun n'a envie de répondre tellement la question est conne. Personnellement je penche pour la 2e solution, pas vous ?" Personne ne lui répondit pour autant, mais le barman lui dit une autre affirmation. _"Alors vous savez aussi que les élèves qui font des nocturnes, sèchent souvent les cours du matin, professeur." L'inspecteur se retourna vers le barman. Il y eu un long silence alors qu'ils se défiaient mutuellement du regard. Puis après une injonction de Foster, McCormick se déçida à bouger. Ils sortirent tous deux du bar en silence sous le regard des clients Une fois dehors, l'anglais eu droit à une sévère remontrance. _"Nan mais vous êtes malade ou quoi ? C'est l'un des repaire de la pègre le plus fréquenté ! " _"Justement, faut qu'ils sachent bien qu'on la cherche. J'ai même hésité à leur dire pourquoi, mais y'en a un qui tripotait un fusil à pompe sous le billard." _"Quoi ? Et vous n'avez pas bougé pour sortir de ce trou à rat !" _"Hé c'est bon ça va, je sais ce que je fais." la stoppa t'il. Puis ils repartirent pour le FBI en silence. La jeune femme n'avait nullement envie de lui parler. Il leur avait fait courir un risque inutile, et ce comportement l'agaçait. ******************************************************************** Un frisson parcouru le bras de Salyna qui n'était pas sous les couvertures. Elle le glissa donc sous ses couettes. *Ptain ça caille* pensa t elle alors que son esprit était encore endormi. Elle se recroquevilla pour concentrer la chaleur entre ses draps. Elle n'avait nullement envie de se lever. Elle finit par sortir un bras tremblant afin d'attraper son réveil et le glisser sous la couverture pour voir l'heure qu'il était : 17h 58 Elle soupira. Elle devait bien penser à se lever, le problème c'est qu'elle n'allait pas encore pas dormir de la nuit . Elle s'étira en essayant de rester un maximum sous les couettes, mais elle finit par les virer et se redresser sur ses matelas. Elle observa la pièce qui était d'un lugubre à faire peur à un fantôme. En fait, il s'agissait d'un grenier dissimulé sous la toiture. Il y avait plein de toiles d'araignée et de poussière. Elle se leva doucement et mit le petite poêle à chauffer. L'air se réchauffa doucement. Elle pris des fringues propres et alla prendre une petite douche dans la partie de la pièce qui avait été aménagé à cet effet. Elle se recoiffa et fit une tresse, alors que son estomac criait famine. "_Ouais, ouais, c'est bon, on va aller bouffer t'inquiète" dit'elle en mettant une main sur son ventre. En descendant du grenier de l'immeuble, elle croisa plusieurs personnes qui la connaissait bien, et qu'elle connaissait bien. Il s'agissait de femmes et d'enfants d'autre mafieux, bien en sécurité ici. Puis elle sortit en passant par le garage à vélo avant de se rendre au Dublin. Elle s'installa au bar et laissa sa tête tomber sur le rebord de bois. Personne ne prêta attention à elle, comme si elle était une totale inconnue. Puis le barman finit par venir la voir. _"Hooo toi tu viens de te lever ? Je me trompe." lui dit il en lui donnant une petite tape sur l'épaule. Elle releva vaguement la tête pour lui répondre. _"Ouais, carrément. Comment t'as deviné Og ? Je suis gelée et j'ai faim. Tu me files un chocolat chaud et des scones s'teu plait." grommela t elle la voix encore endormie. _"Tout de suite miss. Tu veux un vrai repas aussi ?" _" Pfff pas tout de suite, laisse moi le temps de me lever." Elle se redressa pleinement et regarda le bar. C'est alors qu'elle remarqua sa photo sur le jeu de fléchettes, à moitié déchiqueter par les nombreuses parties qui avaient du être jouées dans la journée. Le barman revint avec ce que la jeune fille avait commander. _"Hé Og, sympa de jouer sur ma tronche." lui dit elle sur un ton vexé. _"Ha oui. Y'a deux agents du FBI qui sont passés, ils voulaient te voir. Ils m'ont filé ta photo et donc pour la diffuser je l'ai mise sur le jeu de fléchettes." _"Ha ouais ? Ils ont des couilles pour venir me chercher jusque là." _"Seulement l'un d'entre eux. Un anglais on aurait dit." Elle bu une gorgé de son chocolat. _"Un anglais ? Hauff, encore pire ça ... Et l'autre ?" _"Une nana, pas froid au yeux, mais plus raisonnable que l'autre. Elle va te plaire je pense." plaisanta t il. _"Super, encore deux nouveaux glandus. Bon va falloir étudier le problème..." Par étudier le problème, elle voulais dire savoir à qui elle avait à faire. Elle finit son petite déjeuner et se leva pour partir. _"Heu au fait Og. Je serai de retour vers 22h, tu peux me garder à manger au chaud." _"Bien sur, à tout a l'heure miss." Puis elle quitta le bar. Elle glissa ses cheveux sous sa veste et rabattit sa capuche sur sa tête. Elle prit le métro et se rendit près du mémorial de Lincoln. Il faisait encore plus froid que la veille. Elle traversa le parc et se dirigea vers une cabine téléphonique. Elle sortit de la monnaie qu'elle introduisit dans l'appareil. Elle composa un numéro puis elle attendit que les *bip* cessent et qu'on lui réponde. _Allons Bonjour, Bureau Fédéral d'Investigation je vous écoute" _Salut m'ade. C'est Lazuli à l'appareil. ********************************************************************* C'était le branle bas de combat dans les bureaux du FBI. Tout le groupe chargé de la mafia irlandaise se précipita dans la grande salle de réunion où l'appelle de la jeune fille avait été transféré. Le Chef était déjà au téléphone avec elle. _"Salut inspecteur, comment va depuis le temps ? Z'êtes toujours pas à la retraite ?" se moqua t elle. _"Très drôle O'Flaherty. Tu payes rien pour attendre." _"Hoo, inspecteur, depuis le temps qu'on se connait, vous pouvez m'appeler par mon nom ! Mon père vous aimait bien vous savez." _"Qu'est ce que tu veux ?" C'est alors que Foster et McCormick entrèrent dans la pièce, ce dernier avait sa tasse de café dans la main. _"Bin y'a deux de vos chats qui veulent me voir à ce qui parait, mais comme ils ont laissés aucun numéro ni nom, y'a bien fallu que je vous appel vous. Je sais qu'y a le haut parleur. Ils sont là ? Où alors vous me donnez un numéro de portable à joindre." McCormick fit un signe affirmatif de la tête et pris la parole. _"Ici Colin McCormick. Je ...." _"Haaaaaaaa l'anglais. Alors comme ça on veux me voir ? Vous savez bien que les rencard Anglais/Irlandais c'est pas encore la joie. Et l'autre, c'est qui l'autre ?" _"Écoute Lazuli, t'es pas la pour ....." _"Ta gueule le rosbif ! C'est qui l'autre inspecteur ? J'appelle juste pour savoir à qui j'ai affaire pigé ? Essaie pas de faire durer la converse pour me trouver, vous y arriverez pas de toute façon. Alors ?" McCormick regarda le Chef qui haussa les épaules avant de laisser la parole à sa collègue. _"Je suis l'inspecteur Kathleen Foster." _"Super ! Enfin une femme sur moi ! C'est pas trop tôt ! Pas trop dure d'être dans une équipe de machos ?" _"Non, merci, ça va." en roulant des yeux _"Bon désolé les gars mais j'ai plus de monnaie ! Je vous rappelle ! A plus !" Personne n'essaya de la retenir. Comme à chaque fois, la pièce resta consterné par cet appel. Il avait été repéré vers le Lincoln Mémorial. Mais le Chef savait très bien qu'elle serai introuvable. Il envoya quand même Foster et McCormick, pour des raison de procédure. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Ven 20 Fév - 19:00 | |
| Chapitre 3 Comme elle l'avait promis, Salyna fut de retour à 22h pile au Dublin . Là, un bon repas chaud composé, d'une entrée de salade de crudité, puis d'un énorme steak accompagné par des patates cuites à l'eau. A cette heure ci, le bar était plus que remplis, et pour une bonne partie il s'agissait d'autre mafieux. L'ambiance était comme toujours très festive. Si pendant la journée la musique que l'on pouvait entendre comme bruit de fond provenait de CD de musique traditionnelle ou de grand groupe irlandais, le soir c'était des petits groupes, locaux, des états voisins voir de l'international qui emplissaient la salle de liesse. Tout en mangeant Salyna tapait joyeusement du pied contre le bar ou les pieds de son tabouret. Une fois sont repas finit, Og lui servit une Guinness, la meilleure et la plus emblématique bière que l'Irlande ait porté. Ces soirées festives réjouissaient toujours le cœur de la jeune fille, mais c'était aussi un des moments les plus dangereux, car c'était le moment préféré des policiers pour faire des descentes surprises. Salyna avait toujours trouver que c'était peu judicieux, car avec la forte concentration de mafieux entouré de civiles, cela pouvait un jour vraiment finir en bain de sang. Mais c'était pour le moment la dernière de ses préoccupations, et puis de toute façon, elle n'avait même pas d'armes sur elle. Aucune utilité selon elle. Les pistolets, c'est une arme pour tuer, et comme elle ne se baladait pas dans la rue pour tuer, elle n'en portait pas. En fait, cela faisait un long moment qu'elle n'avait pas eu de contrat à exécuter. Elle ne s'en plaignait pas, loin de là. Elle avait déjà bien assez à faire avec sa vendetta pour ne pas en plus s'encombrer d'un plouc à dégommer. Mais elle savait aussi qu'on finirait bien par le lui en donner un nouveau, peut être que ce calme de contrat venait d'une certaine condescendance de la part du reste de la mafia. Puis elle avait déjà amasser suffisamment d'argent avec ses précédents contrats puis aussi par la fortune laisser par son défunt père, pour vivre dans le luxe jusqu'à la fin de ses jours. Vers deux heures du matin, le bar commença à se vider doucement,le calme revint, le groupe de musique était partie depuis un moment déjà. Et Sinead, la femme de Og, commençait à nettoyer les tables où les cendriers étaient remplis de mégots de cigarettes et les tables de taches de bière. _"Alors Salyna, passé une bonne journée ?" elle vint discuter avec Salyna une fois ses corvées faites. Sinead jouait un peu le rôle de deuxième mère pour la jeune fille. Elle lui raconta sa petite journée, qui n'avait rien de bien passionnante. _"Franchement, tu crois pas que tu devrais raccrocher ? Provoquer la police tu crois que c'est intelligent ? Ils auraient pu débarquer ici !" _"Laisse tes leçons de morales de côté tu veux ? Je fais ce que j'ai à faire, c'est tout." La discussion tourna cour, car Salyna n'avait nullement envie de parler de son travail, surtout avec Sinead qui ne portait guère la mafia dans son cœur. Lorsque le bar ferma, Lazuli aida son amie à ranger le bar avant d'aller finir sa nuit dans son lugubre grenier. Elle n'avait pas spécialement sommeil, mais elle ne pétait pas le feu pour autant. La solution qu'elle choisit fut de se mettre un film devant lequel elle finirait sûrement par s'endormir. ********************************************************************* _"P'tain mais c'est un fléau c'est nenette !" McCormick était furieux, se faire narguer de cette façon ne lui avait pas plut du tout. Après avoir essayer de retrouver la jeune fille en vain avec son coup de file, lui et Foster étaient rentré bredouille à leur bureaux. Il n'avait pas l'habitude de se laisser autant mener par le bout du nez ! Il tournait en rond comme un lion en cage. Sa coéquipière, elle, essayait de ne pas s'énerver en buvant sa tasse de café. Elle essayait de ne pas suivre l'anglais des yeux, car elle savait que cela l'énerverait plus qu'autre chose. _"Calme toi, tourner en rond ne nous permettra pas de la trouver. " D'énervement, il se laissa tomber dans son siège et mit ses baskets sales sur son bureau, salissant quelques documents qui y étaient. Il resta calme un moment, mais d'un coup sans crier garde, il sauta de son fauteuil et saisi son manteau. _"Qu'est ce que tu fout ?!" _"Je vais au Dublin ! Sûrement que cette sale conne y sera !" Foster haussa des épaules et soupira bruyamment, avant de hausser le ton avec McCormick. _"C'est ça bien sûre ! Vas y ! Ne te gêne pas ! Si elle y est, tu lui poseras à peine les yeux dessus qu'une dizaine d'autres tueurs te colleront une balle dans la peau ! Tu crois qu'on est jamais allé là bas après une des ses frasques ? Bien sûre que si, imbécile ! Alors tu va poser ton cul sur cette chaise et te rendre utile un peu !" L'inspecteur Foster parut d'un coup moins sympathique. McCormick fut surpris par se regain d'autorité. Mais il n'avait nullement l'intention de se laisser malmener pour la deuxième fois de la journée par une femme et quitta la pièce. _"Sale con !" Elle le laissa partir, sachant pertinemment qu'il reviendra avec rien. Pendant ce temps, elle continua son travail d'investigation. Et effectivement, il revint quelques heures plus tard avec ... rien. Elle le regarda d'un air supérieur lorsqu'il s'étala de nouveau dans son siège. Kathleen, le dévisagea jusqu'a ce qu'il se décide à parler. _"Ok c'est bon ça va !" C'était ça façon à lui de dire qu'il s'était planté et qu'elle avait raison. Elle glissa sa main sur son visage. Il n'avait jamais vu ça. Elle était impossible à localiser. D'habitude les truands sont trop fier d'exposer leur nouveau gadget technologique comme les portables, qui sont facile à tracer une fois repéré. Mais elle, rien. Un peu calmé, il reprit sont travail avec Foster, qui se déroula sans nouvelle saute d'humeur ni de l'un ni de l'autre. _"On fait comment alors ?" reprit elle. _"Pff j'en sais rien ..." Les tasses de cafés commençaient à s'accumuler sur les deux bureaux en vis à vis. La nuit était tombée et les locaux commençaient à ce vider doucement. Mais les deux inspecteurs continuaient à passer au peigne fin tout ce qu'ils avaient qui pourraient les faire avancer sur le problème Lazuli. Rapports d'enquête, témoignages, indics, relevés de ses comptes connus.... Mais cela devenait presque désespérant. Foster déçida de faire une carte des meurtres de Salyna. Elle afficha une carte des États-unis et mit une punaise pour chaque assassinat commit par la jeune fille. Elle dut également faire un code de couleurs car dans certaines villes, on en comptait plusieurs, notamment Washington, mais aussi Chicago et Los Angeles. Bizarrement New York avait été épargnée de ses agissements, sûrement parce que cette ville comptait déjà sont lot de truands... Elle fit également une carte détaillée des lieu où elle avait été vue, où elle avait agit, et aussi d'où elle avait nargué tous les inspecteurs qui s'occupaient de son cas. _"Hé, McCormick, regarde ça." Sur la carte touristique qu'avait décoré Foster avec ses punaises, on pouvait visiblement distinguer deux zones. La première qui paraissait évidente, autour du Dublin et le quartier irlandais qui l'entourait, mais aucune planque connue à étiqueter. Et une deuxième, autour du Mémorial Lincoln. Le démarche de Foster semblait simple, mais elle donnait un renseignement important quand au lieu que fréquentait leur cible. On pouvait aussi constater qu'elle n'évitait pas les lieux touristiques ou ceux où il y avait beaucoup de monde. McCormick trouva cela très ingénieux. En effet, se balader dans la foule permet de passer plus inaperçu que d'être dans des lieux déserts où les gens se regardent lorsqu'ils se croisent. Alors que dans les grandes artères, on à plutôt tendance à regarder droit devant soit ou regarder ses pieds pour voir où l'on marche, mais en aucun cas, on fait attention au gens qui nous frôlent et nous croisent. Salyna se fondait dans la masse. _"On a toujours fait des inspections aux heures creuses, en particulier au Dublin, regarde." Colin ressortit tout un tas de rapport sur des descentes surprises dans différentes planques présumées, dont le bar. Et en effet, la police venait toujours aux heures de faibles affluences, entre 9h et 11h, de 14h à 18h, quoique le Dublin commençait à se remplir dès la sortie des classes des plus jeunes qui venaient faire des parties de billard ou de fléchettes avec un bon chocolat chaud. _"Il faut y aller quand le bar est plein." conclut Foster _"Oui, et je pense qu'on devrait faire des patrouilles de nuit autour du Mémorial Lincoln." _"Pourquoi ?" _"Les lumières du Parc et du Mémorial ne fonctionnent plus ses derniers temps à cause de l'entretien du réseau électrique" Et il n'était pas impossible qu'elle en profite pour traîner dans le coin. Mais ce ne serait pas pour ce soir. Les deux inspecteurs décidèrent qu'ils étaient temps pour eux de rentrer respectivement à leur appartements afin de finir la petite nuit qu'il leur restait. ********************************************************************* Comme il faisait nuit lorsqu'elle c'était allongée, Salyna n'avait pas pensé à tirer le rideau de toile épaisse qui empêchait la lumière de pénétrer par la lucarne du toit, et c'est donc une forte luminosité qui la réveilla. Elle rabattit les couvertures par dessus sa tête pour se réchauffer et aussi pour se cacher de cette lumière. Elle avait une sainte horreur de se faire réveiller ainsi. Elle aimait se réveiller lorsqu'elle n'avait plus sommeil, et non pas par un élément extérieur tel que de la lumière ou du bruit, ou encore pire une voix humaine. Elle se réchauffa un peu, et profita de cette douceur pour s'étirer longuement et ce décider de se lever pour de bon. C'est alors qu'elle remarqua que la télévision était rester allumée toute la nuit. Elle n'aimait pas que l'engin soit en marche toute la nuit, sa usait de l'électricité pour rien, et elle n'appréciait guère ce gaspillage inutile. Elle se fit un thé pour se réchauffer un peu et qui lui servit de petit déjeuner. Souvent les journées lui paraissaient longues lorsqu'elle n'avait pas de contrat à exécuter. Mais bon, elle trouvait des activités pour remplir ses moments et sa favorite était le cinéma. Elle fréquentait peu les grands complexes cinématographiques à cause de la sécurité qui régnait dans ses lieux, par contre, elle aimait beaucoup les petites salles, plus tranquilles. Elle achetait aussi beaucoup de DVD, qu'elle ne stockait pas ici, elle les laissait chez Og, et ses enfants ne s'en plaignait pas. C'est ce qu'elle ferait aujourd'hui, cinéma et passage dans des boutiques de DVD voir si elle pouvait trouver des choses intéressantes. Après ce bref déjeuner, elle descendit et voulut passer au Dublin afin d'y prendre un vélo pour se rendre au cinéma. C'est discret comme transport et c'est bon pour la forme. Mais en débouchant au coin de la rue qui menait au bar, elle aperçut deux personnes qui comme par réflexe la stoppèrent dans son élan. C'était un couple qui interrogeait un homme à l'entrée du bar . L'homme était habillé de façon assez jeune, c'est à dire basket, jean avec une longue veste noire. Ses cheveux étaient bruns, légèrement ondulés et coiffés en arrière. La jeune fille avait des cheveux mi long d'une belle couleur blonde et était habillée de façon élégante mais sûrement confortable. Tout les deux n'avaient qu'un point commun comme pu le remarquer rapidement Salyna : une plaque du FBI dans la main. Lorsqu'on ne veut pas se faire voir par quelqu'un, c'est presque toujours aussi automatique que spontanément, il tourne les yeux vers vous. C'est exactement ce qui se passa. Le mouvement de stop de Lazuli fit que McCormick leva les yeux et regarda dans sa direction. Leur regard ne se croisèrent qu'une fraction de seconde, mais se fut bien suffisant, pour que Salyna prennent ses jambes à son cou. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Sam 28 Fév - 14:36 | |
| Chapitre 4 C'était bien pour ça que Salyna évitait, enfin essayait d'éviter, toute rencontre inopinée avec la police : elle était nulle à la course. Se faire courir après avait toujours quelque chose d'excitant, mais seulement dans des conditions qui nous sont favorables, mais là ce n'était pas le cas. Certes, elle pouvait courir vite si elle le voulait, mais guère longtemps. Ses sprints étaient impressionnants, mais sur la longueur, c'était une catastrophe, et pour réussir à semer un policier, il faut plutôt être endurant. Elle se trouvait donc dans un situation périlleuse. Mais elle ne réfléchissait pas à cela alors qu'elle courait le plus vite qu'elle pouvait. Elle faisait de grande enjambée, mais elle se trouvait lente, comme si elle avait un mur invisible en face d'elle qui la ralentissait. Son seul objectif était de mettre un maximum de distance entre elle et les deux agents du FBI, qui eux avaient suivi des entraînement à l'endurance. Elle courait à grandes enjambées, elle avait terriblement envie de tourner la tête pour voir s'ils la poursuivaient vraiment, mais elle savait que cela ne ferait que la ralentir. Sa poitrine ne mit pas longtemps avant de lui faire mal, d'une douleur oppressante. L'air froid engourdissait ses bronches et sa bouche était sèche. Elle avait de plus en plus de mal à respirer. Elle finit quand même par regarder rapidement ce qu'il se passait dans son dos. L'homme, qu'elle supposait être McCormick, était beaucoup plus près d'elle qu'elle ne le pensait. Et à ce rythme, il lui mettrait la main dessus d'ici peu. Salyna tourna à un coin de rue pour ensuite monter quatre à quatre les marches qui menait à un parc. Entre courir sur le bitume et sur la terre, elle préférait la souplesse du sol naturel. Elle essayait de prendre une respiration rythmée afin de pouvoir tenir un peu sur la distance, mais si elle voulait vraiment s'en sortir, il fallait trouver autre chose. Elle sauta par dessus la grille qui fermait l’autre coté du parc, sa veste se prit sur un petit pic qui dépassait ce qui la déchira, et la ralentit. Soudain elle sentit quelque chose lui frôler le dos, elle comprit tout de suite que c'était le flic qui était juste sur ces talons. Elle fit alors un arrêt brusque en ramenant son coude en arrière. Surpris, McCormick ne pu rien faire, et se pris un violent coup dans l'estomac, ce qui le fit s'écrouler à terre. Salyna regarda deux secondes l'homme haletant, qui essayait de comprendre ce qui venait de lui arriver. Mais elle aperçut Foster à l'horizon. Elle reprit donc,avec grande difficulté sa course, elle faisait de grandes enjambées lentes, une sorte de trot afin de reprendre une respiration mieux cadencée. Elle savait que la jeune agent allait perdre quelques précieuse secondes à vérifier que son partenaire n'avait rien. Elle profita de cette inattention pour se glisser dans un taxi. D’un mouvement brusque, elle fonça sur la voiture qui passait à proximité et s’engouffra à l’intérieur en se tassant sur la banquette arrière. _ « Hé ! Mais qu’est ce que ....? » _ « Roule connard ! Roule ou je t’éclate, pigé ! Si on est pas au mémorial Lincoln dans dix minutes je te fais sauter la cervelle !! » cria t elle alors qu’elle se glissait entre le siège avant et les siège arrières, pour ne pas être vu depuis l’extérieur. L’homme n’objecta pas et écrasa la pédale d’accélération. Salyna avait le souffle court, une goutte de transpiration perla sur sont front qu’elle essuya d’un revers de manche. Au bout de quelques minutes, elle fit arrêter le taxi et lui paya ce qu’elle devait pour la course. L’homme était tremblant et repartit en zigzaguant. Elle regarda autour d’elle pour voir où elle était. Elle se trouvait à plusieurs rues du mémorial. La tête lui tournait, elle n’avait rien mangé et la poursuite l’avait épuisé. Elle commença à se diriger vers le parc . De là, elle prendrait quelque chose à manger. Elle se commanda une grosse pizza qu’elle s’empressa de manger assise sur un banc avec une bouteille de soda. Elle dégusta chaque bouchée, et eut un sentiment de soulagement lorsqu’elle l’eut entièrement engloutit. Elle n’avait plus envie de bouger, elle sentait encore les vibrations dû à la course dans ses jambes. C’était le début de l’après-midi, et le parc commençait à grouiller de monde. Elle regarda au loin la statut de l’ex-président américain, mais elle n’eu même pas le courage d’aller lui raconter ses aventures de la matinée. Qui plus est, elle était persuadée qu’il allait lui dire que c’était bien fait pour elle et lui faire une leçon de morale. Elle finit par se décider à aller téléphoner au Dublin pour qu’on viennent la chercher. Ses jambes étaient lourdes et elle eu le plus grand mal à se diriger vers une cabine et appeler le Dublin. "_Bon Dieu Salyna où es tu ??" La voix de la femme de Og était tremblante. "On t'as vu t'enfuir avec deux personnes à tes trousses !!" "_Je vais bien, t'inquiète. Je suis au mémorial. Tu peux m'envoyer quelqu'un pour me récupérer ?" "_J'arrive !" Le gros 4x4 de Sinead arriva dans l'heure qui suivit. Salyna se laissa tomber sur le siège passager et poussa un long soupire. _ « T’a été longue ..... » _ « Tes amis du FBI sont passé après la poursuite. Le mec était dans un sale état, il a vomit sur le bar. » _ « Dégueu .... T’es obligé de me dire ça ? » _ « C’est pas moi qui lui ai collé un coup de coude dans le ventre.... » Salyna soupira et regarda le décor défiler au travers des vitres. Lorsqu’elle se retourna vers la conductrice pour lui parler, c’est alors qu’elle remarqua une enveloppe qui dépassait de la boite à gant. Un « putain » presque automatique sorti alors de sa bouche. Cette simple petite enveloppe posée là, aller impliquer de grave conséquences pour quelqu’un. D’un petit geste vif, elle s’en saisit et l’ouvrir avec brutalité avant d’en lire le contenu. Sinead resta silencieuse pendant que la jeune fille était absorbée dans sa lecture. C’était un « ordre de mission ». Elle releva la tête en silence, et le reste du chemin jusqu’au bar se fit sans que personne n’ouvre la bouche. Dès leur arrivée, Salyna se dirigea vers le 1er étage du bâtiment. Elle pénétra dans une salle sombre, éclairée par une simple ampoule, dans laquelle se trouvait une table basse avec plusieurs fauteuils