Comment écrivez-vous?

Comment écrivez-vous?

Persot je fait un brouillon papier, puis je le laisse de côté 2 à 3 semaine pour l'oublier (c'est surtous ça qui éxplique mon long temps de parution^^). Une foi que je l'est plus en tête, je le tapes à l'ordinateur en modifiant les passages qui sont perféctibles. Je fais une relécture 1 a 2 jours plus tard pour corrigé l'ortographe et reformullé certains passages.

Déjà, il faut que l'inspiration soit avec moi. Une fois cette dure épreuve passée, j'écris comme je le sens, d'où le premier reproche que l'on me fait : j'écris comme je parle. Ensuite, je demande l'aide du correcteur d'orthographe de mon PC. Car oui, j'écris uniquement sur le PC : je sais que c'est une tare pour un écrivain ( en suis-je un d'ailleurs ?), je hais l'écriture manuel depuis ma plus tendre enfance.
Si je peux, je demande à Salyna de lire mon chapitre pour corriger quelques fautes et/ou trouver les tournures de phrases bizarres. Quand il le faut, je fais moi même ma relecture, mais je déteste ça : je trouve ce que j'écris tellement nul et niais.
Quand l'histoire est terminée, c'est ma mère qui se tape la correction générale.

Toutes mes histoires demandent à être retravailler, mais j'ai tellement envie d'en écrire d'autre que je n'ai pas le courage de revenir sur celles finis.

Pour ma part, il y a deux possibilités:

La première: j'ai une idée et je la laisse murir dans ma tête durant de longues heures, jours, mois, années. Lorsque je suis satisfait de l'histoire, j'écris diectement sur pc en général, ou parfois sur papier. Je reviens après quelques mois sur l'écris pour le corriger.

La deuxième: je suis inspiré par une chanson, un sentiment ou que sais-je et j'écris directement sur le pc.

Tout comme Xian, il faut d'abord de l'imagination. Il faut qu'une idée germe dans ma petite tête de scientos. Ensuite, je la "peaufine" dans ma tête. Je réfléchis à des choses, des événement, des lieux, des personnages et plein de chose dans ce genre. Et lorsque c'est fais, je passe à l'écriture PC, toujours si l'imagination est là et que j'ai le temps. J'essaie de faire ça de façon correcte avec mon correcteur de PC et mes gentils BLED de poche.
Ensuite, je donne a Xian, lorsque qu'elle a l'amabilité d'y lire, puis je corrige les fautes qu'elle m'a signalé.
Voila. Bon après il faut une relecture plus personnelle, le seul hic, c'est que je HAIS lire sur le PC, même mes propres écrits ! Il faut donc que j'imprime, mais je le fais pas toujours.....

Je reste méthodologique dans ma façon d'écrire depuis que j'ai commencé : je met toujours un plan de mes idées principales sur papier, puis je commencer à écrire avec mon stylo préféré, je le fais glisser, de courbes en courbes, j'adore ça! ^ ^. Là, les idées narratives me viennent, je relis, je corrige, gribouille, je fais vivre les mots le plus possible, parfois même jusqu'à ce que ce soit incompréhensible lol. Puis je tape au PC ou je pauffine, travaille mon texte. Je relis encore et j'envoie à Suro pour la critique XD.

Comment j'écris? Tres bien. (GothRomance, les chevilles...)
je rigole.
Comment j'écris? Tres mal. (haaaa sa déanfle)
Je rerigole....quoi que...bon serieusement
Comment j'écris? Comme sa vien, je tape sur l'ordi sans m'arréter et apret je réécrit tout, revoyant l'orthographe, la gramaire, la sintaxte et certain passage. Deux écriture me sufise, là je présente a des gent pour avoirs des avis, et j'améliore

J'écris toujours sur PC. Ça manque de romantisme mais je déteste mon écriture, je tape plus vite que je n'écris sur papier, j'ai plein d'outils à ma disposition (correcteur, dictionnaire des synonymes, des rimes, etc). Et puis, je ne sais pas, un soir ou un après-midi devant Word, seule, j'arrive mieux à y trouver mon inspiration. En suite, l'inspiration doit être là déjà, je ne me force jamais à écrire sans. En général je n'ai pas une idée concise en commençant, aucune préparation. Parfois j'ai juste une situation en tête, un univers, un style d'écriture ou un personnage. L'idée peut venir d'une citation, d'un dessin, d'un thème, d'une chanson, d'une chose que j'ai ressenti ou vécu. Dans le cas de La Maison des Ogres, l'idée tire d'un rêve que j'ai fait. La mère et le beau-père qui s'engueulait devant une gamine au sujet d'un cadavre que le père aurait déterré pour en disposer...De façon douteuse. J'ai plusieurs écrits qui ont débuté comme ceci.