autour. Dans chaque siège, se trouvait un homme habillé avec élégance, un cigare à la main pour certains. La pièce était enfumée et elle ne put s’empêcher de tousser. Tous le monde se tourna vers elle, visiblement la réunion était déjà bien avancée et elle l’interrompait. Le silence était pesant et une éternité sembla passer avant que Og ne lui fasse signe de venir s’asseoir dans le seul siège encore vide. Elle avança lentement en dévisageant chaque homme de la pièce. Elle les toisa en fronçant les sourcils. Elle ne devait pas se laisser intimider par ses parrains. Lorsque sont père était là, elle se sentait en sécurité. Mais maintenant, elle devait prouver sa valeur et surtout, qu’elle n’était pas une simple fille à papa. Certain avait mit leur arme bien en évidence, comme un avertissement. Mais il en fallait plus que ça pour l’effrayer. Elle s’assit délicatement dans le fauteuil en faisait grincer le vieux cuir. Tous le monde attendit, mais rien ne se produit. En fait ils attendaient tous qu’elle sorte son arme et la pose que la table, mais elle n’en fit rien, tout simplement parce qu’elle ne l’avait pas sur elle. Au bout de quelque instant Og finit par prendre la parole. « _Tu as eu la lettre ? » « _Si je l’avais pas eu, je ne serai pas enfermée dans une pièce qui pue la vieille clope avec une bande de vieux cons. » Elle n’avait pas pu s’empêcher d’être désagréable tellement la question lui semblait bête, mais elle voulais aussi démontrer son assurance et jouer la carte de la provocation. _"Surveillez votre vocabulaire Melle O'Flaherty. Personnes se regrettera une petite garces de bas étages comme vous." L'orgueil de la jeune fille fut touché. _"Et vous, vous êtes tellement insignifiant que pas même le dernier des petit dealers du coin n'enverrait quelqu'un pour vous tuer. A quoi bon ? Vous allez crever d'un cancer du poumons de toute façon !" Cette réflexion était de trop. L'homme se leva brusquement en pointant son arme sur le torse de la jeune fille, qui c'était également levé d'un bon. Le mafieux l'avait en joue mais n'avait toujours pas tiré. Elle ne semblait nullement effrayer, mais en réalité son coeur battait la chamade. _"Ca suffit !!!! Rasseyez vous tous les deux ! O'Connel ! O'Flaherty !" s'écria Og, pour tenter de calmer le jeu. Les deux se toisèrent encore un moment avec mépris. Puis l'homme baissa son arme et se rassit. Salyna resta debout encore un instant avant de se rassoire à son tour. _"Pff, même pas les couilles de tirer." marmonna t elle _"Ta gueule Salyna !" s'emporta Og. Il fallut attendre un moment encore pour que la tension retombe. _"Bon, nous en étions où ?" reprit elle avec dédain et assurance. Son voisin lui donna une autre enveloppe, plus grande cette fois ci. A l’intérieur se trouvait des photos, des rapport de police, des listes de comptes et des relevés téléphoniques. Elle examina avec attention ses documents et l'homme qu'ils concernaient. Il était plutôt grand, blond au yeux bleus, et Salyna lui trouva un air de ressemblance avec Vladimir Poutine, avec une petite tête de fouine. Les hommes continuaient de fumer en la regardant examiner celui qui était sa prochaine cible. « _C’est Sergeuï Drimitriov, dit..... » « _L’échappé du Goulag » finit Salyna. Une vrai petite raclure, sa spécialité était le trafic d’arme pour les anciens pays de l’URSS, mais c’était aussi une brute sanguinaire, pas une seule de ses maîtresses ne lui avaient jamais survécu. Tout à fait le genre d’homme que Salyna prend plaisir à abattre. « _C’est bon, je prend » dit elle simplement. « _Salyna, nous savons tous dans quelle état tu es et .... » « _Vous ne savez rien. Et la mort de mon père ne changera rien au fait que j’accomplisse mes taches comme il en a toujours été. » Le ton de sa voix était devenu particulièrement grave. Elle ne supportait pas qu’on sous entende qu’elle était dans un état émotionnellement faible et manipulable. Elle perçait le patron du Dublin du regard. Les yeux de Salyna semblait s’enfoncer dans leur orbites et passer d’un marron clair à un noir d’ébène. « _Non, ce n’est pas ça que je voulais dire... » Og était soudain embarrassé. « _Regardez sur la dernière page des appels téléphoniques » reprit l’un des hommes de l’assemblée. Elle le dévisagea un long moment comme pour le remettre à sa place alors qu’il avait pris la parole sans y être convié. L’homme fit un petit geste d’épaule pour exprimer son malaise et s’enfonça dans son fauteuil. Elle fut satisfaite de voir qu'elle savait se faire respecter des hommes dans ce monde extrêmement sexiste. Elle tourna les pages de la pile de document et tomba sur ce qu’on lui avait indiqué. Ses yeux s’écartèrent d’un coup. En bas de la feuille des appels passés par l’Échappé, figurait le nom de Marco Henrietti, l’un des nombreux autres noms de Fellini. Elle leva le regard vers l’assemblée. Tout le monde la fixait avec attention. « _On te le laisse tant que t’en a besoin. » reprit Og « Mais il faut que tu l’élimines quand tu auras eu ce que tu veux. On avait pas prévu de te confier cette mission, mais comme Fellini est sur sa liste de contact, on a pensé que c’était à toi de t’en charger. » Elle fit un signe affirmatif de la tête. Enfin une nouvelle piste sérieuse sur cet enfoiré d’Italien ! Deux pistes en si peu de temps, cela tenait du miracle, les cercles internationaux de mafieux sont tellement fermés. Le linge sale se lavent entre clan ou patrie. « _Ok, je peux en disposer combien de temps ? » demanda t elle. « _ Descends le rapidement, mais fait ce que tu as a faire. Méfie toi aussi. C’est un gros calibre, il ne sera pas si facile à approcher. » « _T’occupe, c’est mon affaire, plus la tienne. » Sur ses mots, elle se leva et quitta la pièce. Elle apprécia grandement la première bouffée d’air frais qu’elle respira, mais elle sentait encore l’odeur acre de la cigarette dans ses narines. Elle descendit dans le bar qui était quasi vide. Elle alla s’asseoir au bar et commanda une limonade à Sinead qui finissait la vaisselle de midi. Elle poussa un soupir de soulagement et laissa tomber sa tête sur le rebord du bois. C’était la première fois qu’elle assistait à une de ses réunions depuis la mort de son père. Elle n’avait jamais été à l’aise dans ses conseils trop macho mais elle avait sut s’imposer cette fois ci. Elle ne pensait pas qu’elle avait autant d’autorité, mais était ce de son fait ou de l’aura de son père qui planait toujours au dessus d’elle ? Elle ne saurait le dire. Puis elle quitta l’endroit par derrière en toute discrétion, après l’événement du matin, elle savait que des patrouilles de policiers devait traîner, voire même des policiers en civils, et tous ne seraient que trop heureux de lui passer les menottes. Elle se faufila tel un lézard au travers des rues pour commencer son enquête sur sa prochaine cible. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Sam 4 Avr - 12:37 | |
| Chapitre 5 Un mois s'était écoulé depuis sa course poursuite avec les deux agents du FBI. Depuis elle avait pris soin d'être beaucoup plus discrète, car ses deux nouveaux amis rodaient régulièrement dans les environs et elle se doutait que certains indics se plairaient à la vendre. Mais cela ne l'avait pas empêcher de narguer ses poursuivants. Elle les avaient tous deux contacter plusieurs fois sur les téléphones personnels dont elle avait réussit, grâce à ses nombreux contacts, à se les procurer. Elle savait également où ils habitaient, mais elle se garda bien de leur rendre une petite visite, du moins pas encore. Elle avait même envoyer des fleurs à McCormick en lui demandant comment allaient ses tripes, même si le bouquet avec du finir illico presto dans la poubelle. Aucun agent n'aurait la fierté de décorer sont bureau d'un cadeau envoyé par celui qu'il traquait, encore moins quand cet agent était un homme. Cependant, sa fierté des derniers temps, tenait au faite qu'elle avait réussit à envoyer Foster et McCormick sur une fausse piste. Un des amis de la jeune fille avait jouer le rôle d'informateur anonyme indiquant qu'elle se trouverai dans des entrepôts abandonnés un peu à l'extérieur de la ville afin d'y tuer quelqu'un. Évidement, les deux agents s'y étaient précipités et n'avait rien trouvé hormis un petit bout de papier accroché à un pilier avec noté dessus : "Ha ha ha vous êtes tombés dans le panneau. Sans rancune, à une prochaine fois. Lazuli." Foster avait enragé, alors que McCormick était resté étrangement calme devant le mot. _"Putain ! Elle nous à encore fait tourner en bourrique !!" grognait Kathleen en se passant nerveusement la main dans ses cheveux courts. Elle leva les yeux vers son coéquipier qui était avachi dans son siège et les pieds sur le bureau. Ses baskets reposait sur toutes une séries de documents, rapport, photos plus ou moins récentes de la jeune fille. Elle semblait plonger dans ses pensées, ses yeux étaient enfoncés dans son visage. Il tenait dans sa main le petit mot de Lazuli qui secouait de gauche à droite comme s'il s'agissait d'un éventail. _ « Et comment peux tu garder ses fleurs ! » reprit Foster en se laissant tomber dans son fauteuil. L’homme se semblait ne pas l’entendre, elle poussa un soupire. _ « Hé , Colin ! Colin j’te parle ! » Voyant le manque de réaction de son voisin d’en face, elle roula en boule une feuille de papier et le lui lança à la figure. Ce brusque projectile le sortit de sa torpeur en sursautant légèrement et laissant échapper un : « Hein ? Quoi ? ». Foster lui désigna les fleurs du bout du doigt. _ « Bin quoi ? Elle sont belles ses fleurs. Ce serai dommage de les jeter avant qu’elles ne soient fanées. » répondit il d’un ton un peu perdu. Foster leva les yeux au ciel, enfin, au plafond avant de regarder par la fenêtre, par laquelle on voyait qu’il pleuvait des cordes. Il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’il se mette à neiger. _ « En tout cas, le temps ne l’a pas refroidi » reprit Colin en voyant le regarde absorbé de sa partenaire. _ « Non, hélas pour nous. Comment réussir à lui foutre la main dessus. On aura pas toujours la chance de lui tomber dessus par hasard. » Il acquiesça de la tête, et son ventre ne résisterait pas forcément à ses coups de coude. Il se disait qu’ils avaient eut de la chance cette fois là, car elle n’était pas armée, mais le jour où se genre d’événement contrariant se reproduirait, elle n’hésiterait peut-être pas à leur tirer dessus. Cette réflexion fut comme un flash dans son esprit. Il se sortit les pieds du tas de papiers qui traînait sur son bureau. Foster intriguée par cette soudaine agitation lui demanda ce qui se passait. _ « Ce jour là .... Elle n’a pas tirée. Il aurait été bien plus facile de me tirer dessus que de prendre le risque qu’elle à pris en s’arrêtant net. » _ « Oui, et ? » Il était plongé dans plusieurs rapports sur des rencontres ou des confrontations avec la jeune fille. Au bout de quelques instants, il se laissa à nouveau s’enfoncer dans son fauteuil, un léger sourire au lèvres. Kathleen le questionna du regard. _ « Dans toutes les rencontres avec elle qu’il y a eu dans le passé, jamais elle n’a ouvert le feu. » La jeune agent du FBI contourna son bureau et se plaça à coté de son coéquipier. Il lui montra pas mal de rapports de rencontres avec la tueuse. Et en effet, aucun échange de coup de feu n’y était consigné. _ « Bizarre en effet, pour un tueur. Elle aurait pu faire des carnages parmi nous. » frissonna Foster. _ « Oui, mais elle ne l’a jamais fait. Il n’y a que deux explications. Soit elle n’a effectivement jamais d’arme sur elle, soit elle ne sert que de diversion pour un autre tueur. » Un silence tomba. Et si Lazuli n’était que la plus grande diversion mafieuse jamais organisée pour couvrir un vrai tueur. _ « Reprenons. Elle n’a jamais d’arme ou du moins, elle s’en sert pas. On ne l’a jamais vu sur un lieu de crime, la seul chose qu’on ai à chaque fois c’est ses petits mots... et il est bien rare qu’il y ai des tueuses et encore plus, aussi jeune. » _ « Vous pensez qu’elle puisse utiliser le nom de son père pour couvrir quelqu’un de plus important ? » _ « Ça pourrai coller... » Il prit un bout de papier et y traça un gros X, qu’il alla punaiser sur une tableau de liège sur lequel se trouvait un espèce d’arbres avec une photo de Lazuli au centre et des photos de « ses » meurtres. _ « Le problème, c’est que maintenant, on a une équation avec une inconnue. » Les deux agents regardèrent le tableau un moment. _ « De toute façon, pour le moment ça ne change pas grand chose, car on peut pas mettre la main sur ce X si on attrape pas cette peste. » conclu Foster. ********************************************************************* C’est sous cette pluie battante que Salyna arpentait des rues toutes plus glauques les unes que les autres. Un énorme imperméable noir lui tombait jusqu’aux chevilles et une capuche lui protégeait le visage de l’eau. Ce vêtement la faisait paraître bien plus forte qu’elle ne l’était en réalité. Mais ce n’était pas un mal dans ces circonstances. Depuis un mois, elle menait des recherche pousser dans tous les réseaux mafieux et illégaux de la ville et du comté afin de trouver sa cible. Il fallait réussir a savoir quand et où le trouver. Le comment le tuer, viendrait plus tard. L’inconvénient avec des personnes de l’importance de Sergeuï Drimitriov, c’est qu’il est extrêmement dur d’avoir des informations dessus, et encore moins d’avoir des informations fiables. Mais l’avantage, c’est que beaucoup de personnes veulent sa peau, et donc, assez facile de trouver des indications sur ses activités. Savoir ce qu’il fait ne veut pas dire savoir où il est. Et la difficulté venait de là. Ce soir, elle avait rendez-vous avec un homme qui pourrai lui dire où il était. Elle se doutait qu’il ne lui dirait pas exactement où il serait. Mais si elle savait où chercher, ça l’aidera déjà bien, car depuis le début elle pataugeait. C’était des trafiquants de drogues qui l’avait mise sur la piste de cet indic. Elle avait du arracher cette informations à grand coups de phalanges trancher et de balles dans les genoux, mais finalement, ils s’étaient montrés assez coopératif. La pluie commença à se calmer. Au détour des vieux immeubles tombant en ruines, elle tomba nez à nez avec l'un d’entre eux, mais celui ci avait la particularité d’avoir toutes ses fenêtres bétonnées. C’était là. Avant de plus s’approcher, elle vérifia son chargeur, et en prenant une grande respiration, elle se dirigea vers l’édifice. Bien qu’elle en avait l’habitude, se genre de rencontre lui faisait toujours peur. C’était peut-être un traquenard, peut-être qu’à l’intérieur une dizaine d’autre tueurs l’attendaient et se feraient un plaisir de la transformer en passoire avant de laisser pourrir ses restes. Ou bien peut-être que tout le bâtiment était piégé et qu’il exploserait lorsqu’elle entrerait. Aller savoir. Mais si elle hésitait même qu’un instant, c’était la fin. Elle chassa ses idées de son esprit. Il n’y avait qu’une grande porte en métal. Elle frappa avec force dessus, avant de se coller sur le mur à coté. On ne sait jamais, peut-être allait on la mitrailler à travers la porte. Un homme de très forte carrure vint lui ouvrir. Dans l’obscurité, elle ne distinguait pas son visage, et tant mieux. Moins elle en voit, moins elle en sait, moins elle en dirait, que se soit à d’autre truands ou au FBI. On sait jamais, il réussiront peut-être bien à me mettre la main dessus un jour.... un jour. L’homme passa devant et elle le suivit. Ils montèrent à pieds plusieurs escaliers avant d’arriver dans une pièce richement meublés et éclairé. Lazuli du s’habituer à cette lumière artificielle qui régnait. Dans un magnifique fauteuil de style XVIII eme siècle français, se tenait une femme plantureuse. Elle fit un signe à l’homme qui devait sûrement être son garde du corps, et ce dernier sortit de la pièce, en prenant soin de fermer la porte à clé. Salyna ôta son imperméable et vint s’asseoir sur un autre siège qui se tenait près de celui où se trouvait l’autre femme. Elles se dévisagèrent mutuellement. Puis Lazuli prit la parole. _ « Pas de nom, pas de raison. Juste où et quand. » La femme sourit. _ « Vous faites bien votre travail, mademoiselle. Mais vous vous doutez bien que je ne vais pas vous divulguez ses informations sans rien demander. » _ « Quoi, quand, où, comment ? » répondit-elle La femme se mit à rire. _ « Vous ne savez donc pas faire de phrases ? Bien. Je veux que vous soyez mon garde du corps. Si on apprends que je vous ai donnée ses informations, je suis une femme morte. » Salyna eut un sourire de coin. _ « Je ne suis pas garde du corps. Par contre je peux vous proposer un accord avec le FBI. » La femme faillit sauter de son fauteuil à la mention de l’agence gouvernementale. _ « Ne vous inquiétez pas, je ne travaille pas pour eux. C’est plutôt moi qui les fait travailler. » ironisa t elle. La femme se détendit et explosa une nouvelle fois de rire. _ « Vous avez le sens de l’humeur mademoiselle. J’aime bien. Je vous écoute. » _ « Vous me dites ce que vous savez. Après quoi, vous allez au FBI, vous leur porté le petit mot que je vous écrirais. Et échange de quoi vous demander une immunité et une protection. Il ne vous accorderons pas l’immunité, mais vous bénéficierez de la protection. » Elle se regardèrent un moment. La femme semblait particulièrement surprise de l’audace de Lazuli. Elle ne faisait pas démentir sa réputation. Puis soudain son visage se ferma, comme si elle venait de voir quelque chose d’horrible. Lazuli compris qu’elle avait jouer la bonne carte. Cette femme était morte de peur à l’idée de parler de Drimitriov, mais elle avait encore plus peur du sort qu’il lui réservait, qu’elle parle ou pas. Lazuli se dit alors qu’elle prendrait encore plus de plaisir à tuer cet homme. De toute évidence il avait plus que maltraiter cette femme qui se trouvait en face d’elle. Et s’il y avait une chose qu’elle détestait, c’est qu’un homme profite de sa position pour s’en prendre aux femmes. _ « Bien » finit elle par reprendre avec être revenu au calme. « Il sera dans trois jours dans sa maison de campagne. Et il sera sûrement seul, hormis ces quelques gardes du corps et ses putains. » _ « Très bien. J’espère que vos informations sont fiables. Dans trois jours, vous irez au FBI, et vous leur remettrez ceci. » Elle sortit une enveloppe avec marquée dessus « Foster et McCormick » le tout entouré de deux petits cœurs. Encore de la provocation. _ « Mais attention » reprit elle. « Si vous y allez avant et que vous leur dites quoique se soit, vous ne pourrez plus jamais poser un pied dans le comté de Washington, ni sur toute la cote Est de notre pays. C’est bien compris ? » La femme saisit la lettre en tremblant et fit un signe affirmatif de la tête. Lazuli se leva, remit son manteau et juste avant de sortir, se retourna vers sont hôte. _ « Que vous a t il fait ? » La femme sembla surprise par cette question. Mais elle était trop tremblante pour parler, et ses yeux s’embuèrent. _ « Ne vous inquiétez pas, la prochaine fois que vous entendrez parler de lui, se sera dans la rubrique nécrologique. » Elle lui fit un signe de tête déterminé et partit. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Dim 21 Juin - 12:45 | |
| Chapitre 6 Pendant les trois jours qui séparaient Salyna de sa rencontre avec le russe, elle examina attentivement le terrain. Elle consulta de nombreuses cartes routières et géographiques des alentours de la maison. Connaitre tous les chemins, galeries, points de rencontre ou des choses dans se genre était important au cas où les choses tourneraient mal. Il faut toujours avoir un plan B, voir C et même D.!!! Elle fit quelques passages près de l’habitation avec une vieille voiture afin de ne pas se faire remarquer. Il y avait peu de circulation dans se petit bout de campagne. Elle serait tranquille pour exécuter son oeuvre. L’avant veille de son incursion, elle fit une virée de nuit dans le jardin. Elle fut surprise de l’absence de chiens dans la grande cours. D’habitude il y avait toujours des dobermans, pitbulls ou autres chiens d’attaques, à qui les intrus servaient de casse-croûte. Cette absence canine montrait bien que l’homme se sentait suffisamment en sécurité. Plus pour longtemps en tout cas. Il y avait plusieurs entrées possibles et de nombreuses fenêtres à l’étage. Durant cette inspection, elle dénombra six hommes de mains au moins et trois filles. Six hommes, cela ne faisait pas des masses. Elle avait déjà tué des hommes bien mieux entourés que ça. Mais comme, Drimitriov était un gros trafiquant d’armes, ces hommes devaient être rudement bien équipés. D’ailleurs pendant cette soirée espionnage, elle vu plusieurs mitraillettes, UZI et même un lance roquette. L’incursion allait sûrement tourné au carnage. Mais il lui fallait l’homme vivant, sinon il ne lui servirait à rien. Tant pis pour les hommes de mains, des brutes en moins, ce ne sera pas une grande perte. Par contre, les jeunes femmes n’étaient pas forcement là de leurs plein gré... elle essaierait de pas leur faire de mal. Mais bon, si y’a utilisation du lance roquette, se sera la fête pour tout le monde. Jour J. Cette fois ci, il neigeait et la température était largement en dessous de zéro. Lazuli avait rouspétée lorsqu’elle avait vu l’épais manteau blanc qui était tombé pendant la nuit. Cela ne faciliterait en rien la tache. Il faudra prendre garde à bien dissimuler ses empruntes dans la neige, et de ne pas souffler trop fort afin de ne pas faire de fumée avec sa bouche. Elle planqua sa voiture dans le bois qui se trouvait derrière la maison. A la dernière minute elle avait changé sa tenue noir contre une rayée noir et blanc, afin de mieux se camoufler dans les buisson blanchit. Elle mit deux pistolets automatiques à sa ceinture, un couteau de chasse accroché à sa Ranger, et quelques petits gadgets dont elle était particulièrement fière : des lacrymogènes et des boules puantes et gluantes. Ces dernières étaient toujours bien utile car elle détournait bien l’attention et surtout, lorsqu’elles touchaient la peau, elles collaient et brûlaient. Dans un petit sac, elle avait des munitions de rechange et surtout du scotch et du matériel pour le torturer s’il le fallait !! Elle commença alors a monter vers la maison. Tout était très calme. Elle passa sans difficulté le mur d’enceinte. Elle se glissa au travers des buissons en prenant soin d’effacer au mieux ses traces dans la neige. De là, elle aperçu deux des hommes qui faisaient des rondes autours de la maison, deux dans la cuisine. Les lumières à l’étage laissaient supposer que les deux autres devaient veiller sur la porte de leur patron. Lazuli vissa soigneusement le silencieux sur son arme. Pour les quatre premiers gus, mieux valait être discrète. De son buisson, elle attendit pendant près de vingt minutes que les deux hommes ne se voient plus afin de les abattre un à un sans qu’il n’y ai d’alerte. Elle visa soigneusement la tête. Lazuli n’était pas une grande tueuse pour rien, sa précision était sans faille et elle n‘hésita pas une seconde quand elle pressa la détente. Les deux hommes ne purent rien faire. Les balles fracassèrent leur crânes sans qu’ils puissent réagir. Au contact du métal avec le front, les os volèrent en éclat et une fontaine de sang jaillit. La neige amortit le bruit de leur chute sur le sol. Voila, ça, c’était fait. Elle se glissa discrètement jusqu’aux corps, et les tira tant bien que mal près des mur, afin qu’en regardant par la fenêtre, on le les voit pas giser à terre. Prudemment, elle essayait de retourner la neige pour que les taches rouges de sang, soient le moins visible possible. Elle était à présent sur la terrasse, qui se trouvait de l’autre coté de la cuisine. La porte vitrée donnait dans un immense salon vide. Délicatement, Lazuli se glissa dans la maison. Elle sortit la serviette qu’elle avait dans son sac et essuya ses bottes. Si un homme venait et voyait de la neige ou des traces de neige fondu sur le sol, il donnerait l’alerte. Elle se faufila derrière le canapé, et essayait de trouver un angle correct pour abattre les deux hommes de la cuisine. Ils discutaient et semblaient bien concentrés sur leur paroles. Ils se trouvaient derrière un bar américain et étaient donc difficilement atteignables. Il fallait les faire venir ici, mais sans alerter ceux de l’étage. Elle observa attentivement la pièce. Il n’y avait pas grand chose qui puisse l’aider. Elle enragea intérieurement. Elle ne pouvait pas rester comme ça éternellement. Alors qu’elle commençait à se demander si elle n’allait pas purement et simplement les charger, elle entendit un bruit derrière elle. Lazuli faillit sursauter et laisser échapper un cri, mais elle réussit à se retenir. Ce n’était que le chat qui faisait ses griffes sur le canapé. Elle soupira de soulagement. Elle caressa délicatement la tête de l’animal qui semblait très affectueux. Cela lui donna une idée. Elle sortit une munition de son arme dans l‘une des ses mains, et attrapa le chat dans l’autre. Elle lança la cartouche sur un vase qui se trouvait sur un meuble derrière elle. Le verre se brisa et attira automatiquement l’attention des hommes. _ « Qu’est ce qui se passa en bas ! » Un homme qui se trouvait à l’étage interpella ses camarades. S’il descendait c’était la mort ! Alors qu’elle entendait les pas des hommes de la cuisine et le clic des armes que l‘on déverrouille, elle lâcha l’animal qui partit en courant vers la cuisine. _ « C’est rien ! C’est encore ce putain de chat qu’a fait tomber un vase ! Saloperie ! » s’exclama l’un des hommes. Ils étaient alors sur le seuil de la porte de la cuisine, et dès qu’ils tournèrent le dos au salon pour retourner à leur occupations, Lazuli leur fit un trou dans la tête. Aussi rapide que précise, les deux hommes s’écroulèrent l’un sur l’autre. Elle eut un sourire de satisfaction. C’était trop facile. Elle prit soin de les dépouiller de leur armes. On ne savait jamais. Il ne restait que les deux du haut. Elle ôta le silencieux. Il était temps de faire peur au russe. Elle se plaça devant l’escalier, pris une grande inspiration, et monta vivement les marches. Arrivés en hauts, alertés par ses bruits de pas, les deux hommes furent surpris de la voir et pointèrent leur mitraillette vers elle. D’un geste vif et précis, elle abattit le première, mais le deuxième ouvrit le feu. Elle ne put que se jeter dans les escaliers pour éviter les balles. Elles dégringola des marches comme une ballon, et s’écroula violement en arrivant en bas. Elle n’eut pas le temps de penser, elle tendit son bras et tira à plusieurs reprise en direction du haut des escaliers. Un nouveau bruit de chute se fit entendre, et une énorme masse lui tomba dessus. Elle avait réussit à abattre l’homme. Mais maintenant Drimitriov devait s’être plus qu’alarmé. Elle se releva encore tremblante de sa chute, et essuya le filait de sang qui lui coulait de la bouche. _ « Merde » Elle voulut se jeter dans les escaliers, mais à leur sommet, était apparut sa cible. Ce dernier tenait le lance roquette sur son épaule. Il lui fit un sourire, et elle le lui rendit, avant de se précipiter vers la cuisine. Un énorme bruit d’explosion retentit derrière elle. Drimitriov n’avait pas hésité à faire voler la moitié de sa maison en éclat. Elle reçut plusieurs éclat qui la blessèrent légèrement, mais rien de plus que des égratignures. Elle eu soudain une idée, elle resta allongée au sol dans la flaque de sang des hommes qu‘elle avait abattu tout à l‘heure, et éloigna une de ses armes comme si elle l’avait lâcher avec une chute, et en glissa une deuxième sous son ventre. Elle pris une grande inspiration, et stoppa sa respiration. L’homme descendit les escaliers et vint voir le résultat de son tire. Lorsqu’il vu le corps inerte de la jeune fille, il éclata de rire. _ « Tu croyait sincèrement que tu arriverai à me tuer, assassin. Une femme ! Me tuer ! Moi ! » s’esclaffa t-il avec un fort accent russe. _ « Yee pee Kai pauvre con ! » Lazuli s'était retourné brusquement et pointait son arme sur lui. Elle lui colla une balle dans l’épaule qui tenait le lance roquette, et se jeta sur lui. Un violant coup de poing dans le visage le fit s’écrouler. Un deuxième le fit s’évanouir. Lazuli reprit son souffle tout en regardant l’homme qui gisait par terre. Elle passa sa main sur son visage et dans ses cheveux afin de les remettre un peu en place. Elle était couverte de sang, comme si elle avait égorgée un porc. Elle regarda vaguement autour d’elle. Le salon était pulvérisé et l’air froid de l’extérieur commençait à envahir l’intérieur. Elle se saisit de l’homme et le monta comme elle pu à l’étage. Là, les jeunes filles étaient agglutinées dans le fond de la chambre, tremblantes et sanglotantes. Lazuli les rassura et leur ordonna d’aller s’enfermer dans la pièce d’à coté. Elle installa le russe sur une chainse et l’y scotcha solidement. _ « Hé ducon, on se réveille. Allez ! » Elle lui colla un allé retour de claques. Il reprit doucement connaissance, le sang perlait de son bras. _ « Je veux savoir tout ce que tu sais sur Fellini, et je te laisse la vie sauve. » Bien sure elle mentait, elle l'abattrait à la fin. Drimitriov toussota et cracha un mélange de sang et de bave à la figure de la jeune fille avant de baragouineur quelque chose en russe. Pour se venger, Lazuli enfonça son pouce dans le trou fait par la balle dans son épaule et remua son doigt à l'intérieur de sa chaire. L’homme hurla de douleur. _ « J’attends. » reprit elle. Il n’avait visiblement pas envie de parler. Bien, qu’à cela ne tienne. Elle lui fit le topo sur ce qui allait se passer. D’abord elle lui casserait chaque doigts, un par un, avant de lui couper phalanges par phalanges. Puis elle lui collerait deux balles dans chaque genoux, ce qui le privera des ses jambes à vie. Et si cela ne suffisait pas, elle improviserait. Il ne la croyait pas capable de tant de cruauté. Salyna eu un sourire narquois et pouffa de rire avant de lui enfoncer son couteau de chasse dans la cuisse. _ « Tu pari ? » Il perdit un peu de son assurance, mais toisa la jeune fille. _ « Très bien, comme tu veux. » Elle lui saisit la main droite et lui brisa le pouce. L’homme hurla de douleur et regarda sa main d’un air dégoûter. _ « On continu ? » Il était essoufflé, Lazuli reformula sa demande et lui laissa trente secondes le temps de reprendre sa respiration. S’il ne disait toujours rien, elle lui recassera un doigt. Mais il s’obstina dans le silence. Ce fut tout les doigts de la main droite qu’elle dut lui briser avant qu’il ne lance deux mots. _ « Haaaaa on devient raisonnable. Alors ? » _ « Il a bien fait de tuer ton fils de pute de père . » La colère de Lazuli monta d’un cran, elle retira violement son couteau de sa cuisse, et comme il était avec des crans, en ressortant, elle lui arracha des morceaux de muscles qui vinrent joncher le sol et lui trancha les deux première phalanges de son pouce. Tellement la douleur fut forte, il fut incapable de lancer un cri. Elle lui dit qu’elle avait tout son temps et qu’elle avait toujours toutes ses phalanges, elle. Deux coupures plus tard, alors qu’il était au bord du gouffre. Il se décida à parler. Entre deux convulsions, il lui apprit que l’homme en question devant bientôt venir à Washington. Il y avait une grosse réunion de mafieux italiens, une conférence internationale, puisque des parrains venaient directement d’Italie. Alors qu’il allait continué, Lazuli entendit un léger craquement dans l’escalier. Elle alla jeter un coup d’oeil dans le couloir. _ « Halte ! FBI ! ». McCormick était sur les dernières marches avec un gilet pare balles et des hommes de commandos derrière lui. _ « Salope ! » s’écria Lazuli en se rentrant dans la chambre en fermant à clé. _ « Yee pee Kai pauvre conne. » Ironisa Drimitriov. Mais elle ne prit pas le temps de l’abattre. Déjà les hommes du FBI essayait de défoncer la porte. Il n’y avait pas beaucoup de solution. Elle déclancha une lacrymogène, et se jeta par la fenêtre, en sachant très bien qu’il y avait un toit en dessous. Mais la neige rendait les tuiles glissantes et elle ne pu rester sur ses pieds. Elle roula donc jusqu’au bord du toit et tomba dans la piscine qui se trouvait en dessous, mais comme l’eau était gelé,elle s’écrasa violement dessus. La glace ne résista pas à son poids et se brisa, elle se retrouva donc dans l’eau froide. Elle se dépêcha le plus possible pour sortir de cette eau mortelle. Elle grelottait de froid, mais si elle ne bougeait pas, elle se ferait prendre. Alors elle se mit a courir. Elle entendait derrière elle, Foster qui lui hurlait de s’arrêter sinon elle ouvrirait le feu. _*Bin c’est ça cocotte, ouvre le feu* pensa t elle. Mais elle ne s’arrêta pas pour autant. Lazuli franchit le mur qui la séparait de la foret, elle entendit plusieurs coups de feu et vu quelques bouts de pierre gicler autour d’elle. Elle courut le plus vite qu’elle put, transi par le froid. _ « Halte ou je tire ! » Cette fois c’était McCormick qui s'était jeté à ses trousses. Il n’avait pas envie de la perdre une deuxième fois. Mais n’écoutant rien, Lazuli ne s’arrêta pas. L’agent du FBI ouvrit alors le feu. _ « Haaaaaaa » hurla Lazuli en tombant dans la neige. Il l’avait touché au bras gauche. Elle n’avait jamais pris une balle. Elle se redressa et tira à son tour, mais elle tira en l’air. C’était juste pour que son poursuivant prenne peur et se protège derrière un arbre. Elle se saisit des boules puantes et les envoya dans sa direction. Ça devrait l’occuper un moment. Elle reprit douloureusement sa course et finit par arriver à sa voiture. Elle balança son sac, et démarra en trombe. Elle s’éloigna à toute vitesse. Elle s’attendait à être poursuivit, alors elle coupa par les chemins de foret. Puis à travers champs, et quand elle fut a une bonne dizaines de kilomètres de la maison. Elle reprit la route normale. Son bras lui faisait atrocement mal et elle avait froid ! Les émotions passées, elle reprit son calme, alluma le chauffage à fond et regagna la ville. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Ven 8 Jan - 23:10 | |
| Chapitre 7 Salyna ne rentra pas directement au Dublin. Elle savait que c'était là qu'on viendrait la chercher en premier. Même avec le chauffage dans la voiture, elle ne réussit pas à se réchauffer à cause de ses vêtement mouillés. Elle ne sentait plus ses doigts sur le volant de sa voiture. Le fauteuil était trempé et plein de sang. Elle sentait sa tête qui tournait et elle claquait fortement des dents. Elle n'allait pas aller bien loin comme ça. Elle avait besoin d'un médecin. Elle s'engagea sur la route qui menait à un quartier résidentiel de la capitale américaine. Elle arpenta les rues à faible allure, elle avait de plus en plus de mal à contrôler le volant. Elle finit par se garer non sans peine devant une maison. Il était tard, et aucune lumière ne brillaient à travers les fenêtres. Une soudaine angoisse l'envahit. Et s'il n'était pas là ? Elle se sortit de la voiture et traîna la patte jusqu'à la porte d'entrée. Elle grelottait de tous ses membres, elle ne sentait quasiment plus ses doigts, et encore moins ses orteils. Avec grand peine, elle sonna plusieurs fois. De la lumière illumina l'entrebâillure de la porte et un homme vint ouvrir. Il était en robe de chambre, le peu de cheveux qui lui restait sur le crâne était en bataille. _"Mon Dieu ! Salyna ! Entre vite !" En voyant la jeune fille, les lunettes qu'il avait sur le nez faillirent tomber. Il saisit la jeune fille, qui était trempée et qui tremblait, par les épaules et la tira vers l'intérieur. _"Qu'est ce qui se passe ?" Une jeune fille d'une vingtaine d'année était apparu en haut des escaliers. _"Va réveiller ta mère ! Et descend des vêtements secs ! Vite !" lui ordonna son père. La jeune fille s'exécuta. _"Docteur MacLeod, j'ai froid."sussura Salyna, ses lèvres étaient bleues. _ « Enlève tes vêtements ! » C’est à ce moment là que sa femme arriva. Le docteur alla vers elle et lui demanda de l’aider à se déshabiller et de la réchauffer, pendant qu’il allait chercher de quoi la soigner. _ « Bonsoir Lily » balbutia la jeune fille entre ses claquements de dents. La femme du médecin la déshabilla et l’essuya vivement avant de lui enfiler les vêtements sec et chaud qu’avait descendu sa fille, comme le lui avait demandé son père .MacLeod redescendit avec une couverture chauffante, ainsi qu’une trousse de soin. _ « Anna, va faire chauffer de l’eau ! » La jeune fille tremblait légèrement, mais elle, c’était de peur. Elle ne savait pas trop ce qu’il se passait. Le docteur nettoya le bras de Salyna et examine la blessure par balle. Cette dernière n’était pas ressortit, il fallait donc l’extraire. Il expliqua donc ce qu’il allait faire. Il n’avait pas grand chose de fort contre la douleur, mais il lui injecta un antidouleur. Salyna roula un bout de serviette et se le mit dans la bouche. La douleur fut insupportable, elle hurlait tout en serrant fort entre ses dents. Des larmes coulaient le long de ses joues. L’intervention de dura pas longtemps. Elle n’y résista pas, et s’évanouie. Elle se réveilla juste quelques minutes plus tard. Elle ne sentait presque plus son bras gauche. Le docteur était entrain de lui faire les derniers points de suture. Elle grelottait toujours mais elle sentait son corps se réchauffer. Une fois que son mari eu fini, Lily l’enveloppa dans la couverture chauffante, elle plaça ses mains et ses pieds dans des bassines d’eau chaude contre les engelures. Le médecin envoya sa fille se recoucher en lui disant que tout allait bien, qu’elle n’avait pas à s’inquiéter. Puis il revint vers Salyna. _ « Que s’est il passé ? » lui demanda t il Elle se sentait encore bien mal, mais elle répondit quand même. _ « Une opération qu’a mal tourné. Le FBI à débarqué. J’ai pris une balle. » Lily alla préparer une bonne tasse de thé chaud. Ce fut avec un réel plaisir quand Salyna pris la tasse chaude entre ses doigts. Après quelques gorgées, elle raconta plus en détails se qui c’était passé. MacLeod semblait vraiment contrarié. Ce n’était pas la première fois qu’on débarquait ainsi dans sa maison, c’était le médecin de pas mal de famille de la mafia irlandaise. Il était aussi très ami avec le père de Salyna. Pour cette nuit, elle resterait dormir ici, ils aviseront demain matin sur ce qu’ils feront. La jeune fille accepta, elle était exténuée. Elle dormit mal cette nuit là, d’abord parce que son bras lui faisait mal, mais aussi parce qu’elle se sentait froide, même sous les nombreuses couvertures qui la recouvraient. Sa nuit fut courte, le soleil pointait à l’horizon lorsqu’elle se leva. Elle était comateuse, et la tête lui tournait surtout quand elle bougea un peu trop le bras. Elle garda une couverture sur les épaules et descendit dans le salon. Elle s’installa sur le canapé, et mit une des nombreuses chaînes d’informations pour voir s’ils parlaient de l’arrestation de Drimitriov. Et il n’y manqua pas. Les cameras montraient la maison à moitié déchiquetée par le lance roquette. Les journalistes essayaient désespérément d’interviewer McCormick qui dirigeait l’opération. Il n’y avait qu’une prise de vue sur le russe, transporté sur un brancard dans une ambulance. _*Il en aura bien besoin* pensa t elle. Tout d’un coup, une idée lui passa par la tête. Elle avait échouer dans sa mission. Se n’était pas la première fois, mais comment allait réagir les parrains ? Quand son père était là, elle ne craignait rien, mais maintenant. Elle grinça des dents. _ « Tu es déjà réveillée ? » Le docteur MacLeod venait de rentrer dans la pièce tout en nouant sa cravate. Elle lui dit qu’elle n’avait pas beaucoup dormi. Il regarda ce qui passait à la télévision, puis posa une regard à la fois interrogateur et réprobateur sur Salyna. Elle soutint son regard juste quelques instants. Elle n’y arrivait pas. Elle n’avait aucun mal à soutenir ceux des parrains, des assassins, des truands et autres criminels, mais avec des hommes comme le docteur, elle n’y arrivait pas. Lily et Anna arrivèrent à leur tour, la jeune fille était déjà en uniforme pour aller en cour. La petite famille et Salyna prirent un copieux petit déjeuné, et après le départ d’Anna, la discussion devint bien plus sérieuse. MacLeod voulait qu’elle reste ici quelques jours en observations. Mais Elle refusa, craignant déjà que sa voiture et son arrivée nocturne n’aient attirer l’attention. Elle accepta quand même de rester jusqu’au soir, afin qu’il vérifie sa blessure en rentrant de son cabinet. Elle passa donc la journée en compagnie de Lily. Elle resta une bonne partie de la journée écroulée sur le canapé à somnoler. Puis en début de soirée, elle rentra au Dublin avec pour consigne de garder un maximum son bras en écharpe pour que ça guérisse mieux. McLeod lui donna de quoi se soigner, et si elle en avait besoin, elle ne devait pas hésiter à revenir le voir. Elle passa par la porte dérobée du bar. Et se fut Sinead qui la vit en premier. Elle se jeta sur la jeune fille et appuya accidentellement sur sa blessure. Après plusieurs gémissements et embrassades Salyna monta à l’étage. Le conseil des parrains était réunit. Sans prêter attention à leur regard, elle vint s’asseoir dans son fauteuil et attendit le flot de critiques. La salle était encore plus enfumée que d'habitude, et cela lui piquait les yeux. Elle n'était pas déjà pas au meilleur de sa forme, mais l'ambiance lourde qui régnait aurait bien pu la faire tourner de l'oeil. _ « Tu n’as pas remplis ton contrat. » commença l’un d’entre eux. _ « Non ? Sans dec’ ? » Cette réflexion l’avait déjà particulièrement énervée. Sa fatigue se transformait toujours en mauvaise humeur. _ « Tu ne l’as pas tuer parce que tu t'ais laissé aveugler par ton désir de vengeance. » _ « Oui et alors ? Bon OK. Il est pas mort, mais il est en tôle, c’est tout aussi bien. Maintenant, que ça vous plaise ou non, je ne regrette pas ce que j’ai fait. Ça vous arrange tous bien que mon père soit mort. Faites vos petites guerres interne, cela ne me regarde pas. » Sans attendre d’autres réflexions, elle se leva et quitta la pièce. Malgré les cris de protestations personne n’arriva à la faire rester, et elle alla s’installer dans le bar et grignoter quelques gâteaux. Elle n’avait pas du tout envie de parler avec ses vieux cons. Elle n’avait pas de compte à leur rendre. Bien plus tard, les hommes redescendirent et lui passèrent dans le dos pour sortir du bar. Elle ne détourna même pas la tête pour les regarder passer et bu son thé que lui avait servit Sinead comme si de rien n'était. Une fois qu’ils furent tous partis, Og vint s’asseoir à coté d’elle. _ « Haaa Salyna. » _ « Si t’es venu pour le leçon de morale, tu peux te barrer Og, j’ai eu ma séquence par MacLeod. » grogna t elle. _ « Qu’est ce qui est arrivé à ton bras ? » _ « Une balle, ma première, il faut fêter ça. » ironisa t elle. _ « Tu sais que ça à beaucoup jasé la haut. » _ « J’m’en fous. » Og soupira. _ « Tu a fait vive impression. Tu as raté ta mission, on pensait que tu étais morte quand on à vu l’état de la maison, et là tu te pointes comme une fleur, et tu cloue le bec à tout le monde. » Elle haussa les épaule tout en engloutissant un gâteau. Le visage de la jeune fille était crispée, ses sourcils froncés et le regard fuyant. Ses lèvres pincés laissait comprendre qu'elle allait débuter une crise de colère. _ « C’est du beau travail. » Il lui donna une petite tape sur le bras. _« Aie » grogna t elle. Puis il retourna dans sa cuisine. Elle le regarda partir. Ce qu’il avait dit n’avait pas beaucoup d’importance. ********************************************************************* _ « Putain de merde !! » McCormick était en furie alors qu’il était entrain d’essayer de se débarrasser de l’espèce de truc gluant et puant qui lui collait aux chaussures. Il avait marché dessus et comme c'était gluant, il avait trébuché sur d'autres boulettes qui étaient au sol.. Il avait enlevé son manteau et se frottait le corps avec de la neige. Foster arriva en trombe, mais Salyna avait déjà disparu. Elle ne pu retenir une grimace en s’approchant de son coéquipier tellement l'odeur était infect. Elle s’assura qu’il n’était pas blessé, vu qu’elle avait entendu des coups de feu. Il n’y avait rien à faire, l’odeur ne partirait pas sans une bonne douche. Ils regagnèrent les ruines de la maison, les journalistes étaient déjà là et leurs sautèrent dessus lorsqu’ils sortirent du bois. Mais aucun des deux n’avaient envie de leur parler. Le brancard transportant Drimitriov leur passa sous le nez, Foster décida de l’accompagner à l’hôpital. McCormick en tant que chef des opérations devait rester jusqu’a ce que tout soit fini. Ce ne fut que vers midi le lendemain que la mission prit fin. Foster était revenu pour chercher son équipier et le ramener en ville. _ « Putain, fait chier ! » Colin cogna du poing contre la porte intérieure de la voiture. « J’ai été nez à nez avec elle deux fois et j’ai pas réussit à lui foutre la main dessus ! Quelle sale garce !! » _ « Qu’est ce qui c’est passé là haut ? » demanda Kathleen. _ « Elle nous a entendu, elle est sortit dans le couloir et nous a vu. Elle a lâché une lacrymogène et a sauté par la fenêtre... » _ « Pour tomber dans la piscine. » finit elle. Dès lors qu’elle avait refermée la porte, et après s'être cogner au battant sans succès, McCormick c’était jeté au bas des escalier car il se doutait qu’elle passerai par une fenêtre. Il avait juste eu le temps de la voir se jeter contre le mur et passer par dessus, et il l’avait poursuivit. Il l’avait sommé de s’arrêter et ouvert le feu, mais elle avait répliquer et il s’était retrouver avec ses truc puants. Se faire avoir par des boules puantes ! Il n’en revenait pas et cela le faisait bouillir. _ « Au moins, on a mit la main sur Drimitriov, c’est pas rien. » essaya de le calmer Foster. _ « Mouais. » Visiblement, il avait un problème personnel avec Salyna depuis qu'elle l'avait frappé dans la rue lors de la course poursuite. Foster ne voulait pas polémiquer, mais elle pensait que la jeune tueuse avait touché l'orgueilleux anglais. _ « T’en fais pas, on réussira à l’avoir. On a déjà bien plus fait que tous nos prédécesseurs. » Elle lui tapota sympathiquement l'épaule. Il soupira. _"Tu sais, les boules puantes me font penser à un truc." reprit il _"A quoi ?" _"Les seules fois où j'ai vu des boules puantes, c'est quand j'était au collège. On va pas dire que c'est banal de voir un tueur avec des boules puantes." _"Où est ce que tu veux en venir ? Car si c'est pour sortir des théorie a la mort moi le noeud, comme celle que Salyna et Lazuli sont deux personnes, c'est pas la peine. " _"Dit que je suis un gros con pendant que tu y ais." s'énerva t il. _"Non, c'est pas ça, mais tu cogites trop. Mais vas-y." Elle lui dit cela surtout par politesse, car elle était fatiguée et n'avait pas envie d'entendre de théories loufoques. _"Elle joue avec nous, elle a des boules puantes. On dirait une gamine qui veut pourrir ses parents, et c'est peut être pour cela qu'on arrive pas à l'attraper." _"Tu veux dire qu'elle est comme une gamine ? Oui en effet, tous les gamins coupent des phalanges au gens." ironisa Foster, tellement ça lui semblait débile. _"Elle agit comme une adulte, mais elle réfléchit comme une enfant." Elle ne répondit rien à cela. C'était trop stupide. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Sam 16 Jan - 21:04 | |
| Chapitre 8