Perso j'écris tout car j'ai la mémoire défaillante.

Pour mon premier livre (un recueil de nouvelles) je commençais à situer l'histoire avec les
-situation initiale / finale
-élément perturbateur
+qui ? Quoi? Où ?...

Bref une fois le questionnaire remplis je faisais un bref résumé du début à la fin de la nouvelle.
Puis je me posais la question suivante : Est-ce que cette nouvelle peut être mise dans le genre fantastique ?" (qui est le genre du bouquin). Si non, je corrigeait. En général l'inspiration venait durant les cours d'analyse de textes (d'où ma dédicace à un certain M Roques qui était le prof qui m'a toujours soutenue)

Après j'écrivais, sans m'arrêter jusqu'à épuiser le filon de l'imagination et de l'inspiration.
Puis je laisse de côté. Et je récris, ou continue.
Pour écrire 15 nouvelles ça m'a prit plus d'un an.
_____

Pour mon second livre (pièce de théâtre)
D'abord je décide du genre (ici baroque)
Ensuite je décide de l'histoire grosso modo et du nom des personnages
Après je divise en acte et scènes. Je met à quel moment de la journée à lieu telle scène.
Et puis je par écrire tant que j'ai de l'inspiration scènes après scènes
Celui là m'aura prit plus d'un an de travail acharné

Volilà

Hem tout dépend de l'instant...

Les idées je les écris autant sur pc que sur feuilles... Mais quand je me force à trouver les idées, les écouteurs à fonds sur les oreilles, uniquement avec un stylo et du bon vieux papier. ( Ca fait limite possession dans ces moments là. XD)

Après tout dépend, toujours sur pc, parce que recopier ça me gave trop, mais faut que l'inspi' soit là.

En général, c'est par période... J'écris pendant des jours sans presque dormir ou manger et après je deviens phobique du clavier...

Après, il n'y a que récemment que j'ai commencé à noter mes idées * Et vu tout ce que j'ai perdu, je m'en veux de ne pas avoir commencé plus tôt * mais en règle général, je ne fais pas un plan super construit pour écrire une histoire... Si ça me botte, ok, même s'il n'y a que trois lignes sur la fiche idée je commence tout de suite, j'aime bien le goût des surprises, ( Le pourquoi j'ai trop d'histoire en cours et que je suis perdu. ><), mais quand une idée me semble meilleur que les autres, j'ose pas l'attaquer tout de suite de peur de la gâcher... Et là je prends le temps de la laisser mûrir et d'y réfléchir sérieusement.

Je remonte ce sujet (je me permets) histoire de partager ma "méthode"

Il y a quelques jours, je cherchais ma carte afin de bosser un peu mon projet. Je me vois le nez dans ma table de chevet à ouvrir une quinzaine de cahiers pour y trouver ce "vieux truc qui devrait être là". Je sors un paquet de feuilles pliées en quatre, ah, on y est... et bien non. Je retourne mes armoires, mes étagère, rien. Un pétage de plomb et une main dans le mur plus tard, mon boyfriend vient m'aider et, ô miracle, on la retrouve, cette magnifique carte qui mériterait un topic "Cartographie" (à chercher ou à créer pour moi, ok c'est noté)

Bon bref, où en était-ce ? Ah oui, ma méthode d'écriture.
Extrêmement ritualisée, planifiée, décortiquée, préparée comme un fugu avant consommation. Oui, le fugu, ce poisson globe très toxique que peu de restaurateurs japonais ont le droit de service, un mets en forme de roulette russe, ça doit être sympa de tenter, un rêve, comme ça, soit dit en passant. Bouarf, je verrai ça après un ou deux best-sellers, histoire de me la jouer décadent.

Bon bon bon... où en était-ce ? (bis) Ah oui ! J'évoquais ma précision, ma méticulosité, car c'est important de ne pas se disperser... D'ailleurs quelqu'un a dit ici que écrire sur ordinateur était antonyme d'écrivain mais bon, je ne suis pas d'accord. L'important est le contenu, pas le contenant, non ? Et l'ordinateur permet d'organiser ses idées.

Et bien, voilà que je me paume encore. Servons-nous un petit verre (d'eau), une petite clope (fumer, c'est pas bien, blablabla) et reprenons.
Oui, il faut être ordonné, c'est important de ne pas se disperser, n'est-ce pas ? J'en viens au fait.

Ce petit "entrefilet", va-t-on dire, est là pour illustrer mon mode de fonctionnement. J'ai un grave trouble de la concentration qui me fait régulièrement prendre un mot pour un autre, me trouver dans une pièce sans savoir ce que je viens y faire et tout un tas de joyeusetés.
Quand j'ai commencé à écrire pour de bon, vers 13 ou 14 ans, c'était dans des cahiers d'écoliers bien mignons avec leurs petites lignes. Aujourd'hui, j'en ai tout un tas. Si quatre d'entre eux comportent un texte à peu près linéaire, les autres sont un ramassis de notes écrites en travers, horizontalement, verticalement, entourées, barrées, à la limite du compréhensible.
Je partais avec un ou deux personnages, une vague idée du décor et éventuellement une intrigue. Bilan, je me suis perdu sur un projet qui me tenait à coeur et j'ai décidé de prendre tout ça en main.
aujourd'hui, un projet c'est :

- Un cadre parfaitement défini, époque , ambiance, climat (météorologique comme politique) etc.
- Les personnages, chacun avec sa fiche précise : nom, âge, taille, apparence, profession, caractère, liens avec les autres, son implication précise dans l'histoire (buts, motivations...) etc.
- Le fil conducteur, soit un plan de l'intrigue du début à la fin, résumé en grandes lignes
- Des points névralgiques synthétisés, résumés.

Partant de là, j'y bosse, m'autorisant rarement à écrire en avance les scènes qui me motivent le plus afin de garder la fougue d'écrire ce qui se passe entre ma scène fétiche A et ma scène préférée B.

Toujours sur ordinateur, avec un interligne 1,5, en Times News Romans, et le tout justifié avec utilisation des styles, des tirets semi-cadratins et des sauts de page : si mon texte n'a pas tout de suite un aspect sexy, ça me rebute d'écrire la suite. De plus, l'absence de mise en page signifie que je suis sur une page de notes.

Ces notes sont réparties dans des fichiers différents : scènes d'avance (ça m'arrive ^^), dialogues particuliers, éléments importants (notamment dans le cadre d'une suite où certains éléments ont leur importance)

Maintenant, le manuscrit. Toujours le même rituel. Être seul si possible, une bouteille d'eau à proximité, la cafetière pleine, paquet de clope, cendar and co (fumer, ce n'est toujours pas bien blablabla), couverture s'il fait froid, bref, le confort optimal pour ne pas avoir à bouger, et donc le portable coupé.
Là, j'ouvre mon dossier où sont mes différents fichiers évoqués précédemment. Je les ouvre tous, toujours, pour avoir un axé rapide à l'info voulue. Sur la barre du bas de mon écran, mon icône "Mes dossiers doit être en surbrillance, car ouverte en fond sur mon dossier d'écriture, aucune autre fenêtre ne doit l'être hormis iTunes, surtout celle de Firefox bien que je puisse me servir du net pour chercher une info. une fois l'info trouvée, le navigateur est fermé.

Une fois tout ceci prêt, il faut qu'il y ait déjà du texte car je suis un angoissé de la page blanche, et je me positionne à la fin de la page courante. Il ne doit y avoir aucune page vierge en-dessous, sinon ça m'énerve.
Là, je balance ma bande-son de travail. Pour chaque projet, j'ai une playlist, toujours la même, surtout pas en français, et, toujours, je balance Saltarello de Dead Can Dance. je l'écoute, je n'écris rien, ça me met en forme et là je peux commencer.
Là, je relis. Soit les quelques dernières lignes, soit tout ce que j'ai écrit la veille, ça dépend du contexte de l'histoire. Et là, pif paf pouf, c'est bon, je peux y aller.