_"Putain t'es vraiment froid ! Je vais finir en glaçons avant la fin de la conversation !!" Malgré le froid glacial de la nuit, Salyna s'était allongé sur les longues jambes blanches de la statue de Lincoln. Elle était chaudement emmitouflée, mais le marbre froid perçait ses vêtements. _"Mon bras ? Merci il va bien. Mais comment tu sais que je suis blessée au bras ?.... Haaa bonne observation. C’est vrai que j’étais un peu lente à escalader. Pff, c’est la déprime Lincoln. J’ai raté ma cible .... Ho hé, tu sais que c’est mon métier de tuer. Alors me dit pas que c’est bien fait à chaque fois que je me plante ! » Malgré les réflexions désagréables du président américain, elle se blottit un peu plus contre lui. _ « Il m’a donné des informations, mais pas assez ! Je le tenais ce bâtard ! Je lui coupais encore deux phalanges et c’était bon ! Mais il a fallu que ses peigne-culs d’agents du FBI débarquent. Et l’autre raclure de McCormick m’a collé la balle dans le bras !!....... Quoi ? Je parle des autorités comme il me chante...... Mais nan ! J’oublie pas que tu as été président et que c’était toi l’autorité, mais c’est pas une raison !..... Mais non j’ai rien contre eux en particulier. Juste qu’il faut qu’ils me lâchent les baskets........ Je sais très bien que je finirais par me faire gauler. Mais d’ici là, je serai à la retraite........ Non !! j’aurai pas plein de petits enfants qui courent partout ! On est pu au Moyen-âge ! » Elle entendit un bruit. Elle s’enfonça soigneusement dans le creux que formait les deux jambes de la statue. Une fois que les bruits de pas du gardien se furent éloignés, elle reprit la conversation, mais changea de sujet. Elle n’avait nullement envie d’entendre Lincoln la bassiné sur le mariage et tout le tralala. _ « Qu’est ce que je dois faire Lincoln ? Je me sens perdue depuis la mort de Papa. Avant je savais que je ne craignais rien. Mais maintenant ? Certes pour le moment, les choses n’ont pas l’air d’avoir changé. Mais avec l’échec de ma mission, et mon comportement, je risque de ne pas rester à ma place. Il faut que je réagisse mais comment ?............ Quoi ?!! Mais t’es complètement malade ou quoi ?? Tu veux me voir mourir ? Si c’est ça que tu veux, je me jette directement de ma fenêtre en rentrant ! ...........Mais, nan, je m’énerve pas !! » Elle se mit à bouder. _ « Au fond, c’est peut-être pas si con. Tu crois que ça pourrait marcher ?........... C’est risquer quand même........ Quoi ? Moi une trouillarde ! Nan mais tu veux ma main dans la gueule........ Ha ha ha très drôle. Et si je reviens avec un marteau piqueur ? Tu verra que je peux te réduire en miette ! » Il y eu un silence, puis la jeune fille éclata de rire. _ « Tu sais jouer avec mon orgueil ! Sale con va ! Bouh si je reste plus longtemps je vais mourir de froid ! » Elle se leva et escalada la statut jusqu’a atteindre son visage, et elle y déposa un baiser sur la joue droite de l’ancien président. _ « Heureusement que tu es là, Lincoln ! Je ne sais pas se que je deviendrais sans toi ! » Sur ce, elle redescendit doucement de l’immense monument, et regagna son trou à rat. ********************************************************************* Par le temps qu'il faisait, mieux valait avoir un appartement bien chauffé. Il régnait une ambiance douce à l'intérieur du salon lorsque Foster franchit la porte. Elle frissonna légèrement à cause du brusque changement de température. Elle déposa son long manteau sur l'un des sièges qui entourait le bar américain qui séparait la pièce de la cuisine. L'appartement était spacieux, mais pas démesuré pour une personne vivant seule. Il était au dernier étage d'un immeuble dont la grande verrière donnait sur un superbe parc. C'était un duplex, à l'étage se trouvait une mezzanine qui servait de chambre avec une salle de bain. Kathleen était exténuée, les derniers émois de l'affaire Lazuli/Drimitriov avait duré bien plus longtemps dans le service que dans les médias. L'homme était resté à l'hôpital aux urgences pendant deux jours avant que son état se stabilise. Et il n'était pas encore en état de subir des interrogatoires. Elle monta se faire couler un bain, elle éclaira et parfuma la pièce grâce à des bougies. Avant de se plonger dans l'eau tiède, elle décrocha le téléphone afin de ne pas être dérangée. Le contact de la mousse sur sa peau la détendait de toutes ses tensions accumulées ses derniers jours. L'affaire Lazuli était vraiment un casse tête. Et puis Colin qui élaborait des théories à la noix. Elle se demandait si c'était pas pour ça que le M.I avait été ravit de le laisser au FBI. Cependant c'était un collègue agréable, elle devait bien l'avouer. Jamais il ne lui avait fait de réflexions lui rappelant, plus ou moins subtilement, qu'elle était une femme. Lui, semblait totalement indifférent à ce détail. Ses partenaires précédents, prétextant la galanterie, la mettaient souvent en arrière ou la laissaient simplement au bureau pendant qu'ils partaient en mission. Et c'était quelque chose d'insupportable pour elle. Les tests qu'elle avait passé était les mêmes que ceux de ses collègues masculins, alors pourquoi cette inégalité ? L'estimaient elle plus faible parce qu'elle n'avait pas de quoi remplir un slip ? Une fois, excédé par ses discriminations, elle ne s'était pas gêné pour dire que si eux, ils pouvaient remplir un slip, il ne pouvait pas en dire autant d' un soutien-gorge. Et qu'au petit jeu de qui peut remplir quoi, il était donc à égalité. Pour chasser toutes ses idées de son esprit et l'apaiser, elle se laissa glisser dans la baignoire jusqu'à ce qu'elle soit totalement immergée. Elle resta quelque instant ainsi, plongée sous la couche de mousse. Lorsqu'elle commença à avoir du mal à retenir sa respiration elle remonta. Mais après avoir passée sa main sur ses yeux pour enlever la mousse, elle ne put retenir un cri. Salyna était là assise sur une chaise près de la baignoire, cette dernière avait eu un petit mouvement de tête en arrière tout en ouvrant grand les yeux, étonné du cri, pas aigu du tout, de la jeune femme. Foster commença à paniquer et voulut se sortir de la baignoire, mais Salyna lui mit la main sur l'épaule et la remit dans l'eau, en lui demandant de ne pas lui infliger la vue de son corps nu. _"Qu'est ce que vous voulez" demanda l'agent le souffle court. _"Et on se calme agent Starling, je ne vais pas vous manger." Sur ce, elle fit claquer plusieurs fois ses dents sur sa lèvre inférieur, tout comme le fait Hannibal Lecter dans le Silence des Agneaux. Les deux jeunes femmes s'observèrent pendant un moment. C'était vraiment la première fois qu'elles se voyaient de près. Leurs deux précédentes rencontres avaient été brèves et pas dans les meilleurs conditions. _"Qu'est ce que vous voulez ?" reprit Foster, mais d'un ton bien plus calme. _"Vous avez quelque chose que je veux." _"Vous parlez de Drimitriov ? Vous ne pensez tout de même pas qu'on va vous le livrez contre moi ?" Salyna parut de nouveau surprise et éclata de rire. _"C'est un échange de bon procédé que je veux... Il a des informations que je veux. Donnez moi ces informations." _"Contre quoi ? Si c'est un échange de bons procédés, il me semble que quelque chose me revient en retour." _"C'est exact agent Starling. Que voulez vous ?" _"Que vous vous livriez à l'Agence." Salyna éclata de nouveau en rire. Elle se doutait bien qu'elle lui demanderait ça. _"Mais à quoi me servirait les informations qu'il me donnera dans se cas ? J'ai besoin d'être dehors pour m'en servir." _"Très bien Docteur Lecter, il n'y aura donc pas d'échange de bons procédés" Son ton était ferme. Salyna soupira, son visage se crispa légèrement, mais elle lui fit un sourire narquois. _"Mouais, dans ce cas, je vais vous laisser. Pas la peine de vous jeter hors de la salle de bain après mon départ, j'ai coupé le câble de votre téléphone et j'ai enlevé la batterie de votre portable que j'ai cachée dans l'appartement. Vous allez vous presser pour rien, finissez votre toilette. Ha oui, et s'il vous plait, ne m'appelez pas Dr Lecter, je ne le mérite pas, je n'ai pas la classe d'Anthony Hopkins." Sur ce, elle quitta la pièce. Ce qu'elle disait était sûrement vrai, inutile de se précipiter pour appeler des renforts, elle serait déjà loin quand ils arriveraient. Foster se laissa retomber dans son bain, secouée par cette visite. ********************************************************************* McCormick était également rentré chez lui. Et il était passablement énervé. Rien d'étonnant, on lui imputait l'échec de la capture de Lazuli, même si la presse n'en avait pas été informés. Les médias étaient persuadés que l'opération musclé avait pour but de mettre fin aux activités du trafiquant d'armes. Mais aux bureaux, ça claquait sec. Deux fois, il l'avait eu à porter de mains, au sens propre comme au sens figurer. Son appartement était bien plus grand que celui de Kathleen. Il s'agissait de celui dans lequel il était installé avec sa femme à l'époque où il est arrivé aux Etat-Unis. Il y n'y avait pas d'étage, deux chambres et un immense salon. La première chambre était la sienne, et la seconde celle de sa fille. Lorsque l'enfant eu deux ans, lui et sa femme, Elizabeth, c'était séparés. Elles étaient retournées vivre à Los Angeles. Il n'avait pas fait d'objection à ce que la petite parte avec sa mère. Elle serait sûrement mieux s'en occuper que lui. De plus avec son travail qui le prenait beaucoup, il aurai fait un très mauvais père, elle était bien mieux avec sa mère enseignante. Cela faisait dix ans que c'était ainsi. Il arrivait que la petite Miranda viennent voir son père pendant ses vacances scolaires. C'est pour ça qu'il conservait cette chambre. Sa fille lui écrivait souvent, elle lui racontait sa vie à Los Angeles, et elle s'y plaisait beaucoup, même si son père lui manquait. Mais ses lettres restaient beaucoup sans réponses. Non pas qu'il ne voulais pas lui écrire, mais simplement qu'il ne savait pas quoi lui dire. Alors souvent, il envoyait plutôt une carte postale avec marqué juste " Je t'aime" ou "Ton papa qui t'aime". Il ne manquait pas non plus de lui faire parvenir d'énormes cadeaux pour ses anniversaires et ses noëls. Et elle, elle lui envoyait des collier de coquillages, des dessins, plein de petites choses qu'il entassait dans sa chambre. Il balança sa veste sur le dossier du canapé et alluma la télévision sans ce préoccuper de ce qui était diffusé, c'était juste pour faire un bruit de fond. Il se mit une pizza surgelé au micro-ondes avant de se décapsuler une bière et de s'écrouler, tel une masse informe, sur le canapé. Il zappa sur plusieurs chaînes afin de trouver un programme qui lui plaisait. Sur une chaînes de cinéma, il tomba sur "Heat" avec Al Pacino et Robert de Niro. Cela le fit sourire. Le film ressemblait beaucoup à ce que se passait dans sa propre vie, à quelques détails près. Il se dit alors qu'il avait de la chance que Salyna n'ai pas la carrure ni la force de De Niro, en repensant au coup de coude qu'elle lui avait mit. A ce moment là, la sonnette retentit. Il n'avait pas envie de bouger et resta affalé. Mais le bruit se répéta, encore, et encore. Comme si des gamins s'amusait devant sa porte en pensant qu'il n'y avait personne. Exaspéré, il se leva, près à pousser une gueulante devant les morveux. Il ouvrit la porte d'un geste rapide pour les prendre sur le fait. Mais la seul chose qu'il vit avant de sentir un poing sur son visage fut une couleur bleue vive. Il tomba en arrière sur le parquais style ‘faux bois‘, le point d'impact sur sa joue le brûlait. Il sentit une ombre lui passé par dessus après avoir refermé la porte et disparaître dans le réfrigérateur de la cuisine. _"Ptain mais c'est la misère dans votre frigo !" Il écarquilla grand les yeux en reconnaissant cette voix ! Il se glissa jusqu'à sa veste pour y saisir son arme. _"Plus un geste !" Il se releva d'un bon. Et y vit Salyna sortir la tête du frigo, une bière dans chaque main. Elle le regardait les yeux écarquillés et d'un air innocent. Elle posa son regard sur le pistolet et poussa un soupire. elle se dirigea vers lui comme s'il ne la menaçait pas. _"Plus un geste ou je tire !" Ses sourcils se rejoignaient presque au dessus de son nez. Mais Salyna n'avait pas l'air effrayé par ses dires. Il réitéra ses menaces. _"Bin vas-y coco, tire ! T'aura du sang plein ton parquais et on sera bien avancé !" En disant ça, elle était quasi nez à nez avec lui. Elle lui colla la bière sur le torse pour qu'il la prenne, et elle avait le canon posé entre ses deux seins. McCormick fut étonné d'un tel calme. Le visage de la jeune fille était totalement stoïque. Il l'observa attentivement, elle n'avait pas l'air belliqueuse, si on ne considérait pas le coup de poing qu'elle lui avait mit en entrant. Son visage de détendit et il retira son arme de la poitrine de la jeune fille et saisit la bière qu'elle lui tendait. Elle se dirigea alors vers le salon, elle sauta par dessus le dossier du canapé et s'y installa tout en ouvrant sa bière à grand coup de dent. Lui était toujours dans le couloir. Il la regardait, abasourdit. Elle faisait comme si elle était chez elle ! Et surtout comme si de rien n'était ! Il déposa son arme sur le meuble qui se trouvait dans le couloir avant de rejoindre également le salon. Il s'assit à l'autre bout du canapé, tout en gardant un oeil sur elle. Quant à elle, elle semblait délibérément l'ignorer. Elle zappait sur différente chaîne tout en buvant sa bière. Puis soudain, comme trouvant son bonheur à la télévision, elle s'arrêta de changer de chaîne et se tourna vers McCormick, mais elle ne lui adressa pas la parole. En fait, elle attendait que ce soit lui qui engage la conversation. _"J'aurai pu vous tuer." finit il par lâcher. Elle bu une gorgée de bière avant de répondre. _"Et vous auriez justifier ça comment ? Je ne suis même pas armée !Puis nettoyer un sol plein de sang, c'est chiant vous savez." Il n'en revenait pas, elle était d'un arrogance qui dépassait tout ce qu'il avait vu. _"Violence sur agent, entré par effraction... plein de motif valable." _"Je ne suis pas entré par effraction, vous m'avez ouvert. Et puis c'est pas la petite torgnole que je vous ai collé ...." _"Vous appelez ça une petite torgnole !" Il lui montra sa joue qui commençait à prendre une couleur violacée. _"Hé ho ! Jouez pas les chiffes molles !" Elle semblait agacée par ses réflexions et lui il tombait complètement des nus. Elle était incroyable ! Elle était là, en train de siroter une bière sur son canapé alors que ça fait des années que le FBI tente de lui foutre la main dessus. Elle était vraiment d'un sans gêne incroyable, maintenant, elle avait mit ses pieds sur la table basse qui se trouvait entre le canapé et le meuble de télévision. Certes, il faisait pareil, mais il était chez lui et il n'était pas un tueur de la mafia assis dans le salon de ses poursuivant !! Elle n'a rien d'une belle jeune fille pensa t il en l'observant. Elle avait un pantalon trop grand pour elle, dont les rebords des jambes partaient en lambeaux à force de marcher dessus. Il aurai pu se glisser dans le pull en laine de style irlandais qu'elle portait et son cou n'était pas visible à cause de l'immense colle roulé. Ces manières étaient celle d'un homme qui sortait de la campagne profonde. Et comme pour soutenir ses pensées, elle rota un grand coup sans même s'excuser. _"Bon, c'est pas tout, mais je suis pas venu ici pour me prélasser sur votre canap'." finit elle par dire en le sortant de ses pensées. _ « Qu’est ce que vous voulez ? » _ « Crrrr, Crrr disque rayé ... » se moqua t elle « Foster m’a posé exactement la même question. ». _ « Vous voulez que je vous dises quoi ?Que je vous demande si la déco vous plait !? J’appelle le centrale ! » _ « Ne faites pas ça agent McCormick ! Pas avant d’avoir entendus ma proposition. » Il s’arrêta dans on mouvement, et se rassit sur le canapé. _ « Quelle proposition ? » _ « Je vous met sur le plus gros coup dont vous avez jamais rêvé. » l’appâta t elle. Mais à ce moment là, le téléphone portable du l’agent sonna. Il se leva et alla dans le couloir pour répondre. Il s’attendait à ce qu’elle l’en empêche et fracassant l’appareil mais non. Elle ne leva pas le petit doigt. _ « Allo ? Oui..... Quoi ?? Tu vas bien ?? Ok.... Oui, elle est ici. Non non non ! Surtout pas !......Je sais, je sais, mais .... Kathleen, écoute moi. Je gère la situation. Si je te rappelle pas dans une heure, envoie des renforts. Mais laisse moi 1h. S’il te plait...... Oui, oui je sais ce que je risque ! Oui. Oui Kathleen. J’te rappelle. » Il raccrocha et revint à grande enjambé dans la pièce. _ « Vous auriez pu me dire que vous avez agressé l’agent Foster ! » _ « Hé !! Je l’ai pas agressée !! Alors calme toi et pose ton cul ici ! Et j’espère surtout pour vous qu’elle va faire ce que vous lui avez demander ! » Le ton de Salyna était devenu soudainement autoritaire. Toujours debout, Colin tournait en rond dans la pièce en passant sa main dans ses cheveux frisés. Il la dévisagea un moment puis vint se rassoire. _ « C’est quoi votre proposition. » _ « Je vous livre un énorme réseau international de la mafia italienne. » Ses yeux s’écarquillèrent, il n’en revenait pas de ce qu’elle venait de lui dire. Il pensait sérieusement que c’était une blague, qu’elle jouait avec lui une chat avec une souris avant de la manger. Il éclata de rire. _ « Et vous pensez que je vais vous croire ? » reprit il entre deux respiration amusé. _ « Comme vous voulez.... » Elle posa sa bouteille vide sur la table et se dirigea vers la sortit. D’un bond, McCormick se blottit devant la porte d’entré. Elle ne pensait quand même pas qu’il allait la laissé repartir comme ça. C’est alors qu’il vit que son arme n’était plus sur la table, mais entre les mains de la jeune fille. Il pensait qu’elle allait le menacer, ou même tirer pour pouvoir sortir. Mais elle n’en fit rien. Elle balança le pistolet à l’autre bout du couloir. _ « Pourquoi vous faites ça ? » demanda t il, vraiment intrigué par son comportement de la jeune fille. _ « Je veux Fellini. Vous me voulez moi ! Faisons un deal ! » Il plongea ses yeux dans ceux de Salyna. Ses yeux bleus contre ses yeux marrons. Sans dire un mot, il lui fit signe de prendre place dans le salon. Et ils regagnèrent tous les deux la pièce. _ « Je vous écoute. » reprit il. _ « Bien, il va y avoir une réunion de mafieux italiens, bientôt. Je ne sais pas quand ni où. » _ « Pratique, mais cette informations est totalement inutilisable. » _ « Drimitriov le sait. » coupa t elle d’un ton sec. « C’est lui qui me l’a dit pendant que je lui coupait les doigts. » En disant ça, elle prit un air satisfait. _ « Alors dans ce cas, pas besoin de vous. On fait cracher le morceau à Drimitriov et c’est bon. » _ « Vous avez déjà une dette envers moi pour cette simple info. Il ne vous l’aurai jamais donner. » Elle sourit d’un air supérieur, alors que lui se sentit piéger. _ « Où est le deal ? » demanda t il. Impatient de mettre fin à cette conversation. _ «Vous me laissez intervenir avec vous. Vous choppez les mafieux. . Je me garde Fellini, et après ça, vous n’entendez plus jamais parler de Salyna, dit Lazuli. » La mâchoire de McCormick failli se détacher devant une telle proposition. Il s’enfonça dans le canapé. _ « Pourquoi vous me demandez ça ? » _ « C’est pas vos oignons. » Il réfléchit encore un moment. Qu’entendait elle pas ne plus entendre parler d’elle? Il vit alors, quelque chose d’étrange dans ses yeux. Elle le regardait fixement. Il y avait comme une lueur d’espoir, mêlé à des larmes qui n’existait pas encore. De toute évidence, elle attendait beaucoup de lui. Il se sentit soudain mal à l’aise. Que fallait il faire ? Puis il se décida. _ « C’est d’accord » dit il, mais ses mots sortirent de sa bouche sans qu’il sache comment il les avait prononcés. Le visage de Salyna s’illumina. Un sourire lui monta jusqu’aux oreilles. McCormick, à cet instant, ne vit plus une tueuse à gages, mais une jeune fille. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Sam 10 Avr - 1:13 | |
| Chapitre 9 _"Quoiiiiiiiiiiiiii ???" Le visage de Foster, habituellement d'une belle couleur amende, était devenu écarlate. Tout le monde dans le café, c'était retourné ou avait jeté un coup d'oeil vers la jeune femme. _" Tu plaisante Colin ? C'est pas possible !" L'anglais n'avait même pas hausser un sourcil, et restait les yeux plongés dans son gobelet de café noir. Devant son silence, elle compris qu'il ne plaisantait pas. Elle était complètement abasourdit. Ses yeux regardait un tout autour comme pour trouver quoi dire pendant que sa bouche remuait sans pouvoir prononcer de mots. Il venait de lui raconter sa rencontre avec Lazuli de la veille. Elle n'en revenait pas. _"Est ce que tu en as parlé au bureau ?" lui demanda McCormick après avoir bu une gorgé. _"Non, je suis venu ici sans passé à l'Agence. Mais enfin t'as pété un plomb ou quoi ?" _"Écoute Kathleen, si tu veux pas me suivre sur ce coup, je comprendrais très bien, mais tu dois me promettre de ne rien dire à personne." Il plongea ses yeux noir dans ceux de sa partenaire. _"Tu pense quand même pas me mettre sur le coté dans un plan aussi foireux que celui là ? Qui va surveiller tes fesses ?" Ironisa la jeune femme. Certes elle désapprouvait totalement ce que venait de lui annoncer son coéquipier, mais elle ne pouvait pas passer à coté de ça. _"Merci Kath. Mais maintenant il faut réussir à avoir les informations dont nous avons besoins. Et vite, il est peut être même déjà trop tard." Sur ce, ils se levèrent tous les deux après avoir avaler leur café d'une traite. La température était remonté un peu depuis la veille, et il pleuvait. La neige des derniers jours avaient totalement disparue. Drimitriov était toujours à l'hôpital. La séances que lui avait fait subir la jeune fille l'avait beaucoup affaiblie. Les médecins disent qu'il n'aurai sûrement pas survécu si elle lui avait couper encore deux ou trois phalanges : il se serai littéralement vidé de son sang. Les deux agents étaient trempés lorsqu'ils arrivèrent dans le hall d'entré de l'hôpital. McCormick avait horreur de cette odeur de javel et de produit nettoyant qui régnait dans ce lieu. Le parquait était tellement bien astiqué qu'il pouvait admirer son reflet sur le sol. Puis cette espèce de couleur verte fade qui recouvrait les murs. Nan, il avait horreur de se lieu. Il n'avait jamais eu, à son grand bonheur, eu a séjourné dans une clinique américaine. En Angleterre, son dernier passé avait été due a une opération de l'appendicite, et il avait fuit le plus vite possible une fois l'opération terminé. En passant devant le panneau indiquant la maternité, il eu pourtant pincement au coeur. Il n'oublierai jamais la naissance de sa petite Miranda, et le sourire que les "deux" femmes de sa vie lui avaient fait. Foster, elle était beaucoup plus à l'aise. Sa mère était une infirmière à la retraite. Et elle avait souvent du passé des soirées, et même des nuits à l'hôpital à faire ses devoirs, car sa mère débordé ne pouvait pas la ramené à la ferme familiale qui occupait à plein temps son père. Le trafiquant d'arme russe n'était plus en soin intensif et il était autorisé à recevoir des visites, ce qui réjouit McCormick. Il se doutait qu'il ne serai pas facile de lui soutirer des informations, et mieux valait ne pas avoir un médecin ou une infirmière sur le dos pendant l'interrogatoire. L'homme regardait la télévision dans sa chambre. Il avait des tuyaux qui lui sortaient du nez et sa main droite était totalement bandée. Il était parfaitement visible malgré l'épaisseur des bandages, qu'il lui manquait quelques doigts. Il se tourna vers les deux agents qui venaient de pénétrer. Il les regarda d'un regard froid et hautain en prononçant quelque chose en russe avant de retourner son attention sur le poste de télévision. A sa grande surprise, l'agent Foster lui répondit dans sa langue. L'homme parut très contrarié de constater que la jeune femme le comprenant lorsqu'il parlait russe. Il ne pourrait pas se cacher derrière cette barrière invisible. _"Vous pourriez me traduire Foster s'il vous plait ?" grogna l'anglais, frustré d'être mit à l'écart de cette échange. _"Il a dit : Bande de fils de pute, allez tous crever au goulag. Et je lui ai répondus qu'une place toute prête d'attendais déjà a Moscou." Le russe eu un rictus. _"Vous parlez bien notre langue pour une Américaine." déclara t il avec un fort accent. McCormick était du genre direct, et cette introduction avait trop durée à son goût et passa au vif du sujet. _"On veux savoir où aura lieu la réunion de la mafia italienne." Drimitriov ouvrit grand ses yeux bleus clairs avant de froncer ses sourcils blonds. _"Comment avoir eu ses informations ?" Il était contrarier à n'en pas douter. Il snoba un peu plus l'agent du FBI. _"Disons que nous avons un ennemi commun." L'agent lui désigna sa main mutilé. L'homme eu presque un vertige, Salyna lui avait laisser plus qu'un souvenir marquant. _"Vous avoir de bons ennemis, mais je ne dirai plus rien. J'en ai déjà bien trop dit." Les deux agents se regardèrent. McCormick interrogeait sa partenaire du regard et elle semblait largement désapprouver ce qu'il était entrain de lui demander. Il lui fit des yeux de merlan frit, et dans un mouvement exaspéré, elle alla se coller à la porte. _"Quoi ? Qu'est ce qui se passe ?" demanda le russe, un brin stressé par l'étrange scène qui venait de se jouer sous les yeux. _"On était entrain de se demander lequel d'entre nous allait vous interroger." lui répondit Colin _"Je ne dirai rien" répéta t il. Sans prévenir, l'agent du FBI donna un violent coup de coude sur la main meurtrit du trafiquant d'arme. L'arme hurla, mais son cris fut réprimé rapidement car McCormick lui colla sa main sur le visage. Dans le fond, Foster fit une fausse grimace de douleur et de dégoût. _"Bon je répète quand et où aura lieu cette réunion ?" L'homme avait des larmes aux yeux, la douleur était telle qu'il n'avait pas les retenir. Il fit un signe affirmatif de la tête pour que l'agent le lâche. A peine avait il retiré sa main, que le russe se mit a hurler à l'aide, espérant que le policier en faction devant sa porte ne lui vienne en aide. D'un geste vif, Foster tourna le loquet qui les enferma dans la pièce. Son coéquipier re-frappa de nouveau la main amputé de l'homme. Il hurla de nouveau. Dehors ça s'agitait, Foster contenait la porte, et pressa McCormick de se dépêcher avant qu'ils n'arrivent avec la clé. Ce dernier arracha les tuyaux du nez du russe afin de mieux le saisir et le menacer de la balancer par la fenêtre. Déjà sous le choc du passage de Salyna, il délivra les informations désirée. _"Dans un mois, le 1er janvier pile, dans une salle de réception dans le quartier italien ! Je vous dirai tous !" _"Bin voila, on devient raisonnable." conclut l'agent en le reposant dans son lit avant de lui tapoter amicalement la joue. Les deux agents repartir comme ils étaient venus, laissant leur homme se remettre de ses émotions. ********************************************************************* Salyna était repartit comme une fleur de chez McCormick. Elle n'avait nullement confiance dans l'homme et se doutait très bien qu'il lui tendrait un piège. Mais si son plans marchait, elle serai débarrasser de l'homme qui à son père, et comme elle n'avait qu'une parole, elle disparaîtrai. Elle savait déjà très bien où elle irai. La vrai question était de savoir si les parrains la laisseraient vraiment "prendre sa retraite". Car elle savait très bien, que malgré son apparente indépendance, elle dépendait totalement d'eux. C'était eux qui lui versaient ses primes à la fin de ses missions, et même si avec les années, elle avait accumulé une certaine fortune et pouvait finir sa vie dans des conditions les plus enviables, elle savait qu'ils pouvaient aussi lui bloquer totalement les crédits, et la réduire au silence. Le mieux serai de glisser ça dans une conversation avec Og pour savoir ce qu'il en pensait. Quelque soit son opinion, elle ferai pourtant comme elle voudrait. Elle avait toujours comme elle voulait. Elle n'avait plus qu'à attendre des nouvelles de son associé de circonstance. Pour son intérêt, mieux valait qu'elle garde cette alliance contre nature. Son père l'avait toujours mit en garde contre les hommes de lois. "Méfie toi, mon Ange, ses gens sont des pantins. Ils pensent être les justiciers au nom de la liberté, mais ils n'ont aucune vraies valeurs morale. Tuer, c'est mal qu'ils disent. Et pourtant, combien de leur soldat ont tuer pendant la Guerre. Ils te diront alors que c'était pour défendre la liberté. Et toi, mon Ange, tu leur dira : Tuer, c'est tuer. Peu importe la raison, c'est seulement pour avoir l'âme en paix et vous dire que vous avez bien agit. Mais vous ne valez pas mieux." Tuer, c'est tuer. Peu importe la raison, le résultat est le même. Sauf que Salyna, elle, assumait ses actes. Et elle était écoeuré par ses prétextes pour justifier leurs actes, étaient ils tellement lâches ? McCormick avait pour consigne de laisser un message à Lazuli s'il avait du nouveau. Elle lui avait remit un biper. Comme c'était des anciens models qu'elle avait récupéré il y a bien longtemps, c'était sans risque, pas comme les téléphones portables de nos jours. Il lui suffirait de la "biper" et elle lui répondrai en donnant un lieu de rendez-vous. Elle n'eut pas à attendre longtemps. Elle fut surprise de la rapidité de la réponse. Elle sentait venir le piège à plein nez. Le message disait qu'il devait se voir car il y avait du nouveau, mais rien de très urgent. Pour ne pas paraître trop avide, elle lui donna rendez-vous le lendemain soir, au Mémorial Lincoln. _"Si c'est un piège, ça va être une grosse marrade" pensa t elle. ********************************************************************* _"Tu penses vraiment qu'elle va venir ?" Foster soufflait sur ses mains gantés mais qui étaient gelées quand même. _"J'espère. Elle va peut-être penser à un piège et ne pas venir." dit McCormick sans grande conviction. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que la jeune fille, malgré qu'elle soit une tueuse, était digne de confiance. Elle en avait déjà bien assez en elle pour venir les voir chez eux, alors venir ici, avec cet immense parc, ne devait pas être difficile pour elle. Il faisait nuit noir, seul les lampadaires éclairaient l'immense espace, et un vent glacial glaçait les deux agents jusqu'aux os. On ne pouvait voir aucune étoiles dans le ciel qui était emplit de nuage. A n'en pas douter, s'il pleuvait, se serai de la neige qui viendra recouvrir le sol de son manteau blanc. _"La question est de savoir où elle sera. Le Mémorial est grand. Elle peut-être n'importe où. Si ça ce trouve elle nous observe et se marre bien de nous voir ainsi l'attendre dans le froid" se questionna l'agent. Et il n'avait pas tord. _"Allons nous protéger du vent près de la statue. On sera à l'abri et bien visible" reprit il. Bien à l'abri auprès de la statue, ils attendirent. Foster se tourna alors pour observer l'immense représentation de l'ancien président. _"Mon père avait une illustration accrocher dans la grange de Lincoln." dit la jeune femme pour occuper le temps. _"Dans la grange ? " _"Oui, il disait que c'était pour que les ouvriers n'oublient jamais grâce à qui il devait leur travail et leur salaire." McCormick ne répondit pas. C'était en effet Lincoln qui avait œuvré pour l'abolition de l'esclavage. Les investigations mener par l'agent, avait clairement démonter que la jeune femme venait régulièrement dans le coin. Mais où pouvait elle être ? _"Elle se méfit ...." marmonna t il _"Pardon ?" Foster n'avait pas bien entendu ce que disait son coéquipier. _"Elle se méfit. Je suis sur qu'elle est là. Elle doit vérifier que ce n'est pas un piège." _"Élémentaire mon cher Watson." Une voix venait de s'élever dont on sait où. C'était celle de Lazuli. Les deux agents surpris, sortir comme par réflexe leurs armes respectives et examinèrent attentivement les environs. Mais rien. Ils firent le tour de la statue mais ils n'y trouvèrent personne. Puis soudain, McCormick eut une illumination, et leva la tête. _"La statue ....." La frimousse rougit par le froid de Salyna apparu. Elle s'assit a califourchon sur un des genoux de l'ancien président. Elle riait aux éclats en balançant ses jambes dans le vide. _"Vous vous seriez vus ! Ha ha ha ! C'est trop drôle ! Rangez vos armes, je vous pris." Foster était réticente, mais elle suivit l'exemple de son partenaire. _"Bon alors quelles sont les nouvelles ?" demanda Lazuli en reprenant un ton plus sérieux, mais toujours assise sur le président. Elle avait poser ses mains à plats sur le marbre froid et s'amusait à se soulever légèrement, comme le ferai une gymnaste sur une poutre. _"On sait quand et où aura lieu la réunion à la quelle Fellini va être avec des dizaines d'autres mafieux italiens." _"Putain la vache vous avez été rapide ! Combien de phalanges avez vous du couper pour les avoirs si rapidement !?" s'étonna t elle. _"Aucune." Lazuli salua l'exploit et demanda à ce qu'il l'informe, mais il refusa. Foster fut aussi surprise par ce refus qu'elle. _"Et pourquoi donc ce refus, Mr l'Agent ?" le snoba la jeune irlandaise et se leva. Des marques de colère commencèrent a faire grimacer involontairement son visage, notamment sa pommette droite qui vibrait. McCormick eut un sourire satisfait, c'était l'effet qu'il recherchait. Elle réagissait comme prévue, c'est a dire comme à un enfant à qui on promet un bonbon avant de lui refuser au dernier moment. _"C'est bon, calme toi ! Voila le deal, je te donne ses informations, mais en échange, tu me dit tout ce que je veux savoir sur les membres qui vont venir à cette réunion. Je vous continuer à pouvoir te joindre. Pas de nouveau meurtres pendant le mois à venir." Elle réfléchit un moment, elle accepta le marché, mais ne garantissait rien pour les meurtres, ce n'était pas elle qui décidait. Il lui raconta donc ce que leur avait appris le russe, et ils se quittèrent. C'est ainsi que pendant tout le mois, McCormick et Lazuli eurent plusieurs rendez vous, auxquels Foster n'assistait pas toujours. Au début, la jeune fille était très hautaine envers lui, mais avec le temps, elle se détendit et devint légèrement plus amicale. Mais chaque marque " d'affection" s'en suivait d'une insulte ou une réflexion humiliante. Elle restait très sournoise, mais McCormick avait quand même réussit à établir un "contact" avec elle. Colin essayait pendant ses rencontres d'en apprendre un peu plus sur la jeune fille, et essayait de faire dévier la conversation vers des sujets plus personnels, mais bien souvent, elle le sentait venir et racontait un truc aberrant avant de se replonger dans la vrai raison de sa visite. Cependant, il apprit beaucoup de chose sur elle. C'était loin d'être quelqu'un d'inculte et l'image qu'il c'était fait d'elle changea. L'image de la tueuse de sang froid sans foi ni lois s'éloigna pour laisser place, certes à une meurtrière mais pas dénouer de sentiments ni de valeur. Et il finit par éprouver un certain respect envers elle, et même de la compassion. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Ven 16 Avr - 18:59 | |
| Chapitre 10
Plusieurs autres rencontres eurent lieu entre les deux agents du FBI et la jeune mafieuse en différents lieu. Au mémorial, chez les agents, dans des parcs et lieux publics. Une relation des plus bizarre liait ses trois protagonistes. Salyna n'arrêtait pas d'appeler Foster "agent Starling" et d'imiter Hannibal Lecter. Au début la jeune enquêtrice jouait le jeu, mais au fur et à mesure, cela l'agaçait vraiment, mais Lazuli ne semblait pas décider à arrêter son petit manège. Avec McCormick, elle était beaucoup plus calme, mais se montrait très vite irritable lorsqu'ils ne s'entendaient pas sur un point. Tous deux avaient un fort caractère, et à chaque parole, c'était un duel d'égo qui avait lieu. Lors des premiers rendez-vous, c'était vraiment des combats de personnes, mais avec le temps cela avait viré au jeu. A chaque altercation, des sourires niais et des rictus apparaissaient sur leurs visages. Salyna se laissait même aller à des imitations, lamentables, de Vincent Price. Foster n'arrivait pas à vraiment identifier leur relation. Des fois cela ressemblait à une relation père/fille, d'autres fois à une amitié contrarié par des divergences de points de vue, ou carrément de l'animosité. Au fur et à mesure que le nouvel an approchait, les tensions étaient de plus en plus fortes. Lazuli ne voulait, elle ne pouvait, pas rater sa cible. Lorsqu'elle était seule, elle m'était au point sa stratégie pour berner les FBI, afin de tuer Fellini tranquillement. Elle se doutait bien que malgré ses arrangements avec l'Anglais, il ne la laisserai pas partir si facilement. Si ce n'était pas lui, se serai Foster qui se chargerai de l'arrêter. Les deux agents faisaient de même. Ils élaboraient plusieurs théories pour savoir comment la jeune fille allait s'y prendre, car bien évidemment, elle ne disait pas comment elle se chargerai de sa cible. Ils n'avaient pas envie de la voir filer, et ne la croyaient pas quand elle disait qu'elle disparaîtrait par la suite. Tous deux savaient qu'on ne quittait pas le milieu sans une énorme contre partie. ********************************************************************* Le temps semblait passer lentement, mais une fois les fêtes de noël passés, la nouvelle année arriva à grand pas. Avec les jours, le stress de Salyna monta. Et si c'était une information bidon ? Et si elle se loupait ? Et si le FBI la bernait ? Le doute l'avait envahit. Jamais elle n'avait ressentit ça avant, sauf pour son premier meurtre. Elle tournait en rond dans son taudis comme un fauve en cage. Elle attendait se moment avec tellement d'impatience ! Enfin elle pourrai venger son père ! Puis elle s'en irai. Comme elle l'avait promit. Elle n'avait qu'une parole. Elle était allée en parler à Og, car c'était son "référant" si on pouvait le dire ainsi. _"Quitter la pègre ?" s'exclama t il, surpris par une telle décision aussi soudaine qu'imprévue. _"Oui. Je vais partir, un peu après le nouvel an." Il la regardait en fronçant les sourcils. _"Qu'est ce qui ne va pas ? Il c'est passé quelque chose que tu ne me dis pas ?" _"Je ne te raconte pas toute ma vie non plus. Je fais ce que je veux. Je tenais juste à t'en informer. Que tu sois d'accord, toi ou les autres parrains, j'en ai rien à battre. J'ai pas de contrat avec eux." Le ton de Og changea, il devint plus sévère. _"Tu crois que tu peux partir comme ça ? Tu as des comptes à rendre, à moi et à beaucoup d'autre." _"Je n'ai de compte à rendre à personne ! Tu entends ? Personne. Je mène ma vie comme ça me chante !" _"Tu sais bien que non. Si ton père t'a laissé croire que ...." _"Mon père n'est plus là. Peu importe ce qu'il m'a laisser croire. Je ferai comme bon me semble ? Et si quelqu'un s'y oppose, on réglera ça la manière qu'il conviens. Pigé ?" Il dévisagea son ami un long moment avant de reprendre d'un ton narquois. _"Tu ne t'y oppose pas, hein Og ?" Il répondit simplement non. Il ne bougea pas la petit doigt lorsqu'elle quitta le bar, mais ses sourcils se froncèrent un peu plus. Il resta pensif. ********************************************************************* 31 décembre. Salyna avait gagné l'appartement de McCormick. C'était leur dernière réunion avant l'intervention contre le groupe mafieux italien. Elle ne dura pas longtemps, car les deux agents devaient aller préparer l'opération au FBI. Car elle demandait de fignoler les moindres détails, cette incursion devait être une réussite. Il faisait très froid pour la nouvelle année, la neige était tombé à gros flocons. Salyna avait horreur de travailler dans le froid. Pas à cause de la température, mais simplement le fait d'avoir 36 couches de vêtements sur le dos ne permettait pas de travailler dans les meilleurs conditions possibles. Comme à son habitude, elle avait repéré les lieu avant son expédition, discrètement car elle se doutait que l'endroit était rigoureusement surveillé bien avant la réunion. Elle se posait encore la question de comment entré. En fait, elle n'arrivait pas à combiner tous les facteurs : le FBI, les mafieux et elle. L'agence gouvernementale compliquait tout. Car comment tomber sur Fellini si c'est le bordel à cause de l'assaut, et comment lui tomber dessus s'il est entourer d'une dizaine d'autres parrains accompagné par leur meutes de gorilles ? D'ordinaire, elle n'avait qu'un pingouin à tuer au milieu de quelques mastodontes de garde du corps. Mais là, cela ressemblait plus à une armée qu'à autre chose. Si elle intervenait avant ses amis de circonstances, elle avait toutes les chances de se faire transformer en passoire avant même de pouvoir la tête de sa cible. Et si le FBI intervenait, la panique allait gagner et ça allait fusiller dans tous les sens et les parrains fuiraient. Et si Fellini était, par hasard, pris, elle pouvait dire au revoir à sa vengeance car jamais elle ne pourra le tuer. Le meilleur plan semblait quand même de laisser le FBI intervenir et profiter de la panique pour atteindre l'italien pendant sa fuite. Se ne serai pas facile, mais peut-être plus que si elle se pointait comme une fleur devant le tas de garde du corps. Mais comment se faufiler tranquillement entre les deux ? Il était évident que si Foster ou McCormick la voyait, il ne se gênerait pas pour envoyer un petit groupe pour l'interpeller, et les mafieux, eux, se feront une joie de l'envoyer ad patres. Bon, elle improviserai puis voila ! Le FBI donne l'assaut puis elle verra bien ! Lazuli était déjà sur place lorsque les fourgons des forces d'interventions arrivèrent. Elles ne pensait pas qu'ils seraient si nombreux ! Cela serai bien plus compliqué que prévue. Les forcent spéciales entourèrent les bâtiments dans lequel étaient les mafieux. Les parrains étaient tous arrivés au cours de la matinée. La jeune fille avait vu avec fureur sa cible arriver dans une grande limousine, sûrement blinder. Elle enragea en le voyant sourire à la vue ses des "amis". Qu'elle regrettait de ne pas avoir un fusil de sniper !! Elle aurai du en prendre un et l'abattre comme le chien qu'il est ! Mais elle avait horreur de cette méthode. Elle préférait que sa victime voit son bourreau. Elle aimait voir la peur de sa cible dans ses yeux, de la voir agoniser sur le sol. Son coté sadique. Et lui en particulier, méritait qu'il meurent en la dévisageant. En attendant les forces d'interventions, elle du tuer un ou deux gorilles. Meurtres regrettables, mais nécessaires. Ils n'avait qu'à ce trouver un travail normal. Les troupes encerclèrent le grand bâtiment dans lequel était retrancher les parrains. Elle espérait qu'ils seraient assez discrets pour ne pas se faire repérer avant qu'ils soient en place. Car si l'alerte était donné trop tôt, cela risquait de tourner au fiasco. Foster apparu la première, elle portait un gilet par balle, et avait relever ses cheveux afin de ne pas être gêner. Lazuli la trouvait mignonne comme ça, elle pensait qu'elle aurai pu s'entendre si leurs travail ne consistaient pas à se poursuivre. Elle était arme au poing, ses mains étaient gantés. Plusieurs menottes pendant à sa ceintures ainsi que plusieurs chargeurs de rechange pour son pistolet. Elle avait quelque chose d'effrayant. Ça c'est une femme ! pensa t elle. Salyna avait horreur des femmes nunuches, mais la norme était d'être là pour être désirable par les hommes. Si vous n'êtes pas "sexy" ou que vous ne faites rien pour vous mettre en valeur, vous êtes considérer comme mal dans votre peau, ou pire vous rejeter votre féminité. Mais Lazuli ne comprenait qu'on puisse être plus féminine qu'en étant simplement une femme. Peut ton être plus féminin qu’une femme ? McCormick sortie d’un autre camion d’intervention. Il portait le même équipement que sa coéquipière. Il avait attacher ses cheveux en queue de cheval. Mais de grandes mèches lui tombaient encore sur le visage, trop courtes pour atteindre l’élastique. Il scrutait les lieux. Il savait qu’elle était là. De son perchoir, la jeune fille observait la scène avec attention, tout en prenant garde de ne pas être vue. Elle se demandait s’il la dénoncerait s’il la voyait ? Mais elle ne préférait pas tenter le diable. L’agent porta un talkie-walkie à ses lèvres. Il fit un signe de tête satisfait. Puis il ordonna l’assaut. Super ! La partie commençait ! Elle regarda les forces d’intervention, tels des fourmis, avancer vers la bâtiments. Il n’y avait pas une minute à perdre ! Elle descendit de son poste d’observation. Elle savait qu’en premier lieu, elle devait rentrer. Des coups de feu commencèrent à retentir. Elle avançait vers une fenêtre du bâtiment. Pas question de passer par une porte, c’était trop a découvert. A couvert derrière un tas de poubelle, elle laissa passer plusieurs hommes en uniforme. La vitre par laquelle elle voulait entrée vola en éclat et une mitrailleuse apparu. Deux hommes s’écroulèrent et les autres répliquèrent. Lazuli qui était mieux placé abattit l’homme. Si elle avait un jour imaginé aider les forces gouvernementales ! Sans voir si les soldats étaient encore là, elle se jeta par la fenêtre. _ « Hé vous !! Halte !! » Merde, pensa t elle. Elle avait été repérer. Il lui fallait agir vite. Sans tenir compte des injonctions de l’homme, elle s’engouffra plus profondément dans le bâtiment. Elle sentit qu’on lui tirai dessus derrière elle, mais elle n’y prêta pas attention. A l’intérieur, il faisait sombre et froid. Elle avançait en rasant les murs, de peur qu’un gus débarque d’un coin de couloir en tirant droit devant lui. Elle écoutait beaucoup. A plusieurs reprise, elle tira sur des gardes du corps avant même qu’ils ait débouler dans le couloir. Mais où était les parrains ? Merde ! Elle aurait mieux fait de se jeter dans la gueule du loups. _ « Pars ici les gars ! » Merde, les soldats arrivaient droits sur elle !! Elle regarda autour d’elle, aucune porte ! Juste des tas de tuyaux ! Grâce a une petite infractuosité dans le mur, elle se hissa au dessus des tubes et se glissa entre eux et le mur. *Ptain j’ai du perdre quelque centimètres d’épaisseur.* _ « Chef ! Les autres ont fouiller les étages ! Y’a personne ! » La cave ! Ces fils de putes avaient sûrement préparé une salle de réunion en dessous du bâtiment. Une fois les hommes partis, elle redescendit et se précipita sur la première trappe d’aération qu’elle vit. C’était le moyen le plus rapide de trouver où ils étaient. Elles finit par tomber dans une grande salle puant le cigare froids, certains se consumaient encore sur les cendriers. Ils n’étaient pas partis depuis longtemps. Elle tendit l’oreille, des voix d’hommes vociféraient un peu plus loin. Sûrement que cette attaque surpris les avaient surpris et qu’ils devaient s’entre déchirer pour savoir qui à trahit. Elle espérait seulement qu’ils ne s’étaient pas entretuer, car elle enragerai de ne pas avoir pu tuer Fellini elle même. Mais la chance lui sourit. A peine avait-elle franchis la porte de la salle, qu’une slave de balle la firent reculer. _ « Putain c’est l’Irlandaise ! Butez là !! » Entendit elle. Ha, elle était visiblement tomber sur sa cible. Elle balança une énorme boule puante de le couloir. Comme personne ne s’attendait à un truc pareil, les hommes de mains mirent leur mains devant leur visage comme pour se protéger de l’odeur pestilentielle. Profitant de cette inattention, Salyna les tua vite fait, bien fait. Mais évidement, Fellini c’était enfuis. Elle se mit à courir le plus vite qu’elle pouvait. Elle entendit une trappe se refermer, et en déboulant dans le couloir, vit une énorme plaque de métal sur le sol. Les égouts ! Ils avaient vraiment aménager cet endroit pour s’enfuir en toutes circonstances ! C’est alors qu’elle vit juste un petit minuteur collé au mur qui finissait en cul de sac. Merde ! Elle se jeta sur la trappe pour l’ouvrir avant que tout n’explose, mais elle posait une tonne ! Il fallait qu’elle réussissent à s’y glisser avant que tout pète, sinon elle ne pourra jamais rattraper son homme ! Elle entendait le tic tac s’écouler, mais elle ne regardait même pas le temps qu’il lui restait. Elle réussit à pousser suffisamment la plaque en étant dos au mur pour s’en servir d’appuis et pousse le métal avec ses pieds. Une fois l’ouverture suffisamment grande, elle se laissa tomber dedans tel un serpent se glissant dans le trou de l’évier. A peine avait elle sauté le plus loin possible de la trappe, une explosion la souffla. Elle se sentit soulever du sol et une vive chaleur lui heurta le dos. Elle retomba violemment dans l’eau sale des égouts, visage contre le sol. Elle voulait lever la tête pour respirer, mais elle avait des vertiges, elle n’arrivait pas à trouver l’air. *Putain ! Je vais mourir noyer dans les égouts !* Mais alors qu’elle essayait de bouger, elle sentit quelque chose se refermer sur ses cheveux et la tirer hors de l’eau. Elle cracha toute le liquide qu’elle avait dans la bouche avant de prendre une grande inspiration. Elle leva les yeux pour voir ce qu’il se passait. Une grosse douleur lui lançait le dos. Elle n’avait pas encore les yeux en face des trous, mais elle savait que c’était Fellini. _ « Ma, j’yé tuer le père, maintenant y’é vais tuer la fille. Bonne voyage en enfer, femme. » Elle sentit un truc froid se collé sur sa joue. D’un geste de réflexe, elle collé un grand coup de poing dans les parties intimes de l’homme et se saisit de son arme. Elle tomba en arrière sur les fesses. Elle se recula en poussant avec ses pieds, elle secouait la tête comme si idées et ses yeux allaient se remettre en place. Elle voyait encore flou. Elle distinguait l’homme plier en deux et qui jurait en italien. Il ne devait pas s’attendre à ce qu’elle soit réactive vue dans l’état qu’elle était. Voila ce qui la sauvait souvent : on la sous estimait parce que c’était une femme. Grave erreur. Elle pointa le pistolet sur Fellini, mais lorsqu’elle appuya sur la gâchette, rien ne se produisit. L’eau l’avait enrayer. _ « Putain ! » grogna la jeune fille encore étourdit. Elle voulu se lever mais alors qu’elle tenait à peine en équilibre, elle sentit une violente douleur sur sa joue, et ne pu se retenir de tomber de nouveau. _ « Sale petite chienne, tu pensais vraiment venir à bout du grand Fellini ! » _ « Ta gueule. » Elle avait réussit à se soutenir pour ne pas avoir la tête dans l’eau. _ « Y’é vais te tuer, chienne ! » _ « Cause toujours ! » Elle envoya une volé de boule puantes au visage de l’homme en espérant qu’une d’entre elle le touche, et comme c’était tout gluant et que sa brûlait la peau, sa l’occuperai un moment. _ « Haaaaaaa !! Ma ! Qué que cé ça !! » hurla t il. *Putain j’ai vraiment du bol * pensant elle. Elle se releva doucement, et saisit le couteau qu’elle avait accrocher à la cheville. Arriver à hauteur de Fellini qui s’éclaboussait d’eau pour enlever la glue, elle lui enfonça la lame dans la gorge. L’homme laissa échapper un hoquet de douleur, le sang coulait déjà à flot. Elle le saisit par le col et approcha son visage livide vers le sien. _ « Voila ce qui arrive qu’en on s’en prend à la famille O’Flaherty ! » Elle remua avec de grands mouvements circulaire, le couteau dans la trachée du parrain. Comme elle voyait encore flou, elle ne pu savourer le regarde de l’homme qu’elle était en train de tuer. Puis après avoir retirer d’un coup sec la lame de l’homme, elle se laissa tomber au pied du cadavre. Elle repris doucement sa respiration, mais elle devait s’en aller au plus vite. Les forces d’interventions avaient dus être alertés par l’explosion et n’allait pas tarder à débouler. Dans ce dédale de couloirs souterrains, elle n’aurai aucun mal à leur échapper. Encore titubante, elle s’éloigna du corps flottant de l’italien. Elle se sait pas trop comment elle regagna sa voiture, car elle avait l’esprit brouiller, mais elle avait réussit. Réussit à tuer Fellini ! | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Sam 10 Juil - 16:27 | |
| Chapitre 11
_"Vous avez un traumatisme oculaire. Sûrement le choc de l'explosion ou un coup violent sur la tête." conclut le docteur MacLeod. Salyna n'avait toujours pas retrouver une vue normale, elle voyait légèrement flou, comme si elle louchait. _"Ça va passer ?" demanda t elle avec inquiétude. _"Sûrement, mais je ne peux te dire dans combien de temps, il faudrait faire des analyses plus poussés." Bien sûr, il était hors de question que la jeune fille aille à l'hôpital ou dans une clinique pour se faire examiner les yeux. Cette vision anormale lui donnait des maux de tête insupportable. Pour atténuer ses douleurs, il lui fit confectionner une paire de lunette qu'elle pourrait utiliser au moins pour lire. Salyna, à part se problème de vue, se sentait soulager d'un poids. Comme si elle avait été libéré d'un boulet qu'elle traînait. Voila deux jours qu'elle avait tuer Fellini. Elle ressentait une impression de liberté. L'intervention avait fait la une de tout les journaux, écrit comme téléviser. C'était un énorme coup de filet qui avait été fait. Beaucoup d'arrestation et peu de mort, celle de Fellini fut attribuer à l'explosion qui avait eu lieu dans les sous sols. A vrai dire, peu de personne devait se soucier de comment il était morts, du moment qu'il était mort. Og, lui n'avait pas été dupe. Il avait bien compris que Lazuli était impliqué. L'homme était le seul parrain à avoir été tué pendant l'opération. Il s'en prit violemment alors à la jeune fille. _"Non mais t'es folle ? Comment t'as pu le tuer pendant l'intervention ? Qu'est ce qui t'es passer par la tête !?" _"Quoi ? Tu va pas me reprocher d'avoir tuer ce fils de pute ! Je te rappelle qu'il a tuer mon père, qui était au passage, ton meilleur ami !" _"Ce n'est pas ça, Salyna, mais comment t'as pu passer à travers les mailles du filet du FBI !! Jouer avec des agents est une chose, mais filer entre les doigts d'un bataillon ! Faudrait au moins un aide int ...." Il ne finit pas sa phrase. La jeune fille le dévisageait avec colère. Il avait comprit. _"Putain, mais t'es encore plus folle, ou conne que je le pensait !" _"Je t'emmerde Og ! Je fais ce que ..." Il lui colla une claque. De surprise, elle mit sa main sur sa joue qui commençait à la cuire. Tel un chat effrayer, on aurai dit que ses cheveux se dressaient sur sa tête, elle voulu se ruer sur le patron du bar, mais elle sentit deux paires de bras vigoureux la saisir. Les gardes du corps de Og l'avait attraper. _"Non Lazuli, tu ne fais pas ce que TU veux. Tu fais ce que NOUS voulons. Ton père n'est plus là, lui il te laissait faire ce que tu voulais, ça ne fonctionne plus comme ça maintenant." Il fit signe aux hommes de la lâcher. Sans attendre, elle se dégagea d'un geste brusque et regarda Og droit dans les yeux. _"Tu comptes m'empêcher de partir ?" grogna t elle. Elle avait extrêmement peur de sa réponse. Sont sentiments de liberté s'envolait. Allait elle forcée d'exécuter des ordres contre sa volonté ? _"Non. Sur ce point là tu as raison, tu fais ce que tu veux. Je te connais trop pour savoir que si on te forçait, tu y mettrais toutes ta mauvaise volonté et ferai exprès de rater tes contrats pour avoir la paix." _"Comme tu me connais bien." Sur ce point, la réputation de la jeune fille n'était plus à faire. Lorsqu'elle était contrarié, elle faisait tout pour ne pas atteindre son but. Et sa mauvaise foie pouvait être sans limite, comme elle l'avait prouvé à plusieurs reprises. _"Mais mets toi bien ça dans le crâne. Je sais très bien où tu vas aller te terrer. J'ignore pourquoi tu fais ça. Mais n'oublie pas, je sais où tu es !" Sans rien dire, elle quitta le bar pour regagner son trou à rat. Elle était en rage ! Elle aurait du se douter que se bonheur apparent ne durerai pas, le bonheur n'arrive jamais seul. Elle se laissa tomber comme une masse sur ses matelas laissant échapper un long soupire. Elle devait s'organiser rapidement pour partir. A part sa télévision et ses DVD, elle n'avait rien de valeur dans cette pièce. Qu'allait elle en faire ? c'était surtout sa collections de films qui la préoccupait. Elle ne s'était pas donner tout ce mal pour s'en débarrasser comme ça. Elle réfléchit un moment. Avant tout elle devait passer un coup de fil. Elle se rendit à la cabine téléphonique qui se trouvait près du parc. Elle composa le numéro d'un doigter hésitant.... Et en plus elle distinguait mal les chiffres sur les touches. _"Allô, c'est Salyna ...." sa voix était étonnement douce et aigu."Oui ça va. Et toi ?..... Je sais que ça fait longtemps que ........ je suis désolée....... Je voulais savoir si je pouvais venir ? ....... Non, tout va bien ...... Merci, se sera pas pour longtemps. Non c'est pas ça ........ Je comptais aller à la maison du lac....... Oui...... Oui...... Je peux te faire envoyer des affaires à moi ? .....Merci.....Je sais pas, la semaine prochaine au plus tard, peut être dans deux jours, ça dépends si j'ai fait tout ce que je voulais. Ok, merci. Oui, moi aussi je t'aime. Bisous." Elle raccrocha mollement le téléphone. Elle avait presque les jambes qui tremblaient. C'était ridicule, elle n'avait pas à être dans cet état ! Elle donna un coup de poing contre la vitre de la cabine puis se tourna en s'adossant à la paroi. Elle mit quelques minutes avant de bouger pour aller régler ce qu'il fallait avant son départ. ********************************************************************* L'intervention contre la mafia italienne ne se termina pas avec l'arrestation des parrains pour McCormick et Foster. Elle continua la journée suivante, en paperasse, rapport et autres besoins pour l'enquête. Et évidement, pourquoi Fellini avait été retrouvé égorgé. Les deux agents niaient comprendre se qui avait bien pu se passer, mais il savait très bien ce qu'il c'était passé. Si McCormick ne semblait pas gêné de mentir ouvertement à ses supérieur, Foster, elle, semblait avoir des remords. Mais elle ne dirait rien, car elle savait ce qui se passerait alors, pour tous les deux. L'explication retenu fut qu'il avait été tuer par les autres pensant qu'il les avait trahit et que son cadavre aura été balancer dans les égouts. Une fois seules dans leur bureaux, Foster craqua. _"Putain Colin comment tu peux mentir comme ça !!!" _"Allons relaxe, on s'en fout de ce qu'il c'est vraiment passer." Il mit les pieds sur son bureau. "Puis vaut mieux pour nos fesses que l'accord avec Lazuli ne soit pas connus." Sur ce point il n'avait pas tord. _"Tu pense vraiment qu'elle va tenir sa parole ?" demanda t elle. _"Ça m'étonnerai ...." _"Alors pourquoi t'as fait cet accord avec elle." Il la regarda comme si la réponse était évidente. _"On pouvait quand même pas passer à coté de ce coup de filet ! Putain j'aurai vendu ma mère pour avoir les informations qu'elle avait !" Foster fut presque choquer par les dires de son coéquipier. Il était bien vraiment comme le disait la rumeur: prêt à vendre sa mère. _"C'est bon, Kath, on va pas se prendre le chou. On devrai être content de ce qu'on vient d'accomplir, même si on est passer par des voix détournés." Elle hocha la tête en signe d'approbation. _"Bon, je vais profiter de quelque jours de vacances." conclu t elle en prenant son manteau. _"T'as bien raison. Je vais en faire autant." Mais il ne bougea pas de son bureau. Avant de sortir Kathleen lui souhaita une bonne année. Il ne réagit pas tout de suite. Puis lui souhaita à son tour la bonne année. Une fois qu'elle eu quitter sa pièce. Il fit ce qu'il n'avait pas pu faire le 1er au matin : appeler sa fille. La petite était en larme que son papa n'est pas appelé plus tôt, mais il réussit à ce faire excuser. Il lui promis qu'elle pourrait venir en vacances plus longtemps cette année. La conversation avec son ex-femme fut bien plus difficile. Les critiques habituelles, mais rien de plus. Sur la route qui menait à son appartement, il retrouva dans la poche de sa veste, le biper que lui avait donner la jeune fille. Il se demandait si elle l'avait encore ou si elle s'en était débarrasser ? Il tenta sa chance. ********************************************************************* *bip bip* Le petit appareil sonna dans la poche du jean de la jeune fille. _"Merde ... Excusez moi un instant ...." demanda elle au fleuriste chez qui elle était. "Ho le con ! Il me donne rendez vous au mémorial !" Elle se demanda ce qu'elle devait faire ... Pour le moment le mieux était de finir son achat de fleurs. Elle demanda à ce que le bouquet soit livré avec ce petit mot : "Merci pour votre aide. Au plaisir de ne jamais voir revoir. Amicalement L." Le vendeur avait tiré une drôle de tête lorsqu'elle le lui avait dicté, mais sont métier était de vendre des fleurs, pas de se préoccuper des messages qui s'y trouvaient. L'idée d'aller attendre McCormick au mémorial lui trottait dans la tête. Était-ce un piège ? Elle pensait bizarrement que non, elle lui faisait étrangement confiance .... Mais l'idée de poiroter dans le froid ne l'enchantait guère. Elle hésitait. Puis elle se dit qu'elle n'avait qu'à aller et puis elle improviserai s'il elle restait ou lui posait un gros lapin. Le parc du mémorial était quasi désert, il faut dire qu'avec les températures de ses derniers jours personnes n'avaient envie de mettre le nez dehors, et encore moins de s'assoir sur un banc publique. Chaudement couverte par sa polaire et la tête bien couverte avec son bonnet qui lui cachait les cheveux, Salyna pris place sur l'un des nombreux banc qui parcourait le long parc. Elle avait minutieusement observé les lieux, aucune trace de policiers, quand ils étaient là, on les reconnaissaient à leur façon de vous regarder. Tout était tranquille. Elle se mit à rêvasser, assise sagement sur un banc. Elle fut tirer de ses songes par une formes noire qu'on lui presque sous le nez mais qu'elle ne pouvait pas distinguer correctement à cause de sa vue défaillante. Elle eu le réflexe de donner un violent coup de bras sur cet objet inattendu. Mais il se retira comme s'il avait anticiper sa réaction. C'était McCormick, il avait dans chaque main un gobelet en carton dans lequel on mettait le café. _"Je ne bois pas de café." rétorqua t elle violemment, se sentant honteuse d'avoir été ainsi surprise. _"C'est du thé, je me doutait que vous ne buviez pas de café." lui dit il en lui proposant de nouveau le verre. Elle l'accepta, mais était déterminé à ne pas le boire. Qui sait ce qu'il avait bien pu mettre dedans ? Mais le contact du carton chaud avec ses mains gantés était agréable. Il s'assit à ses cotés, mais à une distance raisonnable. Un long silence s'installa. Lazuli n'avait rien à lui dire, c'est lui qui l'avait biper. Elle sentait son regard poser sur elle, et cela l'énervait au plus au point, elle avait une forte envie de le frapper, mais se retint. Il valait mieux pas ameuter la moitié du parc. Puis il finit par prendre la parole. Ils discutèrent un moment de l'opération, de ce qui allait se passer maintenant. Il ne croyait pas que la jeune fille allait "prendre sa retraite", ce qui la mit rapidement hors d'elle. _"Contrairement à vous, j'ai de l'honneur moi ! Et qu'une parole !" Sur ce, elle renversa le gobelet de thé par terre et se leva. Il l'interpella avant qu'elle ne s'en aille et lui présenta sa main. Elle regarda l'homme assit, main tendus vers elle pour qu'elle le lui serre. _"Vous me prenez vraiment pour une conne ?" _"Tant pis, j'aurai essayer" conclut il en faisant claquer la menotte dans la poche de sa geste. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Ven 23 Juil - 14:18 | |
| Chapitre 12
Comme toutes les nuits d'hiver, celle ci était glaciale. Tout le lac était gelé. Les arbres et le sol étaient blanchit par le froid. Le marbre de la statue de Lincoln l'était tout autant. La jeune fille était assise à califourchon sur l'épaule de son président. Son coude était poser sur l'immense col de pierre, et elle reposait sa tête dessus. Elle ne sentait presque plus ses fesses ni ses cuisses qui étaient en contact avec elle. De la fumée sortait du nez de Lazuli, elle était silencieuse, mélancolique même, ainsi perchée sur le monument. Elle n'avait pas envie de parler, juste de rester là, une dernière fois. Après un long moment de silence, elle finit enfin par prendre la parole, mais sa voix fut entrecouper de sanglot, et des larmes lui montèrent aux yeux. _"Bon, sniff, c'est la dernière fois que je viens te voir........ Je suis vraiment désolée..... Moi aussi j'ai passé de très bon moment avec toi........ Je sais que c'est mieux pour moi mais ..... sniff. Ça c'est sur ! Tu en retrouvera pas une comme moi de si tôt..... Oui .... mais ta photo c'est pas pareil ! ...... Toi c'était toi !! sniff ..................... Tu va me manquer ..... Merci....." Elle essaya d'abréger la séparation, pour ne pas finir complètement en larmes. Elle se redressa doucement, ses membres étaient engourdis par le froid. Elle fit un bisou sur l'immense joue de pierre, avant de se laisser glisser sur ses genoux. Elle donna une dernière tape amicale sur ses tibias lorsqu'elle fut sur le sol avant de s'éloigner dans la nuit, non sans se retourner plusieurs fois. ********************************************************************* La route fut longue jusqu'au Montana. Elle traversa de magnifique paysages tout le long du voyage. Il lui fallu plusieurs jours à Lazuli pour atteindre sa destination, une ferme isolé à la campagne. Il fallait prendre un chemin terreux avec des plaques de glace dan les trous, pour atteindre les habitations. Il y avait une immense grange dans laquelle se trouvait un vieux tracteur, de la paille dépassait de l'étage supérieur. L'endroit semblait désert, mais de la fumée sortait du toit de la maison d'habitation. Elle gara sa voiture près de la porte d'entrée pour ne pas à avoir gambader dans le froid. Elle hésita un moment avant de sortir de son véhicule, elle prit une profonde inspiration et ouvrit la portière. Elle frappa fortement à la porte, vu la taille de la maison, mieux valait se faire bien entendre. Elle entendit des pas à l'intérieur. Elle ferma les yeux pour se calmer, car son cœur battait à tous rompre. Ses yeux s'ouvrir en même temps que la porte d'entrée. Une femme grand sourire aux lèvres tenait la poignée dans sa main. C'était une femme d'une quarantaine d'année, ses cheveux étaient d'un blond aux reflets roux, ce qui faisait ressortir ses yeux marrons. Autant le dire tout de suite, c'était une très belle femme. Son seul défaut peut-être, si on pouvait appeler ça défaut, était sa taille, elle ne devait pas mesurer plus d'un mètre soixante. Par ses temps froid, elle portait un jean bleu usée, chaussé d'énorme pantoufles d'où l'on devinait une paire de chaussette bien épaisse. Les deux femmes se regardèrent un petit moment avant que celle qui venait d'ouvrir enserre Salyna dans ses bras. Cette dernière l'entoura à son tour. Puis, s'écartant légèrement, le femme baisa les deux ses deux joues. _"Ho Salyna ! Ma petite fille." Sa joie s'entendait dans sa voix. _"Bonjour Maman. Petite heu ... je suis plus grande que toi !!" _"Viens entre mon chaton !" Elle la tira à l'intérieur pour qu'elle se mette au chaud. Un long couloir avec sur la gauche des escaliers qui montaient à l'étage, menait directement à la cuisine. Sur la droite, se trouvait un immense salon. Il y avait un grand canapé en face d'une télévision qui semblait dater d'une dizaine d'année, voir bien plus. Des cardes photos parsemaient le mur, ainsi que des tableaux uniques peint sûrement par la mère de Salyna. La cuisine intégré et possédait un large bar américain. Du thé était déjà entrain de bouillir sur le gaz. "_Où sont les tasses Maman ?" _"Je m'en occupe chaton, assied toi, tu dois être fatigué après cette route." _"Ouais, un peu." Sa mère sortit une deuxième tasse d'un placard et mit le thé à infuser. Elle sortit également du lait et des petits gâteaux afin d'accompagner le petit déjeuné. _"Tu es toute seule ?" reprit la jeune fille en remuant l'eau pour faire refroidir son infusion. _"Mac est déjà aux champs, et Suzanne dort encore." Suzanne était la demi-sœur de Salyna. Après avoir quitté son père lorsqu'elle était encore toute jeune, sa mère avait refait sa vie avec Mac Andrew, un agriculteur qu'elle avait rencontré lorsqu'elle cherchait un emploi à la campagne. Car tout comme sa fille, elle ne supportait pas la ville. La fille avait donc maintenant 15 ans, et Salyna n'était pas très proche d'elle. Non pas qu'elle ne l'aimait pas, mais la séparation ne leur avait jamais permis d'établir un vrai contact. Elle s'installèrent toutes les deux au bar afin de déguster leur boisson chaude, par le froid qu'il faisait, c'était très agréable. _"Alors, comment vas tu poussin ?" reprit sa mère après l'avoir dévisager un moment. _"J'ai réussit maman. J'ai vengé papa." Sa mère garda le silence. _"J'ai décider d'arrêté... En fait on m'a un peu forcée ..." _"Forcée ? Il s'est passé quelque chose ?" s'inquiéta d'un coup son interlocutrice. _"Non, ne t'inquiète pas. Puis je suis ravie de retrouver le calme de la campagne. Je pourrai rester un moment ?" _"Bien sur ! Je pense pas que Mac y voit à redire, surtout si tu l'aides. Mais que compte tu faire après ?" _"Je pensais allé retaper la cabane du lac, puis m'y installer ...." _"La maison au bord du lac ? Dans les montagnes ? Mais c'est assez isolé." _"Je pense que j'en ai besoin, puis je serai toujours plus près. Tu pourra amener Suzanne en vacance la bas." _"Ça m'étonnerai qu'elle apprécie, c'est devenue une vrai petite pin-up citadine, je me demande d'où elle tiens ça." _"Pas de toi en tout cas." Elles rigolèrent joyeusement, mais de reprendre la conversation sur l'état de l'habitation. Il y avait sûrement une bonne partie de la toiture à refaire, et d'autres travaux pour la rentre habitable pour le long terme. C'était juste un pied à terre pour les vacances au grand air. Il n'y avait pas d'eau courante et sûrement que le système électrique rudimentaire devait être pourri. Cela ne gênait pas Salyna de ne pas avoir toutes la technologie. Elle pensait installer des panneaux solaires, au moins pour avoir de l'eau chaude en hiver. Les travaux qu'elle devait apporter durerai sûrement jusqu'aux printemps, de toute façon, il était hors de question qu'elle s'y installe avant sans chauffage vu les nuits glaciales qui faisaient rage. Elle discutèrent encore un long moment, de tout et de rien, mais surtout pas des activités de la jeune fille. Personne n'était au courant de son vrai métier et de ses relations avec la mafia. De toute façon, ni elle ni sa mère n'avait envi de reparler de ça. Elle avait raccroché, c'était tout ce qui comptait, et il était grand temps. Vers 10h, les marches de l'escalier craquèrent, indiquant que la demi-sœur de Salyna se levait enfin. La jeune fille arriva dans la cuisine, vêtu d'un long pyjama rose bonbon avec marque dessus " sexy girl in bed". _"P'tain qu'est t'as fait à tes cheveux !!" ne pu s'empêcher de lâcher Salyna après avoir saluer sa sœur. Sa mère lui donna une tape sur la tête. Pas de gros mots sous son toit. Ses derniers qui avaient autrefois un magnifique auburn à faire pâlir les stars du cinéma, étaient à présent blonds platines hormis les racines qui en poussant reprenait leur couleur naturelle. C'était tout bonnement hideux aux yeux de Salyna. Elle avait également les cheveux colorés, mais quand même, rien d'aussi horrible. _"Qu'est ce que tu fous là toi ?" répondit elle avec dédain. _"Suzanne ! Parle un peu mieux s'il te plait !" _"Ouais, ouais, c'est bon. J'ai faim, tu m'fais du thé." Salyna était stupéfaite du ton sur lequel elle parlait sa mère . Même elle, qui était pourtant une tueuse, ne se serai jamais permis de s'adresser ainsi à elle. _"Il est 10h, si tu veux déjeuné, tu le prépare. Je ne suis pas ta bonne." répondis elle avec fermenter. Soupirant, l'adolescente se mit de l'eau à chauffer tout en montrant des signes d'énervement, puis remonta dans sa chambre. _"Oula, pas facilement comme caractère ..." confia Salyna à sa mère. _"Tu n'étais pas facile non plus" lui rétorqua t elle avec humour. C'est vrai que la jeune fille avait fait pas mal de conneries pendant son adolescence. A 16 ans elle avait passer sa première ( et dernière pour le moment )nuit en prison. Mais à cette époque, sa mère n'était déjà plus là pour assister à ses nombreuses frasques. Certes, elle n'était pas la petite fille modèle, mais elle respectait ses parents, et elle avait fait son maximum dans les études avant de sombres dans la délinquances, mais même après elle n'avait jamais abandonner. Elle aimait apprendre, mais maintenant, c'est elle qui faisait son programme, et elle était loin d'être une inculte. Mac revint en fin de matinée pour partager le repas avec sa famille. Il fut ravi de voir sa belle-fille, et l'emmena dès l'après-midi avec lui aux champs. Les journées s'écoulaient paisiblement, sauf quand Suzanne faisait sa capricieuse, mais c'était de son âge, et ses parents étaient droits et ferme. Lorsque les neiges disparurent, Salyna profita pour aller inspecter une première fois la maison du lac. Se n'était pas la porte à coté. Il lui faillait une bonne demi-journée pour atteindre le petit village le plus proche du lieu dit, ainsi qu'une autre pour arriver à la cabane perdu. Petit à petit, elle fit les réparations d'urgences et accumula ce dont elle aurai besoin pour des travaux plus importants. Le temps passa lentement, les neiges finirent pas disparaître totalement, les arbres commençaient à bourgeonner. A la ferme, Salyna était devenu plus robuste qu'à son arriver. Mac l'avait traiter comme un ouvrier agricole quelconque et cela avait été dur. Mais elle était fière de ce qu'elle avait appris et fait. Cela la changeait de ses contrats furtif d'assassin. Dès que les nuits furent plus supportables, elle décida d'aller s'installer dans sa maison. Elle promit de revenir voir de temps en temps sa mère et les séparations furent émouvantes. Seul Suzanne était ravie de la voir partir. Les relations entres les deux filles avaient été tendus. En particulier depuis que Salyna l'avait assez violemment remit à sa place un soir où elle avait largement dépassé les bornes. Mais c'est avec un vrai plaisir qu'elle prit enfin sa véritable "indépendance". | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Lun 9 Aoû - 12:12 | |
| Chapitre 13
Les premiers temps furent difficile. Les journées étaient encore froides et les tâches de rénovations épuisantes. La nuit, les courants d'air froids et la crainte que le feu n'embrase toute la maison l'empêchaient de s'endormir profondément, et c'est souvent dès l'aube qu'elle recommençait son travail. Salyna rattrapait un peu de son sommeil en retard en s'assoupissant sur les galets aux bords lac bordé par la chaleur tiède du soleil. La maison était composés d'une cuisine et salon, salle à manger au rez-de-chaussée. La kitchenette donnait sur une fenêtre donnait sur une terrasse en bois qui surplombait le lac. A l'étage, on trouvait trois chambres, la jeune fille c'était installé dans celle qu'elle occupait habituellement. De là, on ne pouvait pas voir la lagune, mais on pouvait voir la cascade qui finissait pas y aboutir ainsi que la forêt et les montages. Lorsqu'elle était enfant, elle s'endormait en écoutant le bruit de l'eau qui se fracasse sur les rochers. C'était également la seul pièce qu'elle avait bien nettoyer et aménager pour le moment. Elle cuisinait sur un réchaud qu'elle avait amené, et était entrain de s'occuper de mettre la cuisine en place, ce qui lui prendrait sûrement la journée. Le temps s'écoulait rapidement et elle n'avait pas le temps de songer à sa vie passer. Au fur et à mesure que les travaux avançaient, les journées se réchauffaient et les journées s'allongeaient. Sans s'en rendre compte, la réhabilitation de la maison fut en partit finit. Il ne restait plus que de menu tâches à effectuer. Tout ces travaux furent d'autant plus dur qu'elle n'avait toujours pas retrouvé sa vue normale. Elle voyait toujours flou. Elle avait réussit à dissimuler cette cécité à sa mère. Elle ne pensait pas toujours à ses lunettes, et lorsque c'était le cas, elle passait souvent un bon moment avant de mettre la main dessus. Le temps s'écoula, ruissela, jusqu'à ce qu'un an et demi passe. La maison était à présent totalement finit. Salyna profitait des première chaleur du printemps. Rien ne venait gêner le silence et la tranquillité du lieu. Elle était assise sur une chaise d'extérieur en bois, en équilibre sur les pieds arrière, les siens lui faisant faire des petit aller retour appuyer sur le rondin de bois qui fermait la terrasse. De temps en temps, dans le lac on pouvait voir un poisson sauter hors de l'eau. Elle écoutait les oiseaux et les insectes. Elle retira son pull de laine car les rayons de l'après midi commençaient à la chauffer. Quel agréable sensation de sentir l'air froid sur sa peau avec qu le soleil la réchauffe paisiblement. Elle repoussa ses mèches en arrière. Elle ne s'était pas recoloré les cheveux depuis son installation, et ils reprenait petit à petit leur teinte chatain-roux, seul les longueurs étaient à présent bleues. Puis elle ferma les yeux. Un vrai décors de cinéma pensa elle. Pendant tout l'hiver, elle n'avait reçu aucune visite. Elle avait cependant donner quelque signe de vie au village et envoyer des nouvelles à sa mère. Cette dernière craignait qu'elle ne meure de froid pendant les nuits d'hiver. Certes elle avait eu froid, certes cela n'avait pas toujours été facile, mais elle avait connus pire. Et ce qui ne tue pas rend plus fort, c'est bien connus. Rien ne semblait pouvoir troubler le calme de la nature, et l'état de relaxation dans lequel elle se trouvait. Lorsque soudain, elle entendis au loin, les galets qui jonchaient les berges du lac s'entrechoqués. Peut être un animal sauvage; depuis son arrivé, elle avait souvent vu des renards, des martes, des cerfs, et un matin elle avait même surpris un énorme grizzli qui dévorait les restes de poissons de son repas de la veille. Elle se laisse redescendre de sa chaise en équilibre doucement afin de ne pas faire de bruit et ouvrit les yeux. Au loin, en contre jour, elle aperçu la silhouette d'un homme qui marchait avec un sac à dos. Mais elle n'en distinguait pas plus pour le moment à cause de sa vision défaillante, et puis même si elle n'était pas handicapé, il était encore assez loin. Sans le quitter des yeux, elle suivit sa progression vers la maison. Les randonneurs n'étaient pas rare, et mais c'était assez inhabituelle qu'ils viennent vers l'habitation. Lorsqu'il fut plus près, à porter de voix, elle lui demanda s'il avait besoin d'aide. _"Merci, mais c'est vous que je cherchais, Melle O'Driscoll." La jeune fille ne pu s'empêcher de lâcher un : ho putain, avant de s'enfuir en sautant par dessus la barrière. Elle entendit derrière elle le bruit d'un sac que l'on laisse tomber ainsi que les galets qui s'entrechoquent. Le randonneur la poursuivait. Salyna gagna rapidement le forêt afin de l'y perdre. Mais c'était uniquement pour gagner du temps. Car maintenant qu'il l'avait trouver, il n'allait pas la lâcher ! Hé merde, pensa t elle, alors qu'elle sentit quelque chose la frôler. Et elle fit comme la dernière fois, elle se stoppa net et mettant le coude bien en évidence afin de frapper son poursuivant. Mais cette fois ci, il ne se s'y pas prendre, il esquiva le choc et Salyna entraîner par son élan, bascula en arrière. Elle fit plusieurs roulés-boulés avant de rencontrer un arbre qui arrêta sa chute. Elle était sonnée et avait mal partout. Ses coudes et ses mains étaient écorchées. Plusieurs endroits de son corps commençaient à la cuire. Elle se remit droite tout en restant assise et poussant un gémissement. _"Ça va ?" l'interrogea son poursuivant qui était descendus à sa hauteur. Il lui tendit une main pour l'aider à se relever. _"C'est un interrogatoire ?" grogna t elle avant de cracher sur la main tendu. McCormick s'essuya la main sur sa veste avant de redescendre vers la maison. Elle resta appuyer contre le tronc un moment afin de reprendre ses esprits. Elle passa sa main sur son visage, elle constata qu'elle avait plusieurs griffures, et repoussa ses cheveux en arrière en retirant les feuilles et