Bien sûr, l'inspiration n'est pas toujours là. Généralement, cela dure quelques jours, le temps de boucler un temps de l'histoire et après plus rien, pendant des jours, parfois des mois. Et là, c'est le drame, mais on finit par apprendre à se forcer un peu, notamment en ritualisant comme je le fis avec ma petite musique de mise en bouche.

Je note aussi l'importance fondamentale d'être seul car je suis un pudique de l'imaginaire, si quelqu'un est dans le même appartement que moi, ça me bloque totalement, même si la personne ne me dérange pas... vu que la personne finira toujours par passer dans la pièce où je suis pour aller pisser, ou trouver qu'il "faut absolument que je voies ça car c'est trop drôle lolxptdr cette vidéo sur Fessebouc".

Bon, je pense avoir fait le tour. Je félicite quiconque ayant eu le courage de lire mon pavé et je vais me coucher. LA fatigue me rend bavard.

Je mets toutes mes idées sur papier, juste pour le plaisir d'écrire à la main :p
Je structure le tout (toujours sur papier) et je fais le reste sur ordi

Le tout sur de la musique d'ambiance. Les chansons ont tendance à me distraire avec les paroles et après je perds le fil.

Personnellement, je crois que je n'ai pas de méthode à proprement parler.
En général, j'écris toujours une version brouillon sur papier brouillon (sans blague) afin d'économiser le papier (le vous laisse imaginer le fien sur mon bureau) et avec mon stylo plume. Cela me permet d'écrire à tout moment, même loin d'un ordi et surtout, même en cours (oui c'est pas bien, je sais ^^).
Mon écriture est difficilement lisable, même pour moi (pour vous donner une idée, je met presque une page open-office style standard sur une demi page de brouillon) mais c'est jouissif d'avoir des feuilles de partout avec toujours la même écriture, formant des gros paquets pour les projets importants. Rajoutez à çà une bougie (ajout de ces dernières semaines) et cela devient carrément mystique comme ambiance. J'envisage d'écrire à la plume d'oie mais j'aimerai essayer avant. Enfin bref. En général, je met de la musique, un peu de tout, du nightwih au Within temptation en passant par linking park, kyo et bien d'autre. Cela me déconcentre mais cela me fait aussi rêver et voyager dans l'histoire.
Ensuite, vient le recopiage. Là, c'est un autre problème. Avant, la plus part du temps, je corrigeais au fur et à mesure... résultat, le brouillon ne servait plus à rien, je refaisais carrément l'histoire. C'est comme çà que j'en suis à ma 8ème version de mon premier livre, la première au brouillon finit, la seconde sur ordi finit, et les 6 autres en cours en même temps... un vrai bordel.
Pour Un lourd secret, j'ai changé de méthode, puisque je voulais publier sur un certain site et que je me devais de ne pas m'enliser dans des années de travail. Bref, j'ai fait la version brouillon et demandé à ma petite amie de recopier chez elle. Pas de bol, elle n'a pas assuré sur ce coup là donc j'ai encore changé de programme. Je me suis mis à tout retaper mais sans lire, je tapais les touches et je me laissais surtout pas emporté par le récit. Cela a plus ou moins fonctionné. J'ai presque terminer les 72 pages de brouillons et aucun écart à déplorer (des petites retouches mais rien de dramatique). Ensuite, ma copine est passée derrière pour tout ce qui est correction orthographique et vérification de la cohérence et de la compréhension du texte.

Seulement, j'ai voulu essayé encore une nouvelle méthode : l'organisation absolue, avec fiche perso, fiche de lieux, fil directeur par chapitre etc... Mon nouveau projet se réalise donc sur Ywritter et le prochain se fera sur storybook. Pour le moment, étant donné que c'est très récent pour moi, je ne peux pas me prononcer sur cette nouvelle méthode mais j'apprécie moins, je ne peux pas écrire où je veux...

Enfin bref, je doute que cela soit passionnant mais voilà, le sujet m'intéressait.

Je dois être vieux jeu mais je n'arrive pas à travailler avec des logiciels comme Ywritter. Je préfère bidouiller avec Word, faire mes propres fiches, etc. un peu comme si je travaillais à la main finalement.

A l'époque, j'avais mis un temps à tout faire sur PC. Maintenant c'est totalement intégré. De toute façon, mon écriture devient de plus en plus illisible et je n'ai pas le choix. Cela ne m'empêche pas d'avoir mes cahiers près de mon lit pour y noter toute idée géniale survenant dans un demi-sommeil... même si elle s'avère souvent pourrie et/ou illisible le lendemain matin !

Et je le fais moins aujourd'hui mais avant, j'avais toujours un petit calepin pour prendre des notes en journée quand je n'avais pas accès à un ordinateur.

Moui, le calepin est certainement la solution mais je ne prend jamais de note, j'écris directement, enfin, la plus part du temps. Pour ce qui est du logiciel, c'est un test pour moi, je verrais bien si je peux, ou non, faire avec.

J'utilise depuis peu le truc du calepin. Ou du moins, j'ai toujours des feuilles et un stylo en poche au cas où. =3 Mais pas trop pour prendre des notes sur l'histoire en cours, mais plus pour noter de nouvelles idées d'histoires, de nouveaux détails sur tel ou tel monde, ou tel ou tel personnage. ^^ C'est pratique, surtout que je peux pas toujours transporter mon netbook partout.

C'est une question intéressante.

Ma façon de faire a été énumérée dans les méthodes précédentes. Et Andy, le truc de calepin je le fais depuis mes débuts d'écriture et j'ai toujours un ou deux cahier avec moi dans lesquels je note les idées pour faire un peu de vide dans ma tête.
C'est drôle de voir à quel point nos méthodes se rapprochent !
Personnellement je préfère l'écriture manuscrite mais dès qu'il faut écrire à l'ordinateur je trouve qu'au niveau sensation, ce n'est pas pareil. Et pis ca mets plus de temps à écrire à l'ordinateur

Je me rends compte que je n'avais jamais lu ce recoin du forum, ni même répondu.
Honte à moi!

Pour la plupart de mes histoires, je rassemble des dizaines de petits papiers avec pleins d'idées. je suis une maniaque des couleurs, alors ça va vite pour repérer quel papier va avec quelle histoire. (oui les pinces à linge sont toujours de la même couleur sur un morceau de linge)

La dernière en date, en cours d'écriture, j'ai tenté de planifier mon histoire, d'un coté, je tape à l'oridinateur le premier jet(les 3 ou 4 premiers chapitres), je mets sur papier les grandes lignes des premiers chapitres (en général, lieux, point à détailler, mouvement particuliers à décrire, paysage, activité notable... parfois aussi un élément à développer pour améliorer ou aider le lecteur), une fois que j'ai fais ces deux choses (pc + papier) je continue dans ma lancée sur le papiers en re[s]vant[/s]fléchissant au déroulement, notant uniquement les idées majeures qui me viennent, ensuite je corrige les incohérences les plus flagrantes, je reprends mes premiers chapitres pour les fignoler, et enfin, je tape les chapitres dans l'ordre chronologique de l'histoire.

Je sais que je me complique la vie, mais ça marche bien comme ça alors je continue. ça m'aide un peu dans le sens ou j'évite de partir dans tout les sens, je finissais par fois par m'égarer ayant la flemme de tout relire. ça me permet d'avoir une ligne conductrice de pouvoir m'y retrouver aussi au niveau des temps. parce qu'il m'est arrivé de faire des grosses erreurs de chronologie à cause de ça ^^

enfin voilà, ma façon de travailler

Moi, j'écris à la romantique : d'un seul jet, dans l'ordre chronologique. Il faut dire que j'écris surtout des nouvelles, cela demande moins d'organisation (heureusement car je suis tout à fait incapable de classer quoi que ce soit).

Moi je fonctionne beaucoup sur la ré-écriture ! J'écris, je laisse reposer et je reprends après. Ce qui fait, que c'est souvent, toujours de la reprise ^___^

Le roman sur lequel je travaille est la 2e réécriture. La première à 14-15 ans, la suivante à 17 ans. ça mûrit avec le temps, ça s'étoffe. Le risque, c'est de passer sa vie dessus !