petits bouts de bois qui s'y étaient accrocher. Elle se redressa en s'aidant de l'arbre, l'une de ses cheville était douloureuse, mais rien de grave. En claudiquant, elle prit elle aussi la direction de la cabane. En arrivant sur le plage de galet, elle constata que le sac de l'inspecteur n'y était plus. Était-il repartit ? Non ! Il aurai toute cette route pour repartir comme ça ? Il devait être dans la maison. Elle n'aperçu personne par la fenêtre, elle poussa la porte silencieusement. Le sac était là, posé contre la table, et dessus, il y avait une boite en carton avec des trous d'où émanait des petits "miiiiii miiiiii". Elle vit une petite chose par les ouvertures. Le couvercle fit un petit bon. _"C'est pour vous." dit une voix provenant du couloir mezzanine qui menait aux chambres. Salyna leva les yeux pour voir McCormick appuyer sur la rambarde. Elle ouvrit la boite pour y trouver un joli petit chaton blanc angora. Une vrai petite peluche avec de grand yeux bleus. Elle craqua littéralement pour lui, mais elle ne montra pas trop sa joie lorsqu'elle le prix et le câlina. Elle ne voulait pas donner de satisfaction à l'inspecteur. Elle lui jeta un regard noir avant de sortir pour se réinstaller dans son fauteuil comme si rien ne s'était passé. Elle mit le petit chat sur son ventre et le caressa délicatement du bout des doigts. Il était vraiment trop mignon. Elle entendit les bruits de pas dans l'escalier en bois, puis se rapprocher et enfin la porte qui donnait sur la terrasse s'ouvrit. Elle ne prit pas la peine de tourner la tête, de toute façon, elle n'aurai pas réussit à mieux distinguer son visage. Si elle pouvait lui cacher son infirmité, c'était aussi bien, elle se sentirai trop vulnérable s'il avait connaissance de cette faiblesse. Il s'adossa à la poutre qui délimitait la terrasse, et son regard se posa sur la jeune fille qui était entrain de jouer du bout des doigts avec le chaton. Il s'installa un silence lourd. Salyna sentait son regard posé sur elle, ce qui avait le don de l'énervé. Elle sentait la veine de sa tempe gauche battre, mais elle s'efforçait de la maîtrisé pour ne pas à avoir révéler son malaise. Puis ne le supportant plus, elle l'agressa verbalement en lui demandant ce qu'il faisait là, et que s'il n'avait rien d'autre à faire, qu'il pouvait aller se faire voir. _"J'avais besoin de vacance" répondit il tout simplement. De vacances ! DE VACANCES ??? Elle failli faire tomber l'animal de ses genoux tellement cette réponse l'avait retourner. Bien de vacances, très bien ! Mais il pouvait pas aller les passer ailleurs ?? Il fallait qu'il vienne la faire chier jusque là !! Puis pourquoi venir ici ?? De vacances avec un tueur de la mafia ! Mais bien sur ! Tout le monde y pense pour des vacances !! Puis comment il l'avait trouver ?? Ça fait un an et demi qu'elle donne plus de signe de vie, a par à sa mère. Et c'est sûrement pas elle qui aurai envoyer un inspecteur droit ici !! _" Je ne croyais pas à votre retraite. Mais rapidement, je me suis rendu compte que le milieu de la pègre n'avait plus de nouvelles de vous, ainsi que le Dublin non plus. J'ai d'abord penser qu'ils mentaient, puis j'ai accepter l'évidence, vous aviez bel et bien disparu. Vu que vous ne pouviez pas quitter le territoire, vous étiez forcément dans le pays, mais sûrement pas a Washington. Alors j'ai pensé à mener des recherches, et il m'a semblé évidement que si vous aviez encore votre mère, c'était chez elle que je vous trouverai." _"Bip mauvaise réponse, vous vous êtes bien planté. Vous pensiez vraiment que je suis aussi conne que ça ?" _"Non, mais vu que vous pensez que nous sommes des gros incapables stupides, je me suis dit que vous auriez trouvé la bas en vous disant qu'on y penserai jamais. J'ai donc réussit à retrouver la trace de votre mère. Elle m'a confirmé que vous aviez pris contact avec elle et qu'elle était en possession de toute vos affaires. Mais que vous n'aviez pas foutu les pieds à la ferme, votre beau-père n'a pas contester. Ils n'aiment pas beaucoup les fédéraux, mais ils ont été polies. C'est votre soeur qui m'a dit où vous trouvez. Elle ne vous porte pas dans son coeur." Il fallait s'en douter, vu leur fréquentes disputes. Mais Salyna ne lui en voulait pas, garce comme elle était elle même, elle aurai sûrement fait pareil pour se venger. Bon, le mal était fait, et maintenant, il fallait se débarrasser de lui. Elle n'avait pas envie de le voir s'éterniser. _"Hé bien je vous souhaite de bonne vacance, et bonne route."ironisa t elle. Mais elle était on ne peux plus sérieuse. _"Merci, mais je compte rester ici." _"C'est ça ouais, bien sur, et vous pensez que je vais vous laissez rester ici ?" _"Vous comptez me faire partir par la force ?" _"Je peux aussi vous laissez ici, à pourrir parmi les poissons ou dévorer par les ours." _"Si vous étiez armé, vous m'auriez tiré dessus tout à l'heure, au lieu de vous enfuir." Il n'avait pas tors. Et il était vrai qu'elle n'avait pas d'arme ici. Mac lui avait vivement conseillé de prendre une carabine, au moins contre les prédateurs, mais elle avait refusé. Elle se sentait embarrassée. Elle tortillait la queue du chat par nervosité. _"Pourquoi ? Je comprends pas ! Pourquoi venir me faire chier ici ? Vous auriez pu aller ailleurs !" _"Je sais. Je n'en sais rien moi même." Ha Ha Ha ha .... qu'elle réponse. Elle n'en était pas satisfaite du tout, et lui non plus d'ailleurs. Salyna regardait le lac. Les rayons se reflétaient dessus et le rendait éblouissant. Elle savait très bien qu'elle ne le ferai pas partir. Il allait donc falloir, faire avec. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Mer 11 Aoû - 17:16 | |
| Chapitre 14
L'atmosphère était lourde depuis l'arrivé de McCormick. Il avait été convenu que comme ils devaient cohabiter pour un certain temps, que le tutoiement serai de mise. Pendant les premiers jours, Salyna ne lui avait presque pas adressé la parole. Elle l'ignorai délibérément. Elle vivait sa vie comme s'il n'existait pas. Ils se faisaient respectivement leur repas et évitaient si possible de manger au même moment. La jeune fille avait prénommé le chaton : le spectre. En hommage au chat blanc du Spectre dans la série James Bond. Et elle prenait un malin plaisir à imité ce personnage, et caressant lentement l'animal sur ses genoux. Ce comportement n'étonna même pas l'inspecteur. Elle le pouvait adulé que les méchants de films, surtout s'il s'agissait de gangster et autres dignitaires du crime organisés. C'est par cet intermédiaire audiovisuel qu'il essayait d'engager la conversation avec elle. Et cela marchait, jusqu'au moment où elle se rendait compte qu'elle lui parlait trop. Et lorsque c'était le cas, elle changeait de pièce pour avoir la paix. Mais il ne renonçait pas, et il fit bien. Au fil des jours, la jeune fille se décrispa. Les premiers matins, lorsqu'ils se croisaient pour la première fois, Colin lui adressait toujours une salutation et lui demandait comme sa nuit c'était passé, au début, elle ne lui répondait même pas. A présent, elle l'envoyait balader. Mais elle lui répondait tout de même. Elle ne l'ignorai plus. Et elle acceptait aussi qu'il prépare le repas pour les deux, mais elle, ne cuisinait toujours que pour elle. Le printemps chauffait le maison de façon agréable pendant la journée, mais l'aube restait fraîche. Ce matin là, Salyna c'était levé en premier, et couverte de son pull en laine à colle roulé, elle s'installa dans sa chaise sur la terrasse afin d'y prendre sa tasse de thé. Elle n'était pas du genre matinale, mais parfois elle se réveillait tôt, et en profitait pour venir admiré le lac. Il était souvent recouvert d'une fine brume qui lui donnait un air mystérieux. Elle se disait que si elle était en Angleterre, elle ne serai pas surprise de voir la Dame du Lac brandir Excalibur hors des eaux calmes. La porte avec la moustiquaire s'ouvrit, et l'inspecteur apparu. Les cheveux en bataille et mal rasé, tenant sa tasse de café à la main. Il s'étira longuement en faisant attention de ne pas renversé son déjeuné et vint s'assoir sur l'autre chose à coté de la jeune fille. _"Bonjour. Bien dormis ?" lui dit il poliment, la voix encore endormie. _"Mieux si tu n'était pas là. Tu pars pas bientôt que je retrouve ma tranquillité ?" Ça y est, il avait réussit à l'énerver dès le matin. C'était vraiment un fléau. _"Je ne sais pas, je me plais bien ici, c'est calme." C'était calme si on excluait les cris de la jeune fille lorsqu'il l'énervait trop. _"T'as pas autre chose à foutre ? Foster doit d'attendre !" soupira t elle, en espérant que ce pauvre argument le fasse partir. Un silence s'installa, ce qui la surpris, elle aurai pensé qu'il aurai répondu à cette attaque non déguisé et surtout peu fiable. Colin bu une tasse de café, et répondit d'un ton morne et froid. _"Foster est morte." Cette annonce fit comme l'effet d'une bombe sur Salyna, elle failli lâcher sa tasse. Ce n'était pas possible. Les événements qu'elle avait vécu avec l'agent du FBI lui défilèrent devant les yeux : la liaison téléphonique, devant le Dublin avant la course poursuite, sa visite à son appartement, les négociations avec elle et McCormick.... Elle scrutait le regard de son ôte, comme en espérant qu'il annonce que c'était une blague, mais ce ne fut pas le cas. Ces yeux c'était soudain perdu dans le lac, et on sentait l'émotion le submergé aussi. Son ventre se crispa une nouvelle fois. Elle s'enfonça alors lourdement sur sa chaise. C'était la première fois qu'un des agents du FBI qui la poursuivaient mourrait. Sa gorge était serré lorsqu'elle demanda ce qu'il c'était passé. Colin, leva les yeux au ciel, comme pour prendre le courage de ne pas pleurer pendant son récit. Après leur coup de maître, ils avaient obtenue tout les deux des congés pour la nouvelle année. Puis c'était retrouver pour continuer leur mission première, c'est à dire elle. Ne pensant pas qu'elle ai quitter le milieu, il expliqua qu'ils réussirent à remonter dans la filière de la mafia irlandaise, aider par les informations vendu par les italiens récemment arrêté. Cela leur prirent presque toute l'année pour infiltrer dans le milieu l'un d'entre eux , assez haut dans l'échelle et amasser des informations sérieuses pour envisager une intervention. C'est ce qu'ils firent, il y a deux mois. Mais cette fois-ci elle tourna très mal. Il ne savait pas comment, mais il y avait eu des fuites sur l'intervention. Et lorsque Foster avait donné l'assaut avec ses hommes, le bâtiment avait explosé. Elle n'y avait pas survécu. Elle était morte sur le cou. Lui était rester derrière pour gérer une autre escouade. Il n'avait rien pu faire, juste appeler les secours, pour ceux qui étaient encore vivant. Il n'avait été que légèrement blessé par le souffle de la détonation. Depuis il culpabilisait. C'est lui qui aurai du monté à la charge à sa place. Mais elle avait insisté pour le faire. Et pour en pas faire le vieux jeu du macho dans le feux de l'action avec les femmes en arrière, il avait laissé faire. Elle avait largement les compétence pour le faire. Salyna avait écouté avec attention son histoire. Elle ne savait pas trop quoi lui dire. C'était les risques du métier, et ils les connaissaient tout les deux lorsqu'ils sont intervenue. Toute ne se passe pas toujours bien et comme on le veux. Ils restèrent silencieux tout les deux. Colin tremblait lorsqu'il portait sa tasse à ses lèvres. En signe de soutien, Salyna lui posa la main sur l'épaule. Même si Foster était son "ennemie", jamais elle n'aurai souhaité sa mort. Elle ne l'avait jamais fait pour aucun agent du FBI. Ils ne faisaient que leur métier en la poursuivant. Mais cette histoire mit aussi un froid sur la jeune fille. Pourquoi était il venu ? A présent elle voyait un motif assez clair : la vengeance. Il allait l'amadouer avant de la tuer, afin de soulager sa conscience. Lui faire payer se que ses camarades irlandais avaient fait à sa partenaire. _"Et vous allez me tuer ? N'est ce pas ?" dit elle d'un ton faible et presque résigné. _"Non, je ne suis pas là pour ça." _"Alors pourquoi ? Je ne comprenais déjà pas avant, mais maintenant encore moins. Vous ne venez ni m'arrêter, ni me tuer pour vous venger, et ne compter pas sur moi pour balancer mes amis." _"Dans tout les cas, cela ne changera pas les événements qui se sont produits." C'était vrai. Qu'il ai besoin de vacance et de se reposer, elle comprenait à présent. Mais pourquoi auprès d'elle ? Il avait sûrement ses raisons, et il finirait bien par le lui dire. Les temps qui suivirent furent, aussi surprenant soit il, plus détendu et plus conviviale. Salyna se montrait plus agréable, comme si elle se sentait responsable de la mort de l'agent. Et ce n'était pas complètement faux. C'était en partie à cause d'elle qu'elle était morte. Est ce l'idée de Colin ? La faire culpabiliser ? Quoi qu'il en soit, leur relation étaient moins tendus. Ils n'abordèrent plus le sujet. Même si ils y pensaient tous les deux souvent. En signe de marque de confiance, l'inspecteur déposa son arme de service qu'il avait sur lui depuis son arrivé. Il la mirent dans un placard et chacun pouvait vérifier de sa présence. Si Salyna constatait son absence c'est qu'il l'avait pris et vice et versa. Elle lui avoua également qu'elle n'en avait pas ici, à son grand étonnement. Bien que se fusse une tueuse, elle n'aimait pas particulièrement les armes à feu. Un matin, alors qu'elle prenait son habituelle tasse de thé dehors, elle vit deux hommes de fortes carrures sur le chemin sortant de la foret. Ses deux silhouettes lui parurent vite antipathique. Aucune des deux ne portaient de sac, où alors bien trop petit pour que sa vue défaillante ne le voie. Aucun randonneur ne se serai aventuré par ici sans un minimum de matériel. Elle se leva doucement de sa chaise et alla déposé le chaton qui dormait sur ses genoux à l'intérieur de la maison, elle profita pour glisser l'arme à feu dans sa ceinture, avant de fermer la porte à clé. Les deux hommes étaient à présent sur la plage de galet et elle alla à leur rencontre. _"Je peux vous aider ?" leur demanda t elle alors qu'il était encore loin. Le son de sa voix réveilla McCormick qui dormait encore. Entendant des paroles, il se leva et poussa les rideau de sa fenêtre pour voir de quoi il s'agissait. Alors même qu'il eu fait ça, il vit la jeune fille se saisir de son arme et leur tiré chacun une balle dans la tête à bout portant avant même qu'ils aient eu le temps de faire quoique se soit. Il avait nettement vu les giclé de sang lorsque la balle avait traversé le crâne de part en part. Il se précipita hors de sa chambre et failli tomber dans les escaliers en évitant de marcher sur le petit chat qui montait les marches à grand peine. Son premier réflexe fut de se porter sur le placard où était normalement l'arme. Vide. Il essaya ensuite d'ouvrir la porte, mais impossible. Il se demandait comment il allai sortir. Car défoncer la porte ou la fenêtre mettrai la jeune fille forcement en rogne après le mal qu'elle avait eu à refaire cette maison. Il tournait en rond en se disant qu'elle allait bientôt revenir et ouvrir la porte. Mais la jeune fille se fit attendre, pour finalement ne pas venir. Il chercha dans un autre placard et trouva des outils, il s'attela donc à dévisser la porte pour pouvoir la dégonder sans l'abîmer. Ce n'est qu'au bout de 10 minutes, depuis les coups de feu, qu'il réussit à sortir de la maison. Les deux corps n'était plus sur la plage, mais deux immenses taches rouges maculaient les galets. Il scruta les alentours. Des bruits de métal rouillé venaient de la forêt, il s'y précipita. C'est alors qu'il aperçu Salyna, pelle à la main entrain de creuser un trou et les deux cadavres empiler dans une vieille brouette en bois moisie. Il monta la butte en leur direction. Lorsqu'il arriva à la hauteur de Salyna, il voulu lui poser la main sur l'épaule en l'interpellant. Elle se retourna violemment comme par réflexe et lui assigna un violent coup de pelle dans la figure. Le choc fut si violent qu'il se sentit juste heurter la terre avant de s'évanouir. C'est la douleur qui le fit reprendre conscience. Toute la partie droite de son visage le cuisait, et son mal de crâne était atroce. Il mit plusieurs seconde à se rappeler ce qui c'était passé. C'est en apercevant un monticule de terre fraîchement retourné que les événements lui revinrent en mémoire. Combien de temps étai-il resté inconscient ? Il effleura sa mâchoire douloureuse, il craignait qu'elle ne soit cassé. Il essaya d'ouvrir la bouche mais la douleur était encore vive. Il réussit à se relever en chancelant. Il fut prit d'un vertige et du s'appuyer contre un arbre. Qu'est ce qui lui avait prit de le frapper comme ça ! Elle voulait le tuer ou quoi !? La douleur de son visage s'amoindrit d'un coup. C'était sûrement le contact avec le sol qui l'avait rendu si douloureuse. Il commença à redescendre vers le lac tout en vérifiant si les os de son visage n'était pas brisés. Il ne vit plus les galets ensanglantés sur la plage. Il avait du rester inconscient longtemps pour qu'elle ai le temps d'enterré les deux corps et de nettoyer la plage. Il regagna la maison. La porte était de nouveau sur ses gonds. Lorsqu'il entra, il trouva la jeune fille en équilibre sur une chaise sur la table. De surprise, elle fit un mouvement de travers, et trébucha dans un grand vacarme. Aillant sentit l'incident se produire, l'inspecteur c'était jeter pour la rattraper maladroitement. Elle se retrouva à califourchon sur lui, presque nez à nez. Lorsqu'il avait tenté de la saisir, ses mains avaient glissées le long de sa taille et avait légèrement relever son T-shirt jusque sous sa poitrine, laissant apparaître un embonpoint de la jeune fille. Sous le choc, ils mirent tous les deux quelques secondes avant de se rendre compte de la position dans laquelle ils se trouvaient. Par réflexe, Salyna lui colla une claque avant de reculant à genoux et de ne s'arrêter uniquement parce que le mur l'empêchait d'aller plus loin. La baffe avait raviver la douleur de sa joue. Il se souleva doucement, et aperçu la jeune dans son coin, rouge écarlate. _"T'es malade de rentrer comme ça dans la pièce !" s'énerva t elle _"Quoi ? C'est moi que tu traites de malade ?! T'as vu le coup de pelle que tu m'as mis !! C'est qui ces types !! Pourquoi tu les a tué ?!" _"C'était des tueurs !! J'ai défendu ma peau !! Regarde !!" Elle montra deux énormes automatiques qui étaient tombés du plafond. Il la regarda avec des grands yeux. Il se releva doucement, et finit le travaille qu'elle avait commencé avant de venir s'assoir à ses cotés. Ils restèrent silencieux tout les deux, comme gênés par la scène qui venait de se dérouler. Ils étaient aussi rouge l'un que l'autre mais pas pour les même raison. Colin sentait encore du bout de ses doigts la peau douce de la jeune fille qu'il avait furtivement caresser. Et il en éprouvait une douce sensation de plaisir, qui contrastait avec celle de sa joue qui le lançait. Quand à elle, elle avait l'impression ses les doigts de l'inspecteur lui enserraient toujours la taille, chose qui l'insupportait. C'est le chaton qui permit de refaire baisser la tension ambiante en venant se frotter contre leurs jambes. _"Putain, c'est trop la merde." finit elle par soupirer. _"Quoi donc ?" _"On ressemble à un vieux couple ....." Cette lamentation le surpris. Il pensait plutôt qu'elle allait évoquer les deux assassins. Il posa sur elle un regard attendris. Ce n'était pas la première fois qu'il ressentait tant de tendresse pour elle. Mais qu'elle fasse remarquer qu'elle lui portait quelques attention le toucha. _"C'était qui ses deux mecs ?" Cette question les ramena dans la réalité et la jeune fille bondi sur ses pieds, et commença à l'engueuler. _"J'en sais rien ! Mais c'est sûrement de ta faute !" _"Quoi ?!" _"Oui !! Ça fait presque deux ans que je suis tranquille et au moment où tu débarque y'a aussi deux tueurs de ma propre mafia qui vient !! Tu crois pas que c'est pour toi connard !!" _"Quoi ? C'était des Irlandais ?" s'étonna t il. Elle avait été capable d'abattre de sang froid deux membres de son organisation ! _"Bien sur que oui !! J'ai tuer deux de mes hommes pour me sauver la peau et la tienne par la même occasion ! Je sais pas se que t'as foutu dans mon groupe mais va falloir me cracher ce que tu sais ! Et vite fait !!" | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Ven 13 Aoû - 16:30 | |
| Chapitre 15 Ils s'installèrent autour de la table de laquelle la jeune fille était tomber quelque instant plus tôt. Avant de se mettre à discuter, il lui demanda un instant, le temps de s'occuper de son visage qui commençait à prendre une teinte bleue. Salyna alla chercher de la glace qu'elle mit dans un gant de toilette et le lui donna. C'est avec cette glacière rudimentaire qu'il commença à expliquer la vrai raison de sa présence. Peu avant la mort de Foster, l'agent qui avait infiltré la mafia avait eu des informations sur des liaisons entre le groupe irlandais, russes et italiens. Ils avaient alors essayé d'en savoir plus auprès des hommes qu'il avait arrêté grâce en particulier à la jeune fille. Après de long interrogatoires et aux informations rapporté de l'intérieur même du gang, les inspecteurs découvrir tout un réseau mit en place pour de nouvelles activités liées aux armes et à la drogue. Hors pour étendre cette toile, il fallait des accords avec les irlandais, que jusqu'alors, le parrain O'Flaherty c'était toujours refusé de s'associer. Pour le moment, aucune de ses informations n'étonna la jeune fille. Son père faisait surtout du trafique de fausses monnaie et de détournement de fond. Donc, reprit McCormick, votre père était un obstacle, il fallait donc l'éliminer. Ce qui arriva. Et ensuite Salyna c'était concentré sur le meurtrier, mais pas sur le commanditaire. _"Le commanditaire ? Bien vous venez de dire que mon père était gênant. Normale que les italiens veuille s'en débarrasser." Sauf que dans l'affaire, ce n'était ni les russes ni les italiens qui allait être perdant si les irlandais ne s'accordaient pas. Mais bien ses compagnons. Alors c'est votre propre camps qui s'était arrangé avec les autres pour le faire tuer." _"Vous voulez dire que c'est un membre de notre mafia qui a demander à le tuer ?" Elle avait du mal à croire à ça. _"Oui, et c'est Og qui à passer l'accord avec les italiens." _"QUOI ???!!!!" Elle sentit le monde s'écrouler autour d'elle. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas vrai. Elle n'y croyait pas. Non, non, non et non ! Il mentait ! Pas les siens ! Pas Og !! Il faisait presque partie de la famille ! Il s'était occuper d'elle après la mort de son père !! Il l'avait toujours protégé !! Non !! _"Je sais que c'est dur à croire, mais j'ai des preuves." Il monta dans sa chambre et revint avec des photos ainsi qu'un enregistreur mp3. Il déposa les photos devant Salyna, dont le cœur ne semblait plus battre. Elle ne se saisit pas tout de suite des photos. Elle ne voulais toujours pas lui dire que depuis l'intervention contre les italiens, elle voyait trouble. Elle finit par les prendre et les regarder. Mais elle ne voyait que des formes vagues, aucun visage net. Il lui semblait bien pourtant reconnaître la silhouette de Og, elle lui était tellement familière. _"Ça ne prouve rien !" vociféra t elle en lui lançant ses photos au visage. _"Alors peut être que ceci le fera." Il enclencha son mp3. On pouvait entendre deux hommes parler, dont un que Salyna reconnu tout de suite : le patron du Dublin. Il discutait avec un russe et un italien. Ils réglaient des détails sur le futur contrat qu'ils allaient passer entre eux. Et à la fin, avant de partir, Og remercie le clan italien pour avoir remplie leur accord et l'avoir mit là où il était. Salyna restât bouche bée. Le monde semblait s'être effondré. Ses yeux s'égarèrent dans le vide. Elle passait et repassait sa main sur sa bouche et ses cheveux. Elle essaya de faire le point et tout lui paru clair soudain. Elle remit Og à l'enterrement de son père, triste mais sobre, le fait qu'il se soit occupé d'elle, sa gentillesse envers elle. Comment il avait tout fait pour qu'elle se concentre sur les italiens, comment elle avait obtenue ses informations sur Fellini, comment il la défendait contre les autres parrains, et surtout son avertissement lorsqu'elle voulu se retirer, puis les deux hommes de tout à l'heure venu l'éliminer au cas où McCormick lui révélerai ses information. Tout lui semblait plus clair d'un coup. Tout avait été organiser pour qu'elle ne porte pas de soupçon sur lui. Comment avait elle pu être aussi naïve ! C'était lui qui avait tout à gagner dans la mort de son père !! Quelle sotte !! Sa douleur avait laisser place à un sentiment de haine. Elle s'était levé brusquement et hurlait qu'elle allait le tuer. Pour terminer son récit, Colin expliqua qu'il été en réalité venue pour s'assurer qu'elle n'était pas au courant, et si c'était le cas de lui dire si cela s'avéra nécessaire. Elle était aussi furieuse qu'il ne lui ai pas dit plus tôt. _"C'est ce que je voulais faire au début !! Mais quand j'ai vu que vous couliez des jours heureux, je n'ai pas voulu briser cette paix qui vous habitait !!" _"Qu'elle délicate attention !! Mais maintenant je suis au courant ! Vous ne seriez pas venue je n'aurai jamais su cela et aurai continuer ma vie !!" _"Et le bourreau de votre père dirigerai ses affaires !" _"Le bourreau de mon père est mort !! Je l'ai tuer !! Maintenant ce n'est plus une affaire de vengeance, mais d'honneur !!" _"Nous ne sommes plus aux temps des crimes d'honneur ! Vous n'avez plus rien à faire." A ces mots, la jeune fille se saisit de la chaise qu'elle avait devant elle et le lui jeta dessus. Colin l'esquiva et elle alla briser la fenêtre qui se trouvait derrière. Elle était folle de rage. Ces révélations. Sa naïveté. La trahison. La mort. Sa colère. Tout ces mots résonnaient dans sa tête qu'elle tenait entre ses mains comme prise d'une violente migraine. Colin l'attrapa et la serra fort contre lui pour la calmer, mais elle lui frappa violent la poitrine à coup de poing tout en fondant en larmes. Il lui fallut plusieurs minutes pour la ramener à son état normal. Une fois cela fait, ils se réinstallèrent à la table où elle finit de sangloter. Il n'était pas facile de la faire pleurer, mais là elle craquait. La dernière fois qu'elle avait pleurer, c'était à la mort de son père. Et maintenant, elle avait l'impression que tout le travail accomplie pour combler sa peine c'était écroulé et n'avait servit à rien. Comme si son père était mort une deuxième fois. Colin s'excusa de lui avoir appris ça, mais il avait lui aussi sa conscience tranquille à présent. Elle lui dit qu'il n'y était pour rien, elle aurai du être moins aveugle. Elle avait cru que ce milieu n'était pas aussi dur qu'on le disait, mais elle s'était bien trompé. Son père l'avait toujours gardé à distance des luttes internes, et elle ne pensait qu'il n'y avait de lutte qu'entre mafias, pas entre groupe. Quelle idiote elle faisait ! Salyna s'excusa auprès de Colin, mais elle avait besoin d'être seule. Elle partir alors s'isoler dans la foret le reste de la journée. Elle se posa sur un rocher plus haut dans la montagne. On pouvait voir toute la foret et le lac d'où elle était. Elle se mit à réfléchir à ce qu'elle devait faire. Retourner à Washington ? Laisser couler ? Elle se perdit rapidement en tergiversations et sombra dans le sommeil. Lorsqu'elle se réveilla, il faisait déjà nuit. On voyait les lumières de la maison de refléter dans la lagune. Elle décolla les morceaux de feuilles et de branchages qui s'étaient accrochés dans ses cheveux avant de redescendre. Elle savait ce qu'elle allait faire. Lorsqu'elle arriva, Colin était assis dans la chaise et se balançait d'avant en arrière avec le chaton qui dormait sur ses genoux. Il était anxieux de ne pas la voir revenir alors que la nuit était tombé. Elle le remercia pour ce qu'il avait fait, et qu'il pouvait rester là s'il le voulait, mais elle non. Elle retournait à Washington. Il l'accompagnerai, ses vacances avaient bien assez duré. Dès le lendemain, ils quittèrent la maison de la montagne. Avant de la voir disparaître au milieu des arbres. Elle se dit qu'elle ne la reverrai peut-être pas, ou alors si elle revenait, quelque chose aurai gravement changer. Avant de faire la longue route de retour, ils passèrent une nuit chez la mère de Salyna. Suzanne fut très contrarié de voir que l'agent de FBI était en réalité son ami. Elle avait espéré qu'il la cherchait pour la mettre en prison. Ce qui devait être le cas si les circonstances avaient été différentes. A l'aube, alors que tout le monde dormait encore et que Colin était au volant en attendant la jeune fille, cette dernière passait un coup de fil. Le téléphone sonna un moment avec qu'une voix d'homme réponde. _"Og ? J'arrive." Et elle raccrocha. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Lun 16 Aoû - 20:32 | |