Je plussois tout à fait. Dixième réécriture de mon premier livre pour ma part. De ce fait, toujours pas terminé. Il a été commencé il y a....8 ans maintenant (outch le coup de vieux). Le risque est en effet de passer sa vie dessus. Maintenant, pour les romans écris à l'adolescence, on a pas vraiment le choix. Personnellement, ma première écriture n'a rien à voir avec ce qu'est devenu le livre aujourd'hui. Je suis passé de 16 pages pour mon livre finit à quasi trois cent pour mon livre non fini. Il est temps d'ailleurs que je m'y ré-attaque (après tout, ca fait quasi quatre ans que j'y ai pas touché... Alarya doit être entrain de péter un cable... pauvre Alban et pauvre moi).

Hé oui, la réécriture...
Il me semble que des auteurs édités donnent ce conseil, de beaucoup écrire et retravailler le texte.

Par contre, une question que je me pose souvent c'est : quels sont vos outils de travail, ceux qui vous accompagnent. Le chat en fait parti, bien sûr !
Pour ma part, quand je suis au crayon, il me faut juste du papier. logique !!!

Mais quand je passe sur l'ordi, toujours la fenêtre du CNRTL ouverte (taper dans google), ainsi que le Conjugueur. Si je ne les ai pas, je crise !

Et vous ?

Je tape direct à l'ordi, mais je prends régulièrement des notes à côté (papier ou ordi, ça dépend) pour ne pas m'y perdre (et me rappeler de mes personnages aussi parfois).

Sinon, j'avoue que mon principal outils de travail pour la correction c'est Nevilli ou Little Red Fox, suivant qui lit quoi

Mais je vais sérieusement me remettre à la grammaire l'année prochaine (et peut-être aussi à la conjugaison), histoire qu'ils aient pas tout à faire !

Personnellement, quand j'écris, c'est papier (format A5 et en feuille de brouillon, jamais des feuilles blanches), stylo à bille ou, si possible (cad chez moi sur mon bureau : bougies, plume et encrier (et musique))). Quand je suis sur l'ordi, j'ai open office en demi écran et mon papier sur l'autre moitié de l'écran et je tape à l'infini. Une fois cela fait, je corrige avec ma mémoire, un mini dico (juste pour l'ortho), un calepin avec les trucs importants et un bécherelle de conjugaison.

Pour écrire j'ai besoin d'être chez moi, dans le coin de mon canapé bien calé dans mes coussins, l'ordi portable sur les genoux, la tasse de thé à côté, le chat à mes pieds, les écouteurs enfoncés dans les oreilles. En général la nuit quand tout le monde dort et qu'il n'y a plus personne en ligne. Je suis dans ma bulle, coupé du monde. (j'ai l'air autiste, on peut me parler j'entend pas, au grand désespoir de mon mari.)
La musique est indispensable même si je l'entends à peine. Je peux laisser tourner en boucle des heures durant la même chanson (3h de suite le générique de Death-note par exemple, mais le pire que j'ai fait c'est avec la musique du trailer de la série Fever, qui a tourné en boucle pendant quelque chose comme 10 ou 15h de suite.)
Par contre je ne supporte rien d'autre, ni TV, ni bruit... je ne supporte pas qu'il y ai du mouvement et de l'agitation autour de moi. Je suis incapable d'écrire sur papier, je reviens trop en arrière, copie, colle, raye, remets, change d'avis, essaie un autre mot...bref je modifie trop et une feuille est vite un immonde torchon illisible (surtout avec mon horrible écriture). J'ai l'habitude de réfléchir avec un clavier et toute ma doc est sur l'ordi.


Quand à la création d'une histoire
Souvent ça part d'une idée toute simple ou d'une image qui m'est venue.
Par exemple, pour Côté face, c'est l'image d'une adolescente dans le tram, assise près d'une fenêtre qui soudain croise le regard d'un homme. Bref la scène du chapitre 1.
Après je laisse mon esprit vagabonder autour, il y colle rapidement d'autres éléments. Je fais des recherches sur ces éléments. Finalement je commence à faire un tri, élague, et trace une première intrigue. Là, je peux écrire un premier synopsis.
Cette première étape dure une ou deux semaines.
Après s'en vient une phase où je laisse l'histoire mûrir dans ma tête. Je ne fais plus vraiment de recherche, je laisse juste mon esprit divaguer sur le sujet et se nourrir de ce qui l'entoure. En général c'est à ce moment là que se construisent les personnages et qu'ils prennent doucement vie, l'intrigue s'affine, change, je pense à la structure de la narration...
Cette deuxième étape prend plusieurs mois en général.
Pour finir je mets au propre les grandes lignes : intrigue, chapitrage, décors, personnages... je fais des fiches pour fixer certaines choses (même si par la suite cela peut changer).
Tout est soigneusement réfléchi et structuré.
Je parts d'une intrigue que je simplifie au maximum. L'intrigue tient en général 200~300 mots (Pour Côté face elle fait à peine 100 mots.)
Après je répartis l'intrigue en situation initiale, élément perturbateur et résolution, et chacune de ces parties possède sa propre intrigue interne avec ses propres situations initiale/élément perturbateur/résolution, avec chacune un climax. J'aime aussi introduire des structures cycliques avec des éléments qui font ricochets d'une situation à un autre. Je joue aussi beaucoup sur les alternances de rythme et les ellipses... D'où l'intérêt que l'intrigue soit la plus simple possible, parce que la structure du récit est assez complexe à la fin et donc si l'intrigue est trop compliqué, ça va devenir difficile à suivre.
(En cours d'écriture, il m'arrive (souvent) de partir à la dérive et donc je dois reprendre la structure et l'adapter.)

Arrivée à se stade de préparation, je rédige linéairement le texte. Chapitre 1, chapitre 2, chapitre 3... je publie le texte en feuilleton au fur et à mesure de son écriture. C'est la partie la plus longue et difficile du travail. Surtout que comme je l'ai dit plus haut, je suis en permanence parasitée par des idées, qui peuvent complètement modifier le fil de l'histoire ou m'éloigner de ce texte et me faire rédiger le synopsis d'une autre histoire.

Et puis il y a mes corrections... et c'est tout un programme avec moi :

- Phase 1
Au fur et a mesure de l'écriture, les chapitres sont envoyés betalecture. Ils font divers aller-retour selon ce qu'en dit la beta. (certains chapitres sont passés comme des lettres à la poste, d'autres ont été réécrits...)
- Phase 2
a) Relecture filée avec prise de note sur le fond et sur ce qu'il faut homogéniser/modifier.
b) relecture en détail sur une sortis papiers du manuscrit où je stabilote les erreurs de typo, d'ortho/grammaire, j'écris les modifications de fond/forme à faire...
c) saisie des corrections faites sur papier (avec relecture en diagonale pour vérifier qu'elles s'intégèrent bien).
d) passage au correcteur orthographique d'Antidote (logiciel de correction... je préférerais Prolexis, mais il est trooooop cher)
e) deuxième passage sous Antidote pour chasser les répétions, les phrases trop longues...
f) relecture minutieuse ortho/syntaxe/forme/fond pour voir ce que donne au finale le chapitre
g) envoi à la beta qui commente
h) re-correction en fonction des avis de la beta et repassage rapide sous Antidote
(on répète g et h jusqu'à ce que mort s'en suive...)
- Phase 3
Maintenant que j'ai assassiné la beta pour la faire taire, commence le toilettage ortho, et ce sont des âmes de bonne volonté, orthomaniaques, qui repassent le texte. (Je vérifie toutes leurs modifications, j'essaie de voir où je fais des erreurs et d'apprendre pour ne plus les refaire... et puis car parfois, le correcteur ne connais pas une expression et change le sens de la phrase en faisant une modification, alors il ne faut pas faire une confiance aveugle.)
Plusieurs correcteurs relisent le texte et au final j'espère avoir un texte "propre". (J'ai bien le droit d'avoir des rêves.)

Arrivé à ce stade j'ai envie de brûler mon texte et de me pendre ensuite. alors j'attaque une nouvelle histoire.

Bref, pour moi écrire c'est tout sauf au feeling XD

outch. Y'en faut dde la volonté pour écrire comme ca ^^