| Chapitre 16
Après sa menace, Salyna savait que Og ne resterait pas au bar. C'était bien trop exposé. Il n'était pas du genre à fuir ou se cacher face à elle. Mais il n'était pas fou au point de rester à la merci de la jeune fille. Et elle savait aussi où aller le trouver. L'homme ne passerai pas sa vie exclu parce qu'un tueur va venir s'occuper de lui. C'était lui ou elle. Colin avait accueilli Salyna chez lui. Elle dormait dans la chambre de sa fille. Elle avait visité cette petite pièce avec attention. Il y avait de la tapisserie rose, des poupées, des dessins et des photos. Elle lui rappelai un peu sa propre chambre lorsqu'elle était plus jeune. Elle avait connu une situation semblable, sauf que elle c'était sa mère qui n'était plus là. Elle se demandait si la petite avait conscience que son père faisait un métier dangereux et qu'il pouvait mourir sans crier garde. Elle n'avait pas eu se souci avec sa mère, elle la savait en sécurité à la campagne. Mais elle connaissait l'angoisse de ne pas voir son père revenir à l'heure, de ne pas l'avoir au téléphone. Cette ambiance la rendait mélancolique, presque triste. Mais de faire quoique ce soit contre son ancien ami de gang, elle utilisa les informations qu'elle connaissait, et bien sur celle qu'elle glana anodinement au Dublin. Comme elle le pensait, Og s'était réfugié dans les grands hangars sur les berges, avec ses gardes du corps. Six d'après ce qu'elle avait réussir à entendre. Colin se chargea de trouver des cartes de la zone pour voir le meilleur moyen d'y pénétrer. Il ne lui avait pas dit, mais il ne tenait pas à ce qu'elle intervienne seul. Il organisait dans son dos un assaut avec ses troupes. Ne manquait plus que la date. Et il pensait qu'elle lui faisait suffisamment confiance pour lui dire quand elle irai. Elle prépara soigneusement son opération. Colin lui fournit une arme, elle n'en avait pas récupéré une sur le réseau noir car elle ne tenait pas à ce que son retour ne s'ébruite trop. Tout était près, il n'y avait plus qu'à arrêter une date. Une nuit, vers 3h du matin, la jeune fille se leva en silence. Elle pris soin de ne faire aucun bruit pour ne pas éveiller l'inspecteur. Elle l'entendait ronfler lorsqu'elle tournait le loquet de la porte, en espérant que ses respirations bruyante couvrent les cliquetis et grincements de la porte. Et telle une ombre, elle s'éclipsa de l'appartement. Elle savait que Og l'attendait de pied ferme. Alors avant de se jeter dans la gueule du loup, elle alla rendre, peut être sa dernière visite à Lincoln. La statu était d'un blanc éclatant encore plus la nuit que le jour. En s'approchant, elle sentit le regard froid et dur du président se posé sur elle. C'était bien la première fois qu'elle ressentait comme de la crainte en le voyant. Il la dominait, elle, simple vermisseaux. Elle hésita quelques secondes avant de l'escalader pour aller comme à son habitude sur ses genoux. Une fois là, elle sentit une chaleur l'envahir, il était heureux de la revoir. _"Ho Lincoln ! Tu ne peux pas savoir comment tu m'as manqué !....Oui, mon absence n'aurai pas duré bien longtemps...... J'ai .... j'ai une dernière chose à régler. Mieux vaut que tu ne saches pas quoi...... Mais je voulais te revoir encore une fois .......Oui, se pourrai bien être la dernière........ Si, je suis désolée....... Si demain au plus tard, je ne suis pas revenue te voir, c'est que je ne reviendrai jamais..... Oui, c'est vrai... On se verra enfin pour de vrai si c'était le cas.... Pour moi aussi c'était un honneur, ce n'est pas tout les jours qu'on discute avec un président ! Encore moins avec un président mort ! Tu m'as apporté beaucoup de sérénité." Sa voix était sanglotante. Pourquoi autant d'appréhension sur cette expédition ? Il n'y avait pas de vrai raison pour que ça tourne mal .... Mais un mauvais pressentiment la rongeait. Elle aurai presque sentit à se moment, la grosse main de marbre du président se poser dans son dos, mais elle était toujours fermement tailler dans la roche blanche. Puis après avoir repris le contrôle d'elle même, elle sauta par terre et pris la direction des hangars. Le soleil pointait à peine à l'horizon lorsqu'elle arriva devant l'énorme bâtiment. De l'extérieur rien ne laissait penser qu'il puisse y avoir quelqu'un dedans. Tout était calme, hormis les mouettes qui criaient. Une vrai ambiance bord de mer. Certainement que Og serai enfermé dans l'un des ancien bureau. Elle contourna doucement l’édifice pour passer par l’escalier de secours. Cela lui permettrai d’avoir de la hauteur, et d’abattre facilement de potentiel hommes dans le vaste hangar sous ses pieds. La porte était fermé, il ne lui fallu que quelque seconde pour la crocheter. Sans prendre plus de précautions, elle entra. Il y aurai très bien pu y avoir une alarme ou une bombe, mais elle était tellement concentré par le fait d’avoir été trahit, qu’elle ne pensait plus qu’à Og. Chance pour elle, aucune de ses choses n’équipaient la porte. Une immense passerelle traversait toute l’immense pièce, on ne voyait personne pour le moment. Tel un serpent elle l’emprunta. Il ne fallu pas longtemps avant qu’elle soit pris pour cible. A peine avait elle fait deux pas dessus, qu’elle se fit tirer comme un lapin. Cette position permettait de bien viser ceux du dessous mais n’offrais aucun protection en contre partie. Elle lança un fumigène pour se couvrir. Mon dieu que cette vue flou ne l’aidait pas !! Elle ne distinguait pas précisément ce qu’elle visait ! Cela aurai pu être des leurres qu’elle n’y aurai pas vu. Elle finit quand même par abattre deux hommes. Elle se laissa glisser lentement vers le sol, puis hurla contre celui qu’elle était venue abattre. _ « Og !! Enfoiré je sais que t’es là !! Sort !! Ou envoie moi autre chose que des lavettes !! » La porte du petit bureau s’ouvrit alors à la volé, et des rafales de mitraillette s’abattirent sur elle. La vache, bien équipé pensa t elle. Mais ce n’était pas ça qui allait la déstabiliser. Elle était planquer derrière de grandes caisses qui servaient de boucliers. Pas moyens de faire un geste avec ses rafales. Elle eu alors une idée. Elle poussa un énorme cri et fit semblait de s’écrouler sur le sol, inerte. Les coups de feu cessèrent alors. Elle entendit les bruits de pas de rapprocher d’elle. _ « N’y vas pas imbécile !! c’est un piège !! » Hurla la voix de Og qui résonnait dans le bâtiment quasiment vide. Mais trop tard. Salyna avait logé deux balles dans la poitrine de l’homme. _ « Ne bouge plus Og !!! » cria t elle à son tour. Il obéit. Il était le premier a connaître les capacités de tire de la jeune fille, c’est lui qui l’avait formé aux armes. S’il avait su son handicap visuel, il n’aurai pas été autant coopératif. Mais par dessus tout, Og était un lâche. Son père le lui avait souvent dit, mais elle n’avait jamais compris pourquoi. Maintenant elle savait : parce qu’il ne se mouillait jamais. _ « Lève les mains !! » elle crachait presque tellement elle hurlait. Elle se demanda même comment ses cordes ne cassèrent pas. _ « Écoute Salyna, on peux s’arranger. On va négocier hein ? » _ « Va te faire foutre enculer ! Tu as fais tuer mon père ! Ton meilleur ami !! » _ « Il refusait de faire des affaires ! Il était tant de changer l’image trop fleur bleu de notre clan !! Ton père était une lavette !! » Comment osait il !!! Elle était prête à presser la détente ... _ « FBI !! Plus un geste !!! » McCormick venait de surgir de nul part, arme à la main pointer vers elle. _ « Lâche ton arme ! Et toi ne bouger pas ! » ordonna t il à Og qui avait fait un pas en arrière. Son arme faisait des va et viens entre les deux mafieux. Salyna restait silencieuse, alors que Og éclata de rire. _ « Alors que va tu faire maintenant Salyna ? Tirer sur ton propre clan et laisser cette raclure du FBI te descendre comme un chien ? Ou l’abattre lui ? Ou te rendre !! Choisi vite ton camps. » _ « Jette ton arme Salyna !! » Elle détourna les yeux vers l’inspecteur, elle ne distinguait pas son visage, mais elle savait qu’il ne plaisantait pas, et qu’il tirerai s’il le fallait. Elle pointait toujours l’irlandais de son arme. Elle sentit que son regard croisa celui de Colin. C’est à ce moment là qu’elle tira. La balle ne rata pas sa cible. McCormick s’écroula sur le sol poussiéreux du hangar. On entendit Og pousser un soupire de soulagement. _ « C’est bien, tu sais où vas ta loyauté. Tu as choisis ton camps » dit il à la jeune fille. Comme si leur présente querelle avait disparu. _ « Pas le tiens en tout cas. » Et elle tira de nouveau, et se fut au tour de Og de s’effondrer. Elle pris une grande inspiration et se dirigea vers son corps. Elle l’observa en le toisant autant qu’elle pouvait, puis lui vida son chargeur dessus. Une fois fais, elle fit un temps de pose, en respirant fort, l’esprit ailleurs Elle revint soudain à la réalité, et se précipita vers l’inspecteur en jetant sur arme au passage. _ « Putain de merde ! Ça va ?! » le questionna t elle alors qu’elle s’agenouillait à ses coté. Elle n’entendis pas sa réponse, car de l’extérieur de nombreux crissement de pneus c’était fait entendre. Elle déchira en vitesse un bout de son t-shirt qu’elle roula en boule pour compresser la blessure par balle qu’elle avait fait à McCormick. _ « Ça va aller, les renforts arrive. » Alors qu’elle disait ces mots, elle entendit un petit clic, et sentit une pression sur son poignet. Largement encore conscient, il venait de lui passer la menotte au bras! L’autre anneau étant attaché à son poignet à lui _ « Enfoiré ! La cl...... » Mais elle ne finit pas sa phrase qu’elle le vit faire glisser la clé suffisamment loin deux pour qu’elle ne s’en empare pas ! Elle tenta quand même en lui passant par dessus et en lui tirant le bras le puisse qu’elle pu. Tant pis s’il hurlait de douleur parce qu’elle le faisait remuer. Mais trop tard, l’immense porte du hangar s’ouvrir et la lumière du jour l’ébloui. Lorsque ses yeux furent habituer à cette nouvelle luminosité, elle distingua de nombreuses silhouettes noires qui semblaient la désigner. Elle ne bougea plus comme de nombreuses voix le lui injonctai. Elle n’était pas stupide, et elle s’allongea à terre en signe de soumission, et en collant au passage un coup de pied à l’inspecteur blessé qui hurla de nouveau de douleur. _ « Appelez une ambulance si vous voulez pas qu’il crève sur le parquet ! » leur gronda t elle, alors que les hommes de l’unité d’assaut la dé-menottait de l’inspecteur pour mieux le lui remettre ensuite. Ils n’allèrent pas de main morte avec elle. Elle se fit brinqueballer tel un sac à patate. Lorsqu’elle sortit, elle entendit beaucoup de bruit, des cris, des moteurs, des hélicoptères. Comme elle ne voyait rien clairement, elle se demanda si la presse était là. Quoi qu’il en soit, elle tentait de marcher le plus droit possible et avec le plus de dignité possible. Si la presse était là, elle voulait leur montrer qu’elle ne se cachait pas. Puis on l’embarqua dans une voiture d’où les sons semblèrent plus sourds et plus lointain. Elle venait de se faire arrêter. Après toute ses années, elle venait de perdre la partie. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Jeu 19 Aoû - 15:44 | |
| Chapitre 17
Salyna était allongée sur une couchette dure et regardait le vieux plafond salle de la cellule dans laquelle elle reposait. Elle comptait les araignées qui couraient au plafond. Elle aurai bien aimé avec un livre ou une balle en mousse pour pouvoir s'occuper un peu. Des bruits de pas finirent par se faire entendre. Elle se redressa et vue, enfin en flou, le gardien qui venait lui ouvrir. Un autre homme l'accompagnait, de ce qu'elle pouvait voir, il devait sûrement s'agir de l'avocat commis d'office pour son procès. _"Bonjour, je suis Maître Monteiro, je suis votre avocat." dit il en lui présentant sa main. _"Bonjour Maître, je vous remercie, mais je me passerai de vos service." _"Mais ..." _"Je n'ai nul besoin de vous pour me défendre, et d'ailleurs je ne compte pas me défendre. Je vous remercie, vous pouvez disposer." Puis elle se rallongea et ne prêtât plus aucune attention à l'homme qui finit pas s'en aller. Il ne dut pas attendre longtemps avant d'être à nouveau déranger, mais cette fois ci, c'était McCormick qui la réclamait à l'hôpital. Elle n'avait eu aucune nouvelle de lui depuis le hangar, c'est à dire il y a deux jours. Elle fut donc conduit dans la chambre où il était hospitalisé. La chambre sentait la mort, comme toujours dans les lieux médicaux. Il était allongé dans un lit avec des draps blancs parsemé de motifs verts claires. Deux tubes lui sortaient du nez, et une perfusion lui piquait le bras. On entendait des bip bip des appareils autour de son lit. Elle fut laisser seule avec lui, menotté bien sur. Il ouvrit les yeux lorsqu'il entendis la porte de sa chambre s'ouvrir et que la jeune fille y pénétra, plein de dédain envers les hommes qui l'encadrait. Une fois qu'ils furent sortirent, elle viens s'asseoir doucement sur le lit de McCormick. _"Salut. Comment ça va ?" demanda t elle. En fait, elle s'en voulait de l'avoir mit dans cette état, c'était la première fois qu'elle touchait un policier dans ses fonctions. _"Tu m'as pas loupé". Sa voix était faible et maladive. _"En même temps t'es trop con ! Pourquoi t'es intervenu ?" Il ne répondit pas ._"Ton procès est pour quand ?" demanda t il _"Bientôt." _"J'espère que ça se passera bien pour toi." Sa voix était plein de tendresse, et ses yeux plein d'affection. Elle se sentir rougir, elle avait horreur de ça. Il ne serai pas dans cet état, elle l'aurai frappé. _"Bon pourquoi tu m'as fais venir ? Si c'est pour que je te fasse des excuses ou que j'ai des remords, tu peux toujours te gratter." conclu t elle. Elle ne lui dirai pas, mais elle n'en pensait pas moins, elle regrettait d'avoir été obligé de le mettre dans cet été. Mais sa fierté lui interdisait de lui dire. Puis sans savoir pourquoi, elle se pencha sur lui, et ils s'embrassèrent. Cela ne dura qu'un instant, car la porte s'ouvrit et les policiers les découvrir dans cette position. Elle resta quelque secondes encore pencher juste au dessus de lui, avant de sortir sans se retourner et sans que les policiers ne lui disent quoi que se soit. Les audiences pour son procès avait lieu dès le lendemain de sa visite à McCormick à l'hôpital. La presse se massait devant le palais de justice qui allait recevoir la jeune fille. Comme toujours, elle ne se cachait pas. Elle était droite et fière, et de nombreux badauds fustigeaient son arrogance. Elle fut installé en dernier dans le box des accusés. Lorsqu'elle entra, ses yeux se posèrent immédiatement sur une petite fille à coté de sa mère. Elle la reconnue tout de suite, c'était la fille de McCormick, et se devait être sa femme à coté d'elle. Elle se sentit soudain honteuse. Elle se demandait si la petite pensait et ressentait envers elle la même chose qu'elle même avait ressentit envers Fellini. A un détails près, c'était que McCormick n'était pas mort. Le juge fit son entré dans la salle. Et commença par présenter les différents parties. Salyna O'Flaherty qui assurera seule sa défense, contre l'État de Washington et de nombreuses familles de victimes de ses meurtres. Elle avait toujours trouver effarant de voir des familles de trafiquants, ou d'individus dangereux pour la société porté plainte contre elle. Mais bon. Avant d'appeler la jeune fille à la barre. Le juge fit lire les motifs d'accusation et d'inculpation de la jeune fille. Il y en avait une assez longue liste. Elle les écouta en silence. _".........Et pour finir, meurtre d'un agent fédéral dans l'exercice de ses fonctions." conclu t il. _"Hé, McCormick est pas encore mort au dernières infos." protesta t elle. Quitte elle allait balancer tout les autres meurtres qu'elle avait commis mais qu'ils avaient jamais su. Mais pas la peine de lui en rajouter. _"L'agent McCormick est décédé dans la nuit suite à ses blessures." Le temps sembla alors s'arrêter. Elle fut prise d'un vertige et tressaillit, avant de se ressaisir. Elle espérait que personne n'avait remarqué ce geste de faiblesse. Elle eu l'impression qu'un énorme poids venait de lui traverser l'estomac. McCormick était mort. Instinctivement, elle posa ses yeux sur sa fille. La petite pleurait à présent dans les bras de sa mère. Elle eu alors comme un flash back douloureux : se revoyant elle même pleurer la mort de son père. Sauf que là, c'était elle, qui faisait pleurer cette enfant. Elle était devenue ce qu'elle avait traqué et abattu. Elle se rendit compte qu'elle avait la bouche ouverte, et la referma. Ce n'était pas le moment de se laisser aller. Elle se remit droite sur sa chaise et reprit son air hautain. Mais elle sentait ses intestins noué, comme qu'ils allaient l'entraîner sous la terre et l'étouffé. Le juge commença à questionner la jeune fille sur ses crimes et délits. Elle ne nia rien, et donna toute les détails qu'elle possédait. Sans pour autant impliquer le reste de la mafia. Elle ne dévoila jamais ses commanditaires, ni rien les concernant, comme si les contrats tombaient du ciel. Elle donna même d'autre crimes qu'elle avait commit. Lorsque le juge lui demanda pourquoi elle en rajoutait, elle répondit simplement que c'était un jeux. Comme lorsqu'on est enfant. Y'a le policier, le voleur. Elle était le voleur. Le but du jeux était pour le policer d'arrêté l'autre, et pour le criminel d'échapper à la police. Jusque là, elle avait gagné, mais maintenant elle avait perdu. Et qu'elle ne voyait pas pourquoi elle nierait ce qu'elle avait fait. Seul les lâches le faisait. Puis vint le temps le temps où les familles demandèrent réparations. Dans son arrogance, elle cria à la salle que pour tous, c'était des rebuts de la société, des criminels comme elle, et qu'elle se refuserait à leur donner quoique se soit d'autre, que la simple satisfaction de la voir en prison. Par contre, elle dit que c'était différent pour la famille McCormick, qu'a elle, elle leur donnerai ce qu'elle réclamera. Mais elle ne donna pas plus d'explication sur le pourquoi. La raison en était pourtant simple: elle l'avait tuer pendant une mission, et c'était un représentant de la lois. Puis le parquet vint demander les peines pour l'accusée. Comme elle s'en doutait, il demanda la perpétuité. Elle ne s'en étonna pas. Mais elle espérait ne pas l'avoir. Car vivre le reste de sa vie dans un endroit clos, lui faisait peur plus que tout. Elle avait besoin de grand air. Elle aurai pu alors se défendre face à la cour. Mais elle n'en fit rien. Et lorsqu'on lui demanda si elle regrettait ses actes, elle ne répondit qu'après une courte hésitation : non, je ne regrette rien. Ce qui était presque vrai. Elle n'avait pas répondu tout de suite, car elle avait poser son regard sur Mme McCormick, qui la regardait plein de haine. La petite n'était pas là aujourd'hui. Il faut dire que c'était des journées éprouvantes pour tout le monde, et qu'un enfant n'avait pas besoin d'entendre les atrocité dont elle parlait. Mais elle savait que si elle avait pu remonter le temps, elle aurai tout fait pour ne pas le tuer. Ce procès la fatigua beaucoup, elle fut presque soulager d'entendre sa sentence à la prison à vie, avec possibilité d'en sortir dans 30 ans. Voila presque un mois que cela durai. Et enfin elle allait connaître un retour au calme en prison. Elle ne fit aucune réclamation de sa peine. Le juge lui dit même qu'elle avait été un accusé modèle, ce qui la toucha beaucoup. Les médias avaient relayer le procès sans arrête ou presque. Elle ne s'était jamais adressé à la presse. Elle n'avait aucune envie de reconnaissance ou de gloire. D'ailleurs elle n'en avait jamais rêver. Son rêve aurai été de vivre à la campagne, avec sa mère. Cela aurai pu arriver. Elle pensait à elle en ses derniers instants, se demandant comment Mac et Suzanne allaient réagir à cela. Elle eu aussi une penser pour le petit Spectre, son chaton blanc que McCormick lui avait offert. | |
| | | salyna cushing-price Membre fondateur/trice de Plume
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| Sujet: Re: Lazuli, l'irlandaise bleue [+13] [Finit] Jeu 19 Aoû - 15:46 | |
| Épilogue Salyna, dit Lazuli l'irlandaise bleue, fut incarcéré dans une prison pour femme de l'État de Washington, tenue secret. Au début, elle fut loin d'être une détenue modèle: bagarre, violence et cellule d'isolement furent son quotidien. Mais elle ne tenta jamais de s'enfuir. Elle avait accepter son sort. Elle décora sa chambre individuelle de photos, et d'un portrait d'Abraham Lincoln. Sa mère lui écrivait souvent, et lui envoyait aussi des photos de Spectre, qui était devenus un gros matou pataud. Mais Salyna ne le revit jamais. Elle recevait aussi beaucoup de courrier de "fan", mais elle ne les lisait pas. Elle ne voulais pas de cette gloire morbide. Avec le temps, elle s'assagit. Elle s'occupa à donner des cours aux détenues les plus jeunes, ces filles mineurs qui faisaient n'importe quoi, souvent juste pour prouver qu'elles étaient des caïds. Salyna savait s'y prendre avec se genre là. Et elle était très utile pour remettre à leurs place ses jeunes. Elle s'occupa aussi de la bibliothèque de la prison. Elle disait que ce n'était pas parce qu'on était des parias de la société qu'on devait être aussi des incultes et des débiles. Elle lisait elle même beaucoup, pour échapper aux quatre murs qui l'entouraient. Elle qui ne rêvait que de montagnes et de plaines vertes. Elle passa aussi beaucoup de temps à rédiger ses mémoires, qui finirent par être publiés. Mais dans les textes qui furent éditer, jamais elle ne parle de l'inspecteur McCormick autrement que comme un poursuivant. Jamais elle ne releva les dessous de l'affaire des italiens, ni lorsqu'il était venue la chercher dans le Montana, ni de l'affection qu'elle lui avait porter. Mais jamais non plus, elle n'exprima de remord ou de regret sur sa mort. Lorsqu'elle fut bien plus vieille, elle fut relâchée sous contrôle judiciaire pour des raisons de santé. Elle mourut à l'age de 72 ans, paisiblement dans sa cabane perdu au fond des montagnes. Fin